De l'houphouétisme au gbagboïsme : L'étrange destin de la Côte d'Ivoire : “Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité” de Gbagbo est une illusion
Regard sur les chapelles politiques du PDCI-RDA et du FPI
Les formations politiques appartiennent à des chapelles qui déteignent sur leurs militants à travers leur éducation et leurs attitudes et comportements dans leur action sur le milieu. La chapelle du PDCI-RDA est celle qui se soucie de promouvoir la culture de la Paix. Elle n'admet pas que ses dirigeants aient droit de vie et de mort sur des militants qu'ils enverraient à l'abattoir pour défendre leurs causes. L'encadré ci-après résume l'attitude des responsables du RHDP, prolongement du PDC-RDA, qui réfléchit l'éducation et la culture politique que ces partenaires politiques souhaitent pour construire une "démocratie apaisée" en Côte d'Ivoire.
La chapelle de l'Houphouétisme du PDCI-RDA
Etre Houphouétiste, c'est se laisser conduire par l'esprit de Houphouët. Ce sont ceux-là qui sont fils et filles de HOUPHOUËT. L'esprit de Houphouët ne fait pas et ne peut faire bon ménage avec ceux qui prônent la violence. Un Houphouétiste n'a pas peur des violents. Ce sont les violents qui redoutent cet esprit car la non-violence est la force la plus puissante pour vaincre la haine et le totalitarisme. L'Esprit houphouétiste fait de vous un Ivoirien poussé par un Esprit citoyen, l'Esprit de la Charité, par l'Esprit de l'Amour, de la Confraternité.
Puisque nous sommes enfants de HOUPHOUËT, nous sommes aussi ses héritiers, à la seule condition d'être avec lui, dans son projet humaniste. Car HOUPHOUËT est un transhumain. Or être transhumain, c'est se mettre dans une disposition d'esprit pour construire une société dans laquelle les citoyens partagent l'idée selon laquelle " leur bonheur dépend de celui des autres, que l'espèce humaine ne vivra que rassemblée et pacifique".
Si quelqu'un veut servir la Côte d'Ivoire dans l'Esprit houphouétiste, qu'il renonce donc à la culture de la haine et de la violence et qu'il suive les héritiers de Houphouët pour bâtir un pays de fraternité et d'hospitalité. L'encadré ci-après est en phase avec ce que devrait être le houphouétiste autour des leaders actuels du RHDP.
Le credo des pères fondateurs et des leaders du RHDP
Nous constatons avec bonheur que l'attitude de nos dirigeants, ceux du RHDP, se situe dans le prolongement de l'héritage des pères fondateurs du PDCI-RDA. Cette attitude a été déclinée récemment par Marc Koffi en cinq points.
Premièrement. Les personnes Bédié et Ouattara ne sont pas sorties du néant pour être ce qu'elles sont aujourd'hui. Leur comportement résulte d'une éducation donnée au cœur de la cellule familiale où le respect de la gérontocratie et de la vie humaine est de rigueur. Ils ne sauraient perpétrer des actes qui allaient contre la mesure et le bon sens.
Deuxièmement. Leurs cursus scolaires, universitaires et professionnels, tant en Côte d'Ivoire qu'en France et aux Etats-Unis, les placent immanquablement dans le giron des leaders d'opinion cultivés et civilisés. Des lors, des actes de vandalisme sont proscrits de leur vision, de leur quotidien, et de leurs projets pour leurs concitoyens.
Troisièmement. Ils ont été à la bonne école politique : celle du Président Houphouët-Boigny, ce grand homme, que le Général De Gaulle a qualifié de cerveau politique de premier ordre. Quand on a côtoyé de telles sommités, On devrait s'évertuer à copier ce qu'ils ont fait, à défaut de faire mieux qu'eux. A savoir, privilégier le dialogue, la concertation, le don de soi, cultiver le sens du partage et l'humanisme, entre autres vertus.
