Un imam peut avoir ses convictions politiques, mais il ne doit pas les afficher au sein de la mosquée. C’est le conseil du président du Cosim aux guides de la communauté musulmane.
Les imams ne doivent pas dans leurs sermons, battre campagne pour un candidat, a averti hier au carrefour « première boutique » à Abobo, le président du Conseil supérieur des imams (Cosim). Cheick Aboubacar Fofana qui intervenait à la cérémonie de clôture du commentaire du Coran organisé par Cheick Malick Konaté, a invité les guides spirituels à se tenir hors du champ politique. «L’Imam ne doit pas faire campagne pour une chapelle politique. Il ne doit pas prêcher dans ses sermons pour le choix d’un candidat », a mis en garde l’imam de la mosquée d’Aghien.
Pour lui, l’intrusion des hommes de Dieu dans le jeu politique change la donne car ils doivent demeurer le dernier recours pour réparer « les dégâts » causés par les politiciens, a fait remarquer le Cheick. Le président du Cosim a rappelé qu’en « 2000, ce sont nos mosquées et le Coran qui ont été brûlés et pas le siège du Rdr. La mosquée n’est pas un lieu de campagne. On ne voit pas cela dans les églises. Que les politiciens s’éloignent des mosquées », a-t-il insisté. Un imam peut avoir ses convictions politiques mais il ne doit pas les afficher dans ses sermons au risque de provoquer la division des membres de sa communauté, a conseillé Aboubacar Fofana. « Dans nos mosquées prient des militants du Rdr, Fpi, du Pdci. Si l’Imam s’aligne derrière un candidat, il sera forcément combattu par les autres. Il peut faire des prières pour la victoire de celui qu’il pense pouvoir faire son bonheur mais en privé », a indiqué le patron des imams. Cette sortie du chef de la communauté musulmane vient comme une réponse à la Direction nationale de campagne (Dnc) du Fpi qui a confié la victoire du candidat Laurent Gbagbo aux imams et aux musulmans. Le 17 décembre à Vavoua, le député de Sirasso, Dagnogo Drissa, parlant au nom du Dnc Malick Coulibaly, a déclaré : « En étant candidat, le président Laurent Gbagbo se confie à vous les imams et demande vos bénédictions car, vous êtes proches de Dieu. Il a besoin du soutien des musulmanes et des musulmans », a rapporté un quotidien de la place.
Par Nomel Essis
Les imams ne doivent pas dans leurs sermons, battre campagne pour un candidat, a averti hier au carrefour « première boutique » à Abobo, le président du Conseil supérieur des imams (Cosim). Cheick Aboubacar Fofana qui intervenait à la cérémonie de clôture du commentaire du Coran organisé par Cheick Malick Konaté, a invité les guides spirituels à se tenir hors du champ politique. «L’Imam ne doit pas faire campagne pour une chapelle politique. Il ne doit pas prêcher dans ses sermons pour le choix d’un candidat », a mis en garde l’imam de la mosquée d’Aghien.
Pour lui, l’intrusion des hommes de Dieu dans le jeu politique change la donne car ils doivent demeurer le dernier recours pour réparer « les dégâts » causés par les politiciens, a fait remarquer le Cheick. Le président du Cosim a rappelé qu’en « 2000, ce sont nos mosquées et le Coran qui ont été brûlés et pas le siège du Rdr. La mosquée n’est pas un lieu de campagne. On ne voit pas cela dans les églises. Que les politiciens s’éloignent des mosquées », a-t-il insisté. Un imam peut avoir ses convictions politiques mais il ne doit pas les afficher dans ses sermons au risque de provoquer la division des membres de sa communauté, a conseillé Aboubacar Fofana. « Dans nos mosquées prient des militants du Rdr, Fpi, du Pdci. Si l’Imam s’aligne derrière un candidat, il sera forcément combattu par les autres. Il peut faire des prières pour la victoire de celui qu’il pense pouvoir faire son bonheur mais en privé », a indiqué le patron des imams. Cette sortie du chef de la communauté musulmane vient comme une réponse à la Direction nationale de campagne (Dnc) du Fpi qui a confié la victoire du candidat Laurent Gbagbo aux imams et aux musulmans. Le 17 décembre à Vavoua, le député de Sirasso, Dagnogo Drissa, parlant au nom du Dnc Malick Coulibaly, a déclaré : « En étant candidat, le président Laurent Gbagbo se confie à vous les imams et demande vos bénédictions car, vous êtes proches de Dieu. Il a besoin du soutien des musulmanes et des musulmans », a rapporté un quotidien de la place.
Par Nomel Essis
