ABIDJAN - Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé jeudi soir que 2010 serait "l'années des élections", alors que le scrutin présidentiel censé mettre un terme à la crise née d'un putsch manqué
en 2002 a été sans cesse reporté depuis 2005.
"2010 sera l'année des élections générales", présidentielle et législatives, a-t-il déclaré dans un message de voeux pour le Nouvel an diffusé par la télévision publique.
"Nous savons de façon certaine que dans deux mois nous aurons les élections", a-t-il insisté.
Lors d'une réunion le 3 décembre à Ouagadougou, M. Gbagbo et les autres principaux dirigeants ivoiriens ont fixé la tenue de la présidentielle pour "fin février-début mars 2010".
Depuis lors, un nouveau retard est survenu, avec la prolongation jusqu'au 6 janvier du traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire. La Commission électorale indépendante (CEI) a toutefois affirmé que ce délai "n'entame en rien" le calendrier.
"Les étapes les plus délicates du processus électoral sont derrière nous", a estimé le chef de l'Etat, appelant à la "sérénité" alors que la "fébrilité gagne toute la classe politique et la société" avec des grèves récentes.
Ajournée six fois depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à sortir le pays de la crise née en septembre 2002 avec l'éclatement d'une rébellion qui contrôle depuis cette date le nord du pays.
en 2002 a été sans cesse reporté depuis 2005.
"2010 sera l'année des élections générales", présidentielle et législatives, a-t-il déclaré dans un message de voeux pour le Nouvel an diffusé par la télévision publique.
"Nous savons de façon certaine que dans deux mois nous aurons les élections", a-t-il insisté.
Lors d'une réunion le 3 décembre à Ouagadougou, M. Gbagbo et les autres principaux dirigeants ivoiriens ont fixé la tenue de la présidentielle pour "fin février-début mars 2010".
Depuis lors, un nouveau retard est survenu, avec la prolongation jusqu'au 6 janvier du traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire. La Commission électorale indépendante (CEI) a toutefois affirmé que ce délai "n'entame en rien" le calendrier.
"Les étapes les plus délicates du processus électoral sont derrière nous", a estimé le chef de l'Etat, appelant à la "sérénité" alors que la "fébrilité gagne toute la classe politique et la société" avec des grèves récentes.
Ajournée six fois depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à sortir le pays de la crise née en septembre 2002 avec l'éclatement d'une rébellion qui contrôle depuis cette date le nord du pays.