Minutepolitique.net - La société civile réclame à cor et à cri le report du délai prescrit pour la gestion du contentieux électoral. Les femmes, Dr Marie Paule Kodjo, présidente du COFEMCI-REPC en tête, ont ajouté leur voix au concert.
La présidente de la Coordination des femmes de Côte d’Ivoire pour les élections et pour la reconstruction post-crise (COFEMCI –REPC), Dr Marie Paule Kodjo a demandé à la CEI, lundi à l’hôtel du District, de reporter le délai du contentieux électoral qui a pris officiellement fin le 26 décembre dernier. ‘’Le pourcentage de cas litigieux non encore traités est important. Nous lançons un appel à la Commission électorale indépendante (CEI) afin qu’elle reporte le délai prévu pour la gestion du contentieux d’un mois. Si nous voulons des élections apaisées, il faut donner la possibilité au maximum de personnes de régulariser leur situation et figurer sur les listes électorales définitives. Le contentieux doit être vidé pour que le scrutin soit populaire et permette à la Côte d’Ivoire de sortir définitivement de la crise’’, interpelle-t-elle Beugré Mambé. Après avoir fait un rapport détaillé des activités du groupe 3 de la société civile, réunissant 72 associations féminines chapeautées par la COFEMCI. Dans le cadre de la sensibilisation des populations à l’affichage des listes électorales provisoires et de la gestion du contentieux. Du 14 au 24 décembre 2009, en effet, des équipes ont été envoyées dans les régions du Worodougou, des Lacs, du Fromager, du Moyen Comoé et du Bas Sassandra, ainsi que dans des communes de la ville d’Abidjan, pour sensibiliser les populations sur le processus de sortie de crise et assister les pétitionnaires concernés par le contentieux. Les équipes conduites par 17 coordonnateurs départementaux et des superviseurs ont sillonné des villes et villages de Gagnoa, Yamoussoukro, Zuénoula, Tiébissou, Mankono, Séguéla, Vavoua, Soubré, Abengourou, Bouaflé, Oumé, Koumasi, Attécoubé etc. Si l’on met fin au traitement des cas litigieux conformément au programme établi, mentionne le rapport, ce sont des milliers d’Ivoiriens qui seront injustement exclus du processus électoral. Selon Dr Marie Paule Kodjo, les difficultés sont innombrables sur le terrain et il faut nécessairement en tenir compte. Surtout que la grève des greffiers et des personnels de sous préfecture a beaucoup retardé la délivrance des documents indispensables au traitement des cas litigieux. Sur le sujet, la présidente du COFEMCI interpelle les autorités judiciaires sur le fait que leurs services soutirent jusqu’à 15000 FCFA aux usagers pour un certificat de nationalité. Aussi pense-t-elle qu’il faut rapprocher les points de gestion du contentieux des populations et trouver une alternative pour les pétitionnaires qui n’ont aucune pièce des parents. Pour contribuer plus efficacement à la réussite du processus de paix, les femmes réunies au sein de la COFEMCI-REPC lancent par ailleurs un appel aux bailleurs de fonds, afin qu’ils les assistent davantage sur le plan matériel et financier. Soulignant que ses collaboratrices ont travaillé dans des conditions difficiles, parfois sans moyens de déplacement, Dr Marie Paule Kodjo a réaffirmé l’engagement ‘’des femmes à jouer leur partition dans le processus de paix.’’
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La présidente de la Coordination des femmes de Côte d’Ivoire pour les élections et pour la reconstruction post-crise (COFEMCI –REPC), Dr Marie Paule Kodjo a demandé à la CEI, lundi à l’hôtel du District, de reporter le délai du contentieux électoral qui a pris officiellement fin le 26 décembre dernier. ‘’Le pourcentage de cas litigieux non encore traités est important. Nous lançons un appel à la Commission électorale indépendante (CEI) afin qu’elle reporte le délai prévu pour la gestion du contentieux d’un mois. Si nous voulons des élections apaisées, il faut donner la possibilité au maximum de personnes de régulariser leur situation et figurer sur les listes électorales définitives. Le contentieux doit être vidé pour que le scrutin soit populaire et permette à la Côte d’Ivoire de sortir définitivement de la crise’’, interpelle-t-elle Beugré Mambé. Après avoir fait un rapport détaillé des activités du groupe 3 de la société civile, réunissant 72 associations féminines chapeautées par la COFEMCI. Dans le cadre de la sensibilisation des populations à l’affichage des listes électorales provisoires et de la gestion du contentieux. Du 14 au 24 décembre 2009, en effet, des équipes ont été envoyées dans les régions du Worodougou, des Lacs, du Fromager, du Moyen Comoé et du Bas Sassandra, ainsi que dans des communes de la ville d’Abidjan, pour sensibiliser les populations sur le processus de sortie de crise et assister les pétitionnaires concernés par le contentieux. Les équipes conduites par 17 coordonnateurs départementaux et des superviseurs ont sillonné des villes et villages de Gagnoa, Yamoussoukro, Zuénoula, Tiébissou, Mankono, Séguéla, Vavoua, Soubré, Abengourou, Bouaflé, Oumé, Koumasi, Attécoubé etc. Si l’on met fin au traitement des cas litigieux conformément au programme établi, mentionne le rapport, ce sont des milliers d’Ivoiriens qui seront injustement exclus du processus électoral. Selon Dr Marie Paule Kodjo, les difficultés sont innombrables sur le terrain et il faut nécessairement en tenir compte. Surtout que la grève des greffiers et des personnels de sous préfecture a beaucoup retardé la délivrance des documents indispensables au traitement des cas litigieux. Sur le sujet, la présidente du COFEMCI interpelle les autorités judiciaires sur le fait que leurs services soutirent jusqu’à 15000 FCFA aux usagers pour un certificat de nationalité. Aussi pense-t-elle qu’il faut rapprocher les points de gestion du contentieux des populations et trouver une alternative pour les pétitionnaires qui n’ont aucune pièce des parents. Pour contribuer plus efficacement à la réussite du processus de paix, les femmes réunies au sein de la COFEMCI-REPC lancent par ailleurs un appel aux bailleurs de fonds, afin qu’ils les assistent davantage sur le plan matériel et financier. Soulignant que ses collaboratrices ont travaillé dans des conditions difficiles, parfois sans moyens de déplacement, Dr Marie Paule Kodjo a réaffirmé l’engagement ‘’des femmes à jouer leur partition dans le processus de paix.’’
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