Dans l`entrevue que nous avons eue le week-end avec le révérend pasteur Ediémou, il fait le point du récent pèlerinage des chrétiens célestes au Bénin et jette un regard " spirituel " sur l`actualité politique nationale, marquée par la tenue des élections.
Quels ont été les temps forts du pèlerinage que vous venez d`effectuer à Sémé, au Bénin?
Le pèlerinage de 2009 a été exceptionnel. Dieu nous a encore une fois démontré qu`on peut s`appuyer sur lui. En effet, le très révérend pasteur Benoît Agbaossi avait été donné pour mort.
En tant que proche collaborateur, nous savions qu`il vivait. Tout le monde était convaincu qu`il ne pouvait officier cette année, et qu`il ne pouvait donner l`onction. Même des fidèles de la Côte d`Ivoire qui devaient être avec moi ont douté. Le plus grand cadeau du Seigneur, c`est que le très révérend pasteur était bien vivant. En main de maître, il a officié le culte. Il a donné la communion ; il a donné l`onction. Aussi avons-nous été visités par deux chefs d`Etat : le président de la République centrafricaine, notre devancier, François Bozizé, chrétien céleste, et le président Yayi Boni du Bénin. La joie de la Côte d`Ivoire, c`est que parmi les trois pasteurs qui devaient aller les accueillir, il y avait le pasteur Ediémou. Papa Agbaossi, pour montrer qu`il était bien vivant, a donné lui-même, une onction spéciale, au Président Bozizé qui est aujourd`hui, Supérieur évangéliste. Après la prédication faite par Papa Agbaossi, c`est Ediémou qui a fait la prière sur la prédication. A la messe de minuit (24 décembre), c`est le pasteur mondial qui a donné la bénédiction. A la messe du 25 décembre, il a demandé au pasteur Ediémou de donner la bénédiction à tous les pèlerins, avant que lui-même ne vienne prier sur des objets que nous allons utiliser en 2010.
Vous étiez à Iméko, au Nigeria. On dit que vous y êtes allés sur la pointe des pieds…
(Rires). C`est à nous que le prophète a parlé. Il nous a dit qu`avant d`aller en pèlerinage à Sémé, nous devons aller à Iméko nous incliner sur sa tombe. Cette fois-ci, nous avons dit que la Côte d`Ivoire devait être unie. Les fidèles du Bénin et ceux du Nigeria doivent être ensemble pour notre pays. J`accepte la présidence de Kanon. Mais il doit savoir que je suis chef du diocèse. C`est celui qui est consacré à Dieu qui dirige une église. L`administration peut être dirigée par un laïc engagé. Je considère Kanon comme un laïc engagé, président de l`administration de l`église.
Oshoffa a deux femmes. Sa première femme, c`est le Bénin. Il a épousé une deuxième femme, le Nigeria. Ediémou est de la maman du Bénin. Kanon et Zagadou sont de la maman du Nigeria. Mais en Côte d`Ivoire nous devons être unis. Avant notre départ, le directeur des cultes, Yao Noël, a reçu Kanon et moi. Il a été décidé qu`arrivé au Bénin Kanon devait aller saluer Papa Agbaossi, et au Nigeria, je devais aller saluer Papa Emmanuel.
Les choses se sont-elles passées comme prévues ?
Non. Alors que j`étais au Bénin, mon responsable de la communication a fait un communiqué dans lequel il a invité les fidèles à aller à Imeko. Ce qui a créé un flou. Connaissant l`église, j`ai demandé quels sont ceux qui voulaient me rejoindre au Bénin. Sur les 7 cars, trois ont opté pour le Bénin.
Selon vous, pourquoi le chargé de communication de la paroisse a pu donner une telle information ?
C`est cela qu`on appelle judas. C`est une trahison. Quand je me suis aperçu depuis le Bénin, je l`ai appelé, il m`a dit que je lui ai laissé entendre qu`on devait aller à Iméko. Et c`est là que j`ai compris. Et c`est grave. La Côte d`Ivoire entière connaît ma position. Pour moi, il y a anguille sous roche.
