Auguste Séverin Miremont était, hier, sur la radio des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci-Fm) pour parler du contentieux de la liste électorale provisoire qui prend fin le 26 décembre prochain. Le porte-parole de la Cei ne s'est pas prononcé sur une éventuelle prolongation de la période indiquée pour la gestion du contentieux.
Dans votre dernier communiqué, vous dites que la période de gestion et des réclamations des contentieux de la liste électorale provisoire arrive bientôt à expiration sur l'ensemble du territoire. C'est quand bientôt ?
Je crois que tout le monde le sait, la période des réclamations et des contentieux, c'était le 26 novembre. Et tout le monde savait que la fin de cette période était fixée au 26 décembre en sachant également qu'il y a huit jours pour le règlement judiciaire des réclamations qui auront été portées devant le tribunal. En ce qui concerne la Cei, en principe, je dis bien en principe, la période de la gestion des contentieux et réclamations prend fin le 26 décembre.
L'opposition estime qu'un mois, ça suffit. Du côté de la Cei, que pense-t-on ? Est-ce qu'on va jouer les prolongations cette fois-ci encore ou pas ?
Je ne saurais vous le dire. Vous avez entendu le président de la Cei. Lui-même a indiqué qu'il n'y aurait pas de prolongation. Mais nous ne pouvons jurer de rien compte tenu des difficultés que les réclamants ont pu rencontrer sur le terrain avec les diverses grèves que nous avons connues. Donc je ne peux m'aventurer en indiquant qu'il y aura une période de prolongation. Mais pour ce qui nous concerne, nos superviseurs, nos commissaires sont sur le terrain jusqu'au 26 décembre.
A quelques jours de la fin de cette période du contentieux, quel point pouvez-vous faire ?
Le gros du problème que nous avons rencontré se trouve dans la gestion des anomalies et des omissions sur les données des requérants. Par exemple, pour un requérant, il manque la profession, pour un autre c'est une imprécision, pour d'autres, c'est des fautes concernant le nom, la date ou le lieu de naissance. Effectivement, on a rencontré sur tout le territoire national ce genre de réclamations qui, en principe, ne posent pas de problème puisque vous savez que le dernier Cpc a indiqué qu'à partir du moment où celui qui est inscrit, l'enrôlé, disons, a sa carte d'électeur, a son recépissé, il pourrait voter avec sa future carte d'électeur même si elle comprenait certaines anomalies. Et que cette carte d’électeur comprendra la photo de l'enrôlé et les indications nécessaires pour permettre de l'identifier. Pour la carte nationale d'identité, vous savez que la Sagem comme tous les autres opérateurs ont pris sur eux après l'élection présidentielle de procéder à la correction de ces anomalies.
En terme de nombre de dossiers traités, peut-on avoir une approximation ?
Oui ! Nous en étions au 18 décembre à 357080 réclamations reçues sur lesquelles nous avions traité 204 734.
Un chiffre intéressant ou pas ?
C'est intéressant. Ça prouve la mobilisation de la population. Parce que si elle avait été indifférente, elle ne se serait pas présentée et n'aurait pas été aussi exigeante quant aux différentes anomalies relevées. Donc vous voyez qu'on a mis avec nos partenaires comme l'Onuci et le Pnud tout en œuvre pour éviter les mécontements.
A quelques jours de la fermeture, pensez-vous que tout le monde peut être satisfait ?
Vous me demandez de vous prévoir quelque chose que je ne peux prévoir. Parce que pour toute œuvre, il y a des imperfections et des insatisfactions. Donc quoique nous fassions, d'aucuns trouveront à redire en estimant que nous n'avons pas déployé tous les moyens. Mais nous avons la conscience tranquille parce que jusqu'à présent, tout le monde a constaté que nous faisions les choses par rapport aux textes, par rapport à notre conscience et par rapport à ce que nous considérons de l'intérêt général pour la sortie de crise.
Vous réclamiez la semaine dernière des fonds nécessaires pour l'accomplissement de votre tâche sur le terrain. Où en êtes-vous ?
Nous travaillons en bonne collaboration avec le gouvernement, particulièrement le ministère de l'Economie et des finances. Pour donner un exemple, nous avons une équipe de régie financière sur le terrain depuis samedi afin de verser à nos commissaires locaux les indemnités qui sont les leurs. Si nous n'avons pas reçu de fonds, nous n'aurions pu le faire.
