Des grèves du personnel judiciaire ivoirien, des problèmes techniques concernant les listes électorales et les fêtes de fin d'année risquent de compromettre la tenue, début mars, de l'élection présidentielle ivoirienne, déjà reportée à plusieurs reprises depuis 2005.
Ce scrutin est crucial pour tourner la page de la guerre civile de 2002-2003 à l'issue de laquelle la moitié du pays est restée aux mains d'insurgés cherchant à renverser le président Laurent Gbagbo.
Une grève de deux semaines du personnel judiciaire a entraîné des retards dans les tribunaux qui doivent se prononcer d'ici le 26 décembre sur les contestations des listes électorales.
"L'un des problèmes a toujours été: y a-t-il suffisamment de magistrats pour faire cela?", note un diplomate qui a requis l'anonymat. "Et les magistrats travailleront-ils le 27 décembre? Cette semaine, le personnel dans les bureaux commence à rentrer chez lui".
Six millions d'électeurs ont été enregistrés mais un million d'inscriptions font l'objet de contestations. L'Onu a indiqué cette semaine qu'un tiers des cas contestés avaient été traités.
Les contestations portent sur la nationalité, une question très controversée qui a contribué à alimenter le différend au centre de la guerre civile.
L'échéancier actuel semble néanmoins plus réaliste que les précédents aux yeux des autorités électorales.
"Nous devons respecter le texte et il dit que la période de contestation prend fin le 26. Mais les autres parties doivent jouer leur rôle. C'est à l'Etat de nous donner les ressources", a déclaré Nicolas Coulibaly, porte-parole de la commission électorale.
Des responsables chargés de dresser les listes électorales se sont plaints de ne pas avoir reçu les fonds nécessaires pour mener leur tâche dans les temps.
Ses détracteurs ont accusé Laurent Gbagbo de faire traîner les choses pour prolonger son mandat, ce dont il se défend.
"Son mandat a expiré en octobre 2005", note Ali Coulibaly, collaborateur d'Alassane Ouattara, candidat d'opposition à la présidence. "Cela cause de graves problèmes. Ce n'est pas bon pour les investisseurs ou pour la nation de n'avoir pas de vue sur l'avenir".
Laurent Gbagbo et ses collaborateurs affirment que les retards sont techniques et que l'on est maintenant dans les temps.
"La grève des employés a créé certaines hésitations (...) Mais nous établirons la liste électorale, distribueront les cartes d'électeurs et organiserons le vote fin février ou début mars", a assuré Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) de Gbagbo, cité par un journal local.
Tim Cocks, version française Nicole Dupont
Ce scrutin est crucial pour tourner la page de la guerre civile de 2002-2003 à l'issue de laquelle la moitié du pays est restée aux mains d'insurgés cherchant à renverser le président Laurent Gbagbo.
Une grève de deux semaines du personnel judiciaire a entraîné des retards dans les tribunaux qui doivent se prononcer d'ici le 26 décembre sur les contestations des listes électorales.
"L'un des problèmes a toujours été: y a-t-il suffisamment de magistrats pour faire cela?", note un diplomate qui a requis l'anonymat. "Et les magistrats travailleront-ils le 27 décembre? Cette semaine, le personnel dans les bureaux commence à rentrer chez lui".
Six millions d'électeurs ont été enregistrés mais un million d'inscriptions font l'objet de contestations. L'Onu a indiqué cette semaine qu'un tiers des cas contestés avaient été traités.
Les contestations portent sur la nationalité, une question très controversée qui a contribué à alimenter le différend au centre de la guerre civile.
L'échéancier actuel semble néanmoins plus réaliste que les précédents aux yeux des autorités électorales.
"Nous devons respecter le texte et il dit que la période de contestation prend fin le 26. Mais les autres parties doivent jouer leur rôle. C'est à l'Etat de nous donner les ressources", a déclaré Nicolas Coulibaly, porte-parole de la commission électorale.
Des responsables chargés de dresser les listes électorales se sont plaints de ne pas avoir reçu les fonds nécessaires pour mener leur tâche dans les temps.
Ses détracteurs ont accusé Laurent Gbagbo de faire traîner les choses pour prolonger son mandat, ce dont il se défend.
"Son mandat a expiré en octobre 2005", note Ali Coulibaly, collaborateur d'Alassane Ouattara, candidat d'opposition à la présidence. "Cela cause de graves problèmes. Ce n'est pas bon pour les investisseurs ou pour la nation de n'avoir pas de vue sur l'avenir".
Laurent Gbagbo et ses collaborateurs affirment que les retards sont techniques et que l'on est maintenant dans les temps.
"La grève des employés a créé certaines hésitations (...) Mais nous établirons la liste électorale, distribueront les cartes d'électeurs et organiserons le vote fin février ou début mars", a assuré Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI) de Gbagbo, cité par un journal local.
Tim Cocks, version française Nicole Dupont