De quelle anguille parlez-vous ?
Nous voulons aller à la paix. Quand grâce à la Rti qui est sur le bouquet, j`ai vu l`élément, j`ai téléphoné à Abidjan à certains de mes proches collaborateurs. Ils étaient nombreux à vouloir aller au Bénin. Pour moi, c`était l`essentiel. J`ai demandé aux fidèles de payer entre 20 et 25 mille. Le reste, j`en fais mon affaire. La Côte d`Ivoire ne doit jamais avoir honte. Ce qui a été fait. Je suis allé à Iméko le 22 décembre pour mettre ma maison à la disposition de Mme Makawé. Je suis allé à Iméko comme le prophète Oshoffa me l`a recommandé. Je n`y suis pas allé sur la pointe des pieds. J`ai laissé des consignes aux vigiles. Je leur ai dit que seul le Supérieur Kanon Luc avait droit à ma chambre, y compris Mme Makawé. Les autres fidèles ivoiriens peuvent occuper les chambres du bas. Je suis allé à Iméko, conformément à ce que mon patron spirituel m`a enseigné. Si vous n`avez pas de patron spirituel, vous naviguez dans le faux. La preuve, le président Bozizé, après les deux jours au Bénin, est allé s`incliner sur la tombe du prophète, à Iméko. Cela montre qu`Ediémou est dans le vrai.
Nombre de vos fidèles sont cette fois-ci allés à Iméko. Trahison ? Peut-être. Mais ne faut-il pas écouter cette volonté populaire ?
C`est peut-être vrai. Mais, nous disons, plus le mensonge est gros, plus on y croit. Nous n`avons jamais dit qu`il faut aller à Iméko pour le pèlerinage. Le prophète a dit qu`avant d`aller au pèlerinage, il faut aller s`incliner sur sa tombe. C`est un enseignement que je donne. Je dis, et je répète, le siège du christianisme céleste est au Bénin. Devant le représentant du chef de l`Etat, à la fête de la moisson, nous avons lu la constitution de notre église. On dit: " the name of the church is : église christianisme céleste ". Le prophète voulait montrer que l`église est née dans la partie francophone. J`ai été le premier chargé de paroisse dans le monde francophone. Il m`a donné ce rituel en français. Les gens ont obligé Papa Agbaossi à me dégrader. Pensant que je vais lui en vouloir. Non. Quand un maître te frappe, c`est une bénédiction devant Dieu. Papa Agbaossi m`a mis à l`épreuve pour voir ma soumission. L`église, c`est la soumission devant l`autorité. Aujourd`hui, il m`a rhabillé et m`a donné plus de pouvoir. Entre le matériel et le spirituel, j`ai fait mon choix : c`est le spirituel. Le pèlerinage sur la tombe du prophète à Iméko se fait permanemment. Le pèlerinage en lieu saint, ce sont les 24 et 25 décembre, à Porto-Novo.
Quels engagements avez-vous pris devant Narcisse Kuyo, chef de Cabinet du Président de la République, avec Kanon, à la récente fête de la moisson, au point où ce dernier parle de faux bond à Iméko ?
Le pamphlet que nous avons édité là. (Il nous montre un exemplaire). Samuel Oshoffa, Papa Agbaossi, Emmanuel Oshoffa et Ediémou. De moi, Kanon a dit que je suis humble. Pour avoir accepté toutes les sanctions à moi infligées. Il a même dit qu`il n`avait plus peur de se rendre au Bénin. Ce sont eux qui m`on fait faux bond. Mon chargé de communication vient d`arriver officiellement au Nigeria pour la première fois. Je n`avais pas de secret avec lui. Il était le chef du diocèse de Papa Agbaossi, avant qu`il ne me cède la place. Je n`ai pas fait de faux bond. Au contraire, c`est moi qui ai été humilié. Lorsque Papa Agbaossi me téléphone, je le passe à mon chargé de communication. Il était mieux placé pour savoir que Papa Agbaossi est vivant.