Quatrièmement. Les présidents du PDCI et du RDR sont de purs produits de la philosophie du président Houphouët-Boigny que les hommes appellent communément l'houphouétisme. Fondé sur le respect de la vie humaine. On ne voit donc pas comment ces deux disciples peuvent donner dans la violence. C'est pourquoi ils donnent l'impression qu'ils se plaisent et se complaisent dans le tango que les Refondateurs et leur chef imposent à la Côte d'Ivoire.
Cinquièmement. Lorsqu'on a, en face de soi, une bête politique pour laquelle la vie ne vaut rien, un politicien qui se rebelle contre un peuple dont il tire son pouvoir, quelqu'un pour qui tuer est un principe de gouvernement et de gouvernance, on se garde de le braver sans stratégie véritable. On se rappelle, comme si c'était hier, les tueries de mars 2004 qui ont fait officiellement un peu plus de 120 morts. Quand on sait qu'une simple marche donne lieu à une hécatombe, il faut être un leader fou pour faire marcher ses militants dans la rue.
Notre pays ne trouvera la voie du développement que si nous cultivons et partageons les valeurs et les symboles forts et républicains de l'Houphouétisme à inculquer aux générations actuelles et à celles de demain ? Dans cette optique, pourquoi ne pas faire en sorte que pour la génération présente et à venir, nos futurs leaders soient ce que Gandhi fut pour l'Inde, De Gaulle pour la France, George Washington pour les Etats-Unis d'Amérique, Mandela pour l'Afrique du Sud, etc. Nous avons besoin de tels baobabs historiques en qui les Ivoiriens se reconnaîtraient pour avoir inspiré, créé et porté la Côte d'Ivoire à un niveau de rayonnement international.
La chapelle du FPI et le Gbagboïsme
Le FPI est une formation politique de gauche dont le passé manque d'épaisseur historique. Il se nourrit à l'idéologie des partis politiques de gauche de l'Europe qui a séduit ses dirigeants.
L'héritage spécifique qu'il laisse pour le moment au pays, s'il en a, est léger à l'heure où il se débat pour nous "organiser". Il oublie de sa stratosphère, que son savoir-faire en matière de gestion de l'Etat manque de consistance. Nombreux sont parmi ses plus hauts dirigeants, ceux qui ont été propulsés promptement à un très haut degré de responsabilité, sans expérience préalable, et qui sont condamnés à être des Sisyphe. Les leçons de la gauche ivoirienne sont tout de même utiles et méritent, en ce sens d'être capitalisées par ceux à qui l'expérience a enseigné le sens de la mesure pour faire avancer une société. Car ses insuccès sont aussi nôtres, tout comme ceux du PDCI-RDA étaient les leurs, pour nous aider à mutualiser positivement nos erreurs.
Le Gbagboïsme antithèse de l'houphouétisme
Etre Gbagboïste ; c'est se laisser conduire par l'esprit de Gbagbo. L'esprit de Gbagbo ne fait pas et ne peut faire bon ménage avec ceux qui prônent Paix. Un Gbagboïste est con-naturellement violents. Les disciples de Gbagbo sont des héritiers de l'esprit de Kragbé Gnangbé comme Gbagbo lui-même le réclame. Ils s'expriment avec la machette et tout ce qui peut faire couler le sang. Ils sont adeptes du double langage et leur signature n'a aucune valeur selon les circonstances. Tous les moyens, y compris l'élimination physique de l'adversaire politique sont utiles. Comme Attila, ils détruisent tout sur leur passage, y compris les plus belles œuvres au service des citoyens. Ils monnaient tout et se moquent des valeurs qui prônent la Paix car "on ne mange pas la paix". La non-violence est leur totem pour semer la haine le totalitarisme et la discorde. L'Esprit Gbagboïste est anti-citoyen. Il produit des militants antirépublicains et antidémocrates. Avec un tel esprit, on ne peut pas cultiver l'Esprit de la Charité, l'Esprit de l'Amour, l'esprit de la Confraternité.
Tel est l'esprit du Gbagboïsme et de ses héritiers. Suivez les anciens et actuels dirigeants de la FESCI et des militants de la FESCI et vous comprendrez pourquoi la démocratie a disparu de l'espace universitaire et scolaire, pourquoi nous avons eu la guerre, pourquoi le FPI ne peut pas construire la démocratie en Côte d'Ivoire, et pourquoi "Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité" de Gbagbo est une illusion, un mythe que le FPI a déjà vendu et veut revendre aux ivoiriens.