Propos recueillis sur Onuci Fm par Paul Koffi
Dans votre dernier communiqué, vous dites que la période de gestion et des réclamations des contentieux de la liste électorale provisoire arrive bientôt à expiration sur l'ensemble du territoire. C'est quand bientôt ?
Je crois que tout le monde le sait, la période des réclamations et des contentieux, c'était le 26 novembre. Et tout le monde savait que la fin de cette période était fixée au 26 décembre en sachant également qu'il y a huit jours pour le règlement judiciaire des réclamations qui auront été portées devant le tribunal. En ce qui concerne la Cei, en principe, je dis bien en principe, la période de la gestion des contentieux et réclamations prend fin le 26 décembre.
L'opposition estime qu'un mois, ça suffit. Du côté de la Cei, que pense-t-on ? Est-ce qu'on va jouer les prolongations cette fois-ci encore ou pas ?
Je ne saurais vous le dire. Vous avez entendu le président de la Cei. Lui-même a indiqué qu'il n'y aurait pas de prolongation. Mais nous ne pouvons jurer de rien compte tenu des difficultés que les réclamants ont pu rencontrer sur le terrain avec les diverses grèves que nous avons connues. Donc je ne peux m'aventurer en indiquant qu'il y aura une période de prolongation. Mais pour ce qui nous concerne, nos superviseurs, nos commissaires sont sur le terrain jusqu'au 26 décembre.
A quelques jours de la fin de cette période du contentieux, quel point pouvez-vous faire ?
Le gros du problème que nous avons rencontré se trouve dans la gestion des anomalies et des omissions sur les données des requérants. Par exemple, pour un requérant, il manque la profession, pour un autre c'est une imprécision, pour d'autres, c'est des fautes concernant le nom, la date ou le lieu de naissance. Effectivement, on a rencontré sur tout le territoire national ce genre de réclamations qui, en principe, ne posent pas de problème puisque vous savez que le dernier Cpc a indiqué qu'à partir du moment où celui qui est inscrit, l'enrôlé, disons, a sa carte d'électeur, a son recépissé, il pourrait voter avec sa future carte d'électeur même si elle comprenait certaines anomalies. Et que cette carte d’électeur comprendra la photo de l'enrôlé et les indications nécessaires pour permettre de l'identifier. Pour la carte nationale d'identité, vous savez que la Sagem comme tous les autres opérateurs ont pris sur eux après l'élection présidentielle de procéder à la correction de ces anomalies.
En terme de nombre de dossiers traités, peut-on avoir une approximation ?
Oui ! Nous en étions au 18 décembre à 357080 réclamations reçues sur lesquelles nous avions traité 204 734.
Un chiffre intéressant ou pas ?
C'est intéressant. Ça prouve la mobilisation de la population. Parce que si elle avait été indifférente, elle ne se serait pas présentée et n'aurait pas été aussi exigeante quant aux différentes anomalies relevées. Donc vous voyez qu'on a mis avec nos partenaires comme l'Onuci et le Pnud tout en œuvre pour éviter les mécontements.
A quelques jours de la fermeture, pensez-vous que tout le monde peut être satisfait ?
Vous me demandez de vous prévoir quelque chose que je ne peux prévoir. Parce que pour toute œuvre, il y a des imperfections et des insatisfactions. Donc quoique nous fassions, d'aucuns trouveront à redire en estimant que nous n'avons pas déployé tous les moyens. Mais nous avons la conscience tranquille parce que jusqu'à présent, tout le monde a constaté que nous faisions les choses par rapport aux textes, par rapport à notre conscience et par rapport à ce que nous considérons de l'intérêt général pour la sortie de crise.
Vous réclamiez la semaine dernière des fonds nécessaires pour l'accomplissement de votre tâche sur le terrain. Où en êtes-vous ?
Nous travaillons en bonne collaboration avec le gouvernement, particulièrement le ministère de l'Economie et des finances. Pour donner un exemple, nous avons une équipe de régie financière sur le terrain depuis samedi afin de verser à nos commissaires locaux les indemnités qui sont les leurs. Si nous n'avons pas reçu de fonds, nous n'aurions pu le faire.
Propos recueillis sur Onuci Fm par Paul Koffi