Avez-vous revu votre responsable de communication depuis votre retour ?
Non. Je lui ai téléphoné pour qu`il me ramène tous les documents concernant l`église. Quant à Kanon, on s`est téléphoné, mais il est actuellement occupé par son travail. Nous nous parlerons.
Homme de Dieu, pouvez-vous dire si oui, les élections auront lieu cette année ?
Dieu a fini son plan. Tout est accompli. C`est l`homme qui doit tout faire pour se mettre dans le plan de Dieu. Si en allant aux élections, Dieu sait qu`il n`y aura pas une crise plus profonde, alors les élections auront lieu cette année. Je l`avais déjà dit. Pour moi, les élections doivent se tenir en octobre, après la coupe du monde et le cinquantenaire pour respecter le cycle normal de notre constitution. On a déjà dépensé beaucoup d`argent. Si c`est pour revenir à la case départ, il vaut mieux aller doucement pour régler définitivement les problèmes qui restent. L`an 2010, c`est l`année des élections. C`est sûr et certain. Mais le temps appartient à Dieu. Il faut qu`on s`asseye, le Président de la République, le Premier ministre, les opérateurs techniques, les leaders politiques et religieux, pour dire, c`est quand ? Une fois d`accord, qu`on ne trouve plus à redire. On ne dépassera pas 2010. C`est le mois et le jour qu`il faut voir. J`ai peur qu`on parle de février ou mars.
Vos vœux pour 2010 ?
Une Côte d`Ivoire, unie, fraternelle et solidaire sous la bannière du Dieu unique. Je demande aux Ivoiriens de ne pas oublier Dieu. Pas en parole, mais dans les actes. Les hommes politiques doivent aller vers les religieux permanemment. Le musulman doit écouter ce que le coran ordonne. Le chrétien doit s`appuyer sur la bible. Sainte année à tous les Ivoiriens. Bonne année à tous les leaders religieux. Bonne année spéciale au chef de l`Etat et à son Premier ministre. Nous les remettons tous aux mains de Dieu, y compris ceux qu`on n`a pas pu citer, pour diverses raisons.
Réalisée par : Tché Bi Tché
Quels ont été les temps forts du pèlerinage que vous venez d`effectuer à Sémé, au Bénin?
Le pèlerinage de 2009 a été exceptionnel. Dieu nous a encore une fois démontré qu`on peut s`appuyer sur lui. En effet, le très révérend pasteur Benoît Agbaossi avait été donné pour mort.
En tant que proche collaborateur, nous savions qu`il vivait. Tout le monde était convaincu qu`il ne pouvait officier cette année, et qu`il ne pouvait donner l`onction. Même des fidèles de la Côte d`Ivoire qui devaient être avec moi ont douté. Le plus grand cadeau du Seigneur, c`est que le très révérend pasteur était bien vivant. En main de maître, il a officié le culte. Il a donné la communion ; il a donné l`onction. Aussi avons-nous été visités par deux chefs d`Etat : le président de la République centrafricaine, notre devancier, François Bozizé, chrétien céleste, et le président Yayi Boni du Bénin. La joie de la Côte d`Ivoire, c`est que parmi les trois pasteurs qui devaient aller les accueillir, il y avait le pasteur Ediémou. Papa Agbaossi, pour montrer qu`il était bien vivant, a donné lui-même, une onction spéciale, au Président Bozizé qui est aujourd`hui, Supérieur évangéliste. Après la prédication faite par Papa Agbaossi, c`est Ediémou qui a fait la prière sur la prédication. A la messe de minuit (24 décembre), c`est le pasteur mondial qui a donné la bénédiction. A la messe du 25 décembre, il a demandé au pasteur Ediémou de donner la bénédiction à tous les pèlerins, avant que lui-même ne vienne prier sur des objets que nous allons utiliser en 2010.