LE FUAP
Regard sur les chapelles politiques du PDCI-RDA et du FPI
Les formations politiques appartiennent à des chapelles qui déteignent sur leurs militants à travers leur éducation et leurs attitudes et comportements dans leur action sur le milieu. La chapelle du PDCI-RDA est celle qui se soucie de promouvoir la culture de la Paix. Elle n'admet pas que ses dirigeants aient droit de vie et de mort sur des militants qu'ils enverraient à l'abattoir pour défendre leurs causes. L'encadré ci-après résume l'attitude des responsables du RHDP, prolongement du PDC-RDA, qui réfléchit l'éducation et la culture politique que ces partenaires politiques souhaitent pour construire une "démocratie apaisée" en Côte d'Ivoire.
La chapelle de l'Houphouétisme du PDCI-RDA
Etre Houphouétiste, c'est se laisser conduire par l'esprit de Houphouët. Ce sont ceux-là qui sont fils et filles de HOUPHOUËT. L'esprit de Houphouët ne fait pas et ne peut faire bon ménage avec ceux qui prônent la violence. Un Houphouétiste n'a pas peur des violents. Ce sont les violents qui redoutent cet esprit car la non-violence est la force la plus puissante pour vaincre la haine et le totalitarisme. L'Esprit houphouétiste fait de vous un Ivoirien poussé par un Esprit citoyen, l'Esprit de la Charité, par l'Esprit de l'Amour, de la Confraternité.
Puisque nous sommes enfants de HOUPHOUËT, nous sommes aussi ses héritiers, à la seule condition d'être avec lui, dans son projet humaniste. Car HOUPHOUËT est un transhumain. Or être transhumain, c'est se mettre dans une disposition d'esprit pour construire une société dans laquelle les citoyens partagent l'idée selon laquelle " leur bonheur dépend de celui des autres, que l'espèce humaine ne vivra que rassemblée et pacifique".
Si quelqu'un veut servir la Côte d'Ivoire dans l'Esprit houphouétiste, qu'il renonce donc à la culture de la haine et de la violence et qu'il suive les héritiers de Houphouët pour bâtir un pays de fraternité et d'hospitalité. L'encadré ci-après est en phase avec ce que devrait être le houphouétiste autour des leaders actuels du RHDP.
Le credo des pères fondateurs et des leaders du RHDP
Nous constatons avec bonheur que l'attitude de nos dirigeants, ceux du RHDP, se situe dans le prolongement de l'héritage des pères fondateurs du PDCI-RDA. Cette attitude a été déclinée récemment par Marc Koffi en cinq points.
Premièrement. Les personnes Bédié et Ouattara ne sont pas sorties du néant pour être ce qu'elles sont aujourd'hui. Leur comportement résulte d'une éducation donnée au cœur de la cellule familiale où le respect de la gérontocratie et de la vie humaine est de rigueur. Ils ne sauraient perpétrer des actes qui allaient contre la mesure et le bon sens.
Deuxièmement. Leurs cursus scolaires, universitaires et professionnels, tant en Côte d'Ivoire qu'en France et aux Etats-Unis, les placent immanquablement dans le giron des leaders d'opinion cultivés et civilisés. Des lors, des actes de vandalisme sont proscrits de leur vision, de leur quotidien, et de leurs projets pour leurs concitoyens.
Troisièmement. Ils ont été à la bonne école politique : celle du Président Houphouët-Boigny, ce grand homme, que le Général De Gaulle a qualifié de cerveau politique de premier ordre. Quand on a côtoyé de telles sommités, On devrait s'évertuer à copier ce qu'ils ont fait, à défaut de faire mieux qu'eux. A savoir, privilégier le dialogue, la concertation, le don de soi, cultiver le sens du partage et l'humanisme, entre autres vertus.
