A l'instar des autres partisans du candidat Laurent Gbagbo à l'élection présidentielle, Célestin Noutoua Youdé, ex-opposant à ce dernier, pense que le chef de l’Etat sortant n'a pas d'adversaire sérieux.
Le député Célestin Noutoua Youdé, directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Zouan-Hounien, distingue selon lui trois types d'adversaires face à son candidat. Invité jeudi au Petit-déjeuner des mardis, une tribune d'échanges initiée par les communicateurs bénévoles pour La majorité présidentielle, Noutoua Youdé n'a pas cité de nom selon le type de candidat. Seulement, il voit, primo: «ceux qui ont été et qui veulent être à nouveau». Ces derniers sont le genre d'hommes politiques qui, dit-il, refusent de mourir. Ils ont été «biberonnés» à l'ordre ancien qu'ils ont «servi avec zèle». Le Ddc dit de ces derniers qu'ils ne peuvent pas se départir des réflexes induits par le parti unique. Secundo : «ceux qui sont en mission, venus à la politique pour se faire beaucoup d'argent ». Ceux-ci, selon l'ex-député Udpci (Union pour la démocratie et pour la paix), ont exécuté les ordres de l'Occident. Ils ont supprimé les bus des étudiants, réduit de moitié les salaires des fonctionnaires, vendu tout à un franc symbolique. Dans cette catégorie, M. Noutoua fustige «des gens qui ont servi des ordres et qui ont failli mettre fin à notre âme d'espérance». Et puis, dans la 3è classe, il met les «essuie-glace». Ce sont ces candidats qui plus tard, a ironisé le Ddc, raconteront à leurs petits enfants qu'ils ont été candidat contre «un candidat historique». Le député conclut : «ceux que l'on peut considérer comme des outsiders virtuels n'ont pas de place dans cette élection. Personne ne peut s'amuser à choisir un candidat qui ne peut aller loin».
L'invité a été Interrogé sur son «inconstance» ou ses «trahisons». Pourquoi avoir démissionné du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ensuite de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) ? Et, déposé ses valises au Rassemblement pour le progrès, le partage et la paix (Rpp) de Laurent Dona Fologo. «Je n'ai pas choisi Mabri Toikeusse président de l'Udpci», a-t-il tenu à préciser. Il a soutenu, dit-il, Paul Akoto Yao, président intérimaire suite au décès du général Robert Guéï, fondateur dudit parti. M. Noutoua, qui se dit réaliste, estime être dans sa logique en militant au Rpp dont il a conseillé le président du temps où celui-ci était secrétaire général par intérim du Pdci. Pour ce qui est de son nouvel allié, auquel il était opposé avant la signature de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo), Célestin Noutoua Youdé dit qu'il l'a toujours soutenu : « Je n'ai véritablement pas combattu Laurent Gbagbo ». A l'avènement de l'Apo, lui et d'autres cadres de Danané, explique-t-il, ont décidé de garantir un mieux être à leur région. Ainsi, ils ont choisi celui qui peut garantir cet espoir à la région des montagnes, et particulièrement à Zouan-houein. C'est ainsi, qu'il dit avoir été nommé coordonnateur du Congrès national de la résistance et la démocratie (Cnrd), puis Ddc du candidat Laurent Gbagbo. L'ex-président du groupe parlementaire Udpci jure avoir aidé le Front populaire ivoirien à faire passer « ses » lois à l'Assemblée nationale.
Bidi Ignace
Le député Célestin Noutoua Youdé, directeur départemental de campagne de Laurent Gbagbo à Zouan-Hounien, distingue selon lui trois types d'adversaires face à son candidat. Invité jeudi au Petit-déjeuner des mardis, une tribune d'échanges initiée par les communicateurs bénévoles pour La majorité présidentielle, Noutoua Youdé n'a pas cité de nom selon le type de candidat. Seulement, il voit, primo: «ceux qui ont été et qui veulent être à nouveau». Ces derniers sont le genre d'hommes politiques qui, dit-il, refusent de mourir. Ils ont été «biberonnés» à l'ordre ancien qu'ils ont «servi avec zèle». Le Ddc dit de ces derniers qu'ils ne peuvent pas se départir des réflexes induits par le parti unique. Secundo : «ceux qui sont en mission, venus à la politique pour se faire beaucoup d'argent ». Ceux-ci, selon l'ex-député Udpci (Union pour la démocratie et pour la paix), ont exécuté les ordres de l'Occident. Ils ont supprimé les bus des étudiants, réduit de moitié les salaires des fonctionnaires, vendu tout à un franc symbolique. Dans cette catégorie, M. Noutoua fustige «des gens qui ont servi des ordres et qui ont failli mettre fin à notre âme d'espérance». Et puis, dans la 3è classe, il met les «essuie-glace». Ce sont ces candidats qui plus tard, a ironisé le Ddc, raconteront à leurs petits enfants qu'ils ont été candidat contre «un candidat historique». Le député conclut : «ceux que l'on peut considérer comme des outsiders virtuels n'ont pas de place dans cette élection. Personne ne peut s'amuser à choisir un candidat qui ne peut aller loin».
L'invité a été Interrogé sur son «inconstance» ou ses «trahisons». Pourquoi avoir démissionné du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci), ensuite de l'Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci) ? Et, déposé ses valises au Rassemblement pour le progrès, le partage et la paix (Rpp) de Laurent Dona Fologo. «Je n'ai pas choisi Mabri Toikeusse président de l'Udpci», a-t-il tenu à préciser. Il a soutenu, dit-il, Paul Akoto Yao, président intérimaire suite au décès du général Robert Guéï, fondateur dudit parti. M. Noutoua, qui se dit réaliste, estime être dans sa logique en militant au Rpp dont il a conseillé le président du temps où celui-ci était secrétaire général par intérim du Pdci. Pour ce qui est de son nouvel allié, auquel il était opposé avant la signature de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo), Célestin Noutoua Youdé dit qu'il l'a toujours soutenu : « Je n'ai véritablement pas combattu Laurent Gbagbo ». A l'avènement de l'Apo, lui et d'autres cadres de Danané, explique-t-il, ont décidé de garantir un mieux être à leur région. Ainsi, ils ont choisi celui qui peut garantir cet espoir à la région des montagnes, et particulièrement à Zouan-houein. C'est ainsi, qu'il dit avoir été nommé coordonnateur du Congrès national de la résistance et la démocratie (Cnrd), puis Ddc du candidat Laurent Gbagbo. L'ex-président du groupe parlementaire Udpci jure avoir aidé le Front populaire ivoirien à faire passer « ses » lois à l'Assemblée nationale.
Bidi Ignace