Vous étiez à Iméko, au Nigeria. On dit que vous y êtes allés sur la pointe des pieds…
(Rires). C`est à nous que le prophète a parlé. Il nous a dit qu`avant d`aller en pèlerinage à Sémé, nous devons aller à Iméko nous incliner sur sa tombe. Cette fois-ci, nous avons dit que la Côte d`Ivoire devait être unie. Les fidèles du Bénin et ceux du Nigeria doivent être ensemble pour notre pays. J`accepte la présidence de Kanon. Mais il doit savoir que je suis chef du diocèse. C`est celui qui est consacré à Dieu qui dirige une église. L`administration peut être dirigée par un laïc engagé. Je considère Kanon comme un laïc engagé, président de l`administration de l`église.
Oshoffa a deux femmes. Sa première femme, c`est le Bénin. Il a épousé une deuxième femme, le Nigeria. Ediémou est de la maman du Bénin. Kanon et Zagadou sont de la maman du Nigeria. Mais en Côte d`Ivoire nous devons être unis. Avant notre départ, le directeur des cultes, Yao Noël, a reçu Kanon et moi. Il a été décidé qu`arrivé au Bénin Kanon devait aller saluer Papa Agbaossi, et au Nigeria, je devais aller saluer Papa Emmanuel.
Les choses se sont-elles passées comme prévues ?
Non. Alors que j`étais au Bénin, mon responsable de la communication a fait un communiqué dans lequel il a invité les fidèles à aller à Imeko. Ce qui a créé un flou. Connaissant l`église, j`ai demandé quels sont ceux qui voulaient me rejoindre au Bénin. Sur les 7 cars, trois ont opté pour le Bénin.
Selon vous, pourquoi le chargé de communication de la paroisse a pu donner une telle information ?
C`est cela qu`on appelle judas. C`est une trahison. Quand je me suis aperçu depuis le Bénin, je l`ai appelé, il m`a dit que je lui ai laissé entendre qu`on devait aller à Iméko. Et c`est là que j`ai compris. Et c`est grave. La Côte d`Ivoire entière connaît ma position. Pour moi, il y a anguille sous roche.
De quelle anguille parlez-vous ?
Nous voulons aller à la paix. Quand grâce à la Rti qui est sur le bouquet, j`ai vu l`élément, j`ai téléphoné à Abidjan à certains de mes proches collaborateurs. Ils étaient nombreux à vouloir aller au Bénin. Pour moi, c`était l`essentiel. J`ai demandé aux fidèles de payer entre 20 et 25 mille. Le reste, j`en fais mon affaire. La Côte d`Ivoire ne doit jamais avoir honte. Ce qui a été fait. Je suis allé à Iméko le 22 décembre pour mettre ma maison à la disposition de Mme Makawé. Je suis allé à Iméko comme le prophète Oshoffa me l`a recommandé. Je n`y suis pas allé sur la pointe des pieds. J`ai laissé des consignes aux vigiles. Je leur ai dit que seul le Supérieur Kanon Luc avait droit à ma chambre, y compris Mme Makawé. Les autres fidèles ivoiriens peuvent occuper les chambres du bas. Je suis allé à Iméko, conformément à ce que mon patron spirituel m`a enseigné. Si vous n`avez pas de patron spirituel, vous naviguez dans le faux. La preuve, le président Bozizé, après les deux jours au Bénin, est allé s`incliner sur la tombe du prophète, à Iméko. Cela montre qu`Ediémou est dans le vrai.
Nombre de vos fidèles sont cette fois-ci allés à Iméko. Trahison ? Peut-être. Mais ne faut-il pas écouter cette volonté populaire ?
