Simone Ehivet Gbagbo, première dame de Côte d’Ivoire, membre du haut conseil de la majorité présidentielle, présidente du groupe parlementaire du Front populaire ivoirien (Fpi) fait parler beaucoup d’elle tant par les ivoiriens que les proches du camp présidentiel. Surnommé « La Vipère » de la refondation, personne, même son époux ne pourrait la contredire dans ses décisions. Avec le charisme dont elle fait preuve, Simone Ehivet Gbagbo use de la fermeté pour s’imposer à tous. Au Fpi, elle a réussi à prendre le dessus, bafouant donc l’autorité du président de ce parti, Pascal Affi N’Guessan. Au niveau du Cnrd, c’est elle qui contrôle tout. Ses décisions sont indiscutables et ses recommandations sont des ordres aux membres. Avec Simone Gbagbo, on ne discute pas, on exécute. Le directeur national de campagne de son époux Issa Malick Coulibaly dès qu’il a mis les pieds dans ce parti a dû s’en rendre compte les minutes qui ont suivi. Elle lui a imposé ses hommes. Elle prend les décisions qu’elle veut et agit de son propre chef. Simone Ehivet Gbagbo ose même se balader dans la voiture de commandement du président de la république sans être inquiétée. La preuve, elle était au camp Gallieni la semaine dernière dans un véhicule immatriculé « PR » pour parrainer une activité de remise de cadeaux de Noël. La télévision ivoirienne n’a pas manqué de faire un gros plan sur l’immatriculation du véhicule. Aux Etats Unis, l’épouse de Barack Obama n’emprunterait jamais seul la Lincoln présidentielle pour se rendre seule à une cérémonie. A moins qu’elle soit accompagnée par son époux. Dans tous les cas, Mme Gbagbo en fait à sa tête. Même son ombre fait trembler le palais et l’entourage du chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Tout ce qu’on pourrait retenir, c’est que le nom de Simone Gbagbo restera longtemps dans la mémoire de tous ceux qui fréquentent le palais, la résidence présidentielle de Cocody et l’entourage du chef de l’Etat.
Lemistick
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