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Politique Publié le lundi 4 janvier 2010 | Notre Voie

Gnamien Yao aux ivoiriens des Etats-Unis : “C’est Gbagbo qui fera respecter la Côte D’ivoire à l’extérieur”

«En politique, il n’y a pas «essayer voir». On ne devient pas chef dans une république parce qu’on a beaucoup d’argent ou parce qu’on peut frapper tout le monde, où encore, parce qu’on a la possibilité lever une armée pour soumettre les autres. On devient plutôt chef à partir des vertus qu’on a. Or des vertus peuvent naître même dans une minorité. Un groupe ethnique minoritaire peut avoir en son sein quelqu’un dont le comportement peut emmener la majorité à le choisir comme chef». C’est par ces propos pleins de sens que l’ancien ministre Gnamien Yao, cadre du PDCI a présenté la problématique du débat en Côte d’Ivoire aujourd’hui, devant ses compatriotes des Etats-Unis lors du séjour qu’il effectue en ce moment dans cette partie du monde, dans le cadre de l’installation des directeurs de campagne du candidat Laurent Gbagbo à l’étranger. Le ministre Gnamien qui a profité de son passage à New York pour investir l’un des plus grands mouvements de la diaspora «Femmes Ivoiriennes pour Laurent Gbagbo/USA (FILG USA)» et présenter son représentant dans le pays de l’oncle Sam, a insisté au cours des nombreuses rencontres qu’il a eues dans les Etats de New York, Philadelphie et Washington avec la communauté ivoirienne, sur les raisons qui forcent, même les plus sceptiques à voter Laurent Gbagbo pour les élections présidentielles à venir : «Moi je suis un militant pur et dur du PDCI d’Houphouet-Boigny, je veux parler du vrai PDCI et non de son Duplicata, mais je dis que l’homme capable aujourd’hui, qui fera que la Côte d’Ivoire sera respectée de l’extérieur, est bien Laurent Gbagbo». Mais pourquoi, bon sang, tant de cadres de partis politiques autres que celui du candidat Gbagbo se mettent-ils aujourd’hui au-devant de ceux-là mêmes qui mobilisent pour lui ? Pour répondre aux soucis de certains qui ne comprendraient pas cette démarche et qui osent même pousser plus loin le pion pour les accuser de vendus, l’ancien ministre des PME reste fidèle à une logique très indiscutable à tous égards : «L’entraîneur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, qu’il soit de l’Africa, de l’Asec ou du Stella, ne se passera pas de Didier Drogba sous prétexte qu’il ne joue pas dans son équipe à lui. S’il est vraiment pour le bonheur de ce pays, cet entraîneur est obligé d’aligner ce gagneur, malgré la jalousie et les pleurs des autres joueurs locaux. Ce sont les joueurs valables qu’un entraîneur choisit pour conduire son équipe à la victoire. Mais aussi, ce n’est pas parce que les joueurs de l’Africa, de l’Asec ou du Stella n’ont pas trouvé leurs noms dans l’ossature finale de l’équipe qu’ils doivent tirer en l’air». C’est pourquoi pour GNAMIEN Yao, «c’est une façon de prendre des raccourcis aujourd’hui quand des gens traitent de vendus tous ceux qui reconnaissent objectivement et en toute lucidité la valeur d’un candidat d’un autre parti». «D’ailleurs, a-t-il relevé, à cette allure, tous les cadres ivoiriens seront tous des vendus car ils sont nombreux qui ont compris que, qu’on soit du FPI, du RDR où du PDCI, le seul à sélectionner pour ce seul poste de Président, c’est bien Laurent Gbagbo. Ce qui est en jeu ici, c’est bien la défense de notre pays», insistera-t-il avant de préciser que «la Côte d’Ivoire est menacée dans son existence. Il s’agit bel et bien aujourd’hui d’une lutte de David contre Goliath ; il faut que David gagne absolument. Et pour gagner ce combat contre ce super tout-puissant qu’est Goliath, il nous reste une seule arme : L’intelligence qui commande un rassemblement autour d’un icône que le FPI a si généreusement donné et qui n’est autre que Laurent Gbagbo». S.E.M. Gnamien rappellera d’ailleurs que cette stratégie qui consiste à rassembler toutes les forces politiques autour de soi face à ce même genre de danger, n’est pas une première pour notre pays. «Déjà en 1950, dira-t-il, Houphouet avait réussi à rassembler autour de lui, les Dignan Bailly, Sékou Sanogo, Kouamé Benzene pour travailler dans l’union et la paix pour le progrès de la Côte d’Ivoire. On n’avait pas parlé de vendus. C’est pourquoi, depuis septembre 2002, date à laquelle les attributs de la souveraineté de notre pays ont été détruits, le tableau qui a prévalu en 1950 devrait absolument ressurgir pour exiger de nous un autre pacte républicain autour de quelqu’un qui est foncièrement courageux et qui ne nous a pas abandonnés dans les griffes de l’agresseur extérieur pour se sauver et sauver ses plus proches seulement».

A ses compatriotes de la diaspora qu’il considère à juste titre comme des oiseaux, le ministre Gnamien demandera de ne jamais chercher à scier l’arbre que représente la Côte d’Ivoire, le seul et unique point de chute qu’ils ont car pour lui, si la Côte d’ivoire disparaît, leur existence n’a plus de sens à l’extérieur. «Ne jetez pas des missiles sur votre propre pays tant par la parole que par le comportement et n’oubliez surtout pas de rappeler à la communauté internationale que la liberté est la même partout», leur a-t-il conseillé partout où il est passé présenter M. Druid Charles le Directeur De Campagne du candidat Laurent Gbagbo nommé pour les Etats-Unis d’Amérique.

Correspondance particulière à NewYork
Mathieu Bouabré
mattbouabre@yahoo.com
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