C`est peut-être vrai. Mais, nous disons, plus le mensonge est gros, plus on y croit. Nous n`avons jamais dit qu`il faut aller à Iméko pour le pèlerinage. Le prophète a dit qu`avant d`aller au pèlerinage, il faut aller s`incliner sur sa tombe. C`est un enseignement que je donne. Je dis, et je répète, le siège du christianisme céleste est au Bénin. Devant le représentant du chef de l`Etat, à la fête de la moisson, nous avons lu la constitution de notre église. On dit: " the name of the church is : église christianisme céleste ". Le prophète voulait montrer que l`église est née dans la partie francophone. J`ai été le premier chargé de paroisse dans le monde francophone. Il m`a donné ce rituel en français. Les gens ont obligé Papa Agbaossi à me dégrader. Pensant que je vais lui en vouloir. Non. Quand un maître te frappe, c`est une bénédiction devant Dieu. Papa Agbaossi m`a mis à l`épreuve pour voir ma soumission. L`église, c`est la soumission devant l`autorité. Aujourd`hui, il m`a rhabillé et m`a donné plus de pouvoir. Entre le matériel et le spirituel, j`ai fait mon choix : c`est le spirituel. Le pèlerinage sur la tombe du prophète à Iméko se fait permanemment. Le pèlerinage en lieu saint, ce sont les 24 et 25 décembre, à Porto-Novo.
Quels engagements avez-vous pris devant Narcisse Kuyo, chef de Cabinet du Président de la République, avec Kanon, à la récente fête de la moisson, au point où ce dernier parle de faux bond à Iméko ?
Le pamphlet que nous avons édité là. (Il nous montre un exemplaire). Samuel Oshoffa, Papa Agbaossi, Emmanuel Oshoffa et Ediémou. De moi, Kanon a dit que je suis humble. Pour avoir accepté toutes les sanctions à moi infligées. Il a même dit qu`il n`avait plus peur de se rendre au Bénin. Ce sont eux qui m`on fait faux bond. Mon chargé de communication vient d`arriver officiellement au Nigeria pour la première fois. Je n`avais pas de secret avec lui. Il était le chef du diocèse de Papa Agbaossi, avant qu`il ne me cède la place. Je n`ai pas fait de faux bond. Au contraire, c`est moi qui ai été humilié. Lorsque Papa Agbaossi me téléphone, je le passe à mon chargé de communication. Il était mieux placé pour savoir que Papa Agbaossi est vivant.
Avez-vous revu votre responsable de communication depuis votre retour ?
Non. Je lui ai téléphoné pour qu`il me ramène tous les documents concernant l`église. Quant à Kanon, on s`est téléphoné, mais il est actuellement occupé par son travail. Nous nous parlerons.
Homme de Dieu, pouvez-vous dire si oui, les élections auront lieu cette année ?
Dieu a fini son plan. Tout est accompli. C`est l`homme qui doit tout faire pour se mettre dans le plan de Dieu. Si en allant aux élections, Dieu sait qu`il n`y aura pas une crise plus profonde, alors les élections auront lieu cette année. Je l`avais déjà dit. Pour moi, les élections doivent se tenir en octobre, après la coupe du monde et le cinquantenaire pour respecter le cycle normal de notre constitution. On a déjà dépensé beaucoup d`argent. Si c`est pour revenir à la case départ, il vaut mieux aller doucement pour régler définitivement les problèmes qui restent. L`an 2010, c`est l`année des élections. C`est sûr et certain. Mais le temps appartient à Dieu. Il faut qu`on s`asseye, le Président de la République, le Premier ministre, les opérateurs techniques, les leaders politiques et religieux, pour dire, c`est quand ? Une fois d`accord, qu`on ne trouve plus à redire. On ne dépassera pas 2010. C`est le mois et le jour qu`il faut voir. J`ai peur qu`on parle de février ou mars.
Vos vœux pour 2010 ?
Une Côte d`Ivoire, unie, fraternelle et solidaire sous la bannière du Dieu unique. Je demande aux Ivoiriens de ne pas oublier Dieu. Pas en parole, mais dans les actes. Les hommes politiques doivent aller vers les religieux permanemment. Le musulman doit écouter ce que le coran ordonne. Le chrétien doit s`appuyer sur la bible. Sainte année à tous les Ivoiriens. Bonne année à tous les leaders religieux. Bonne année spéciale au chef de l`Etat et à son Premier ministre. Nous les remettons tous aux mains de Dieu, y compris ceux qu`on n`a pas pu citer, pour diverses raisons.
Réalisée par : Tché Bi Tché
