2009 s’annonçait pourtant comme l’année des élections, notamment la Présidentielle. Les Ivoiriens, et même la Communauté internationale qui accompagne le processus, avaient espoir que cette échéance aurait bel et bien lieu cette année, précisément le 29 novembre. Après cinq reports successifs, tous aspiraient enfin à l’organisation d’élections ouvertes, justes, transparentes et équitables, qui ouvriraient certainement les portes d’une Côte d’Ivoire nouvelle, définitivement plongée dans la paix, le développement et la prospérité.
Mais hélas ! C’est avec tristesse que les Ivoiriens voient leur pays entrer dans une nouvelle année sans ces élections. Cela, par la simple volonté de Laurent Gbagbo et du FPI. Le chef de l’Etat et son parti, à travers des micmacs ici et là, ont encore réussi à empêcher la tenue de ces échéances en cette année 2009. Laurent Gbagbo est allé jusqu’à renier, pour la troisième fois, sa propre signature, apposée le 14 mai 2009, sur le décret fixant la date du 29 novembre comme celle de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle. Et pour justifier cela, celui qui se fait appeler « fils des élections » n’a eu qu’une phrase à la bouche : « si on ne va pas aux élections, ça fait quoi ?». Une boutade qui traduisait nettement sa ferme volonté de ne pas aller à ces élections. Et cela s’est bien illustré dans les faits, avec le refus de signer certains décrets devant permettre d’accélérer le processus. Sur le plan pécuniaire, Laurent Gbagbo n’a cessé de peser de son poids pour enfreindre aux décaissements des mannes financières à mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et des structures impliquées dans l’organisation de ces échéances.
Et le comble est que, durant l’année 2009, pendant qu’il appelait à aller « vite, vite, vite » aux élections, Laurent Gbagbo n’a cessé d’inciter en sous-main, ses partisans à batailler énergiquement pour son report. Il est coutumier de constater dans la démarche de Gbagbo, que ses militants ne disent rien d’autre que ce qu’il (Gbagbo) pense en réalité. Pascal Affi N’Guessan, Charles Blé Goudé, Geneviève Bro Grébé, Gervais Coulibaly, Mamadou Koulibaly... tous ont donc manœuvré activement dans ce sens. Et chaque fois que la date du 29 novembre se précisait, le régime FPI sortait sa traditionnelle formule : « le désarmement avant les élections ».
Aujourd’hui, avec la fixation de la période de février-mars, l’on se demande encore quel sort Gbagbo et le FPI réservent aux Ivoiriens.
Diawara Samou
Mais hélas ! C’est avec tristesse que les Ivoiriens voient leur pays entrer dans une nouvelle année sans ces élections. Cela, par la simple volonté de Laurent Gbagbo et du FPI. Le chef de l’Etat et son parti, à travers des micmacs ici et là, ont encore réussi à empêcher la tenue de ces échéances en cette année 2009. Laurent Gbagbo est allé jusqu’à renier, pour la troisième fois, sa propre signature, apposée le 14 mai 2009, sur le décret fixant la date du 29 novembre comme celle de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle. Et pour justifier cela, celui qui se fait appeler « fils des élections » n’a eu qu’une phrase à la bouche : « si on ne va pas aux élections, ça fait quoi ?». Une boutade qui traduisait nettement sa ferme volonté de ne pas aller à ces élections. Et cela s’est bien illustré dans les faits, avec le refus de signer certains décrets devant permettre d’accélérer le processus. Sur le plan pécuniaire, Laurent Gbagbo n’a cessé de peser de son poids pour enfreindre aux décaissements des mannes financières à mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante (CEI) et des structures impliquées dans l’organisation de ces échéances.
Et le comble est que, durant l’année 2009, pendant qu’il appelait à aller « vite, vite, vite » aux élections, Laurent Gbagbo n’a cessé d’inciter en sous-main, ses partisans à batailler énergiquement pour son report. Il est coutumier de constater dans la démarche de Gbagbo, que ses militants ne disent rien d’autre que ce qu’il (Gbagbo) pense en réalité. Pascal Affi N’Guessan, Charles Blé Goudé, Geneviève Bro Grébé, Gervais Coulibaly, Mamadou Koulibaly... tous ont donc manœuvré activement dans ce sens. Et chaque fois que la date du 29 novembre se précisait, le régime FPI sortait sa traditionnelle formule : « le désarmement avant les élections ».
Aujourd’hui, avec la fixation de la période de février-mars, l’on se demande encore quel sort Gbagbo et le FPI réservent aux Ivoiriens.
Diawara Samou