Quatrièmement. Les présidents du PDCI et du RDR sont de purs produits de la philosophie du président Houphouët-Boigny que les hommes appellent communément l'houphouétisme. Fondé sur le respect de la vie humaine. On ne voit donc pas comment ces deux disciples peuvent donner dans la violence. C'est pourquoi ils donnent l'impression qu'ils se plaisent et se complaisent dans le tango que les Refondateurs et leur chef imposent à la Côte d'Ivoire.
Cinquièmement. Lorsqu'on a, en face de soi, une bête politique pour laquelle la vie ne vaut rien, un politicien qui se rebelle contre un peuple dont il tire son pouvoir, quelqu'un pour qui tuer est un principe de gouvernement et de gouvernance, on se garde de le braver sans stratégie véritable. On se rappelle, comme si c'était hier, les tueries de mars 2004 qui ont fait officiellement un peu plus de 120 morts. Quand on sait qu'une simple marche donne lieu à une hécatombe, il faut être un leader fou pour faire marcher ses militants dans la rue.
Notre pays ne trouvera la voie du développement que si nous cultivons et partageons les valeurs et les symboles forts et républicains de l'Houphouétisme à inculquer aux générations actuelles et à celles de demain ? Dans cette optique, pourquoi ne pas faire en sorte que pour la génération présente et à venir, nos futurs leaders soient ce que Gandhi fut pour l'Inde, De Gaulle pour la France, George Washington pour les Etats-Unis d'Amérique, Mandela pour l'Afrique du Sud, etc. Nous avons besoin de tels baobabs historiques en qui les Ivoiriens se reconnaîtraient pour avoir inspiré, créé et porté la Côte d'Ivoire à un niveau de rayonnement international.
La chapelle du FPI et le Gbagboïsme
Le FPI est une formation politique de gauche dont le passé manque d'épaisseur historique. Il se nourrit à l'idéologie des partis politiques de gauche de l'Europe qui a séduit ses dirigeants.
L'héritage spécifique qu'il laisse pour le moment au pays, s'il en a, est léger à l'heure où il se débat pour nous "organiser". Il oublie de sa stratosphère, que son savoir-faire en matière de gestion de l'Etat manque de consistance. Nombreux sont parmi ses plus hauts dirigeants, ceux qui ont été propulsés promptement à un très haut degré de responsabilité, sans expérience préalable, et qui sont condamnés à être des Sisyphe. Les leçons de la gauche ivoirienne sont tout de même utiles et méritent, en ce sens d'être capitalisées par ceux à qui l'expérience a enseigné le sens de la mesure pour faire avancer une société. Car ses insuccès sont aussi nôtres, tout comme ceux du PDCI-RDA étaient les leurs, pour nous aider à mutualiser positivement nos erreurs.
Le Gbagboïsme antithèse de l'houphouétisme
Etre Gbagboïste ; c'est se laisser conduire par l'esprit de Gbagbo. L'esprit de Gbagbo ne fait pas et ne peut faire bon ménage avec ceux qui prônent Paix. Un Gbagboïste est con-naturellement violents. Les disciples de Gbagbo sont des héritiers de l'esprit de Kragbé Gnangbé comme Gbagbo lui-même le réclame. Ils s'expriment avec la machette et tout ce qui peut faire couler le sang. Ils sont adeptes du double langage et leur signature n'a aucune valeur selon les circonstances. Tous les moyens, y compris l'élimination physique de l'adversaire politique sont utiles. Comme Attila, ils détruisent tout sur leur passage, y compris les plus belles œuvres au service des citoyens. Ils monnaient tout et se moquent des valeurs qui prônent la Paix car "on ne mange pas la paix". La non-violence est leur totem pour semer la haine le totalitarisme et la discorde. L'Esprit Gbagboïste est anti-citoyen. Il produit des militants antirépublicains et antidémocrates. Avec un tel esprit, on ne peut pas cultiver l'Esprit de la Charité, l'Esprit de l'Amour, l'esprit de la Confraternité.
Tel est l'esprit du Gbagboïsme et de ses héritiers. Suivez les anciens et actuels dirigeants de la FESCI et des militants de la FESCI et vous comprendrez pourquoi la démocratie a disparu de l'espace universitaire et scolaire, pourquoi nous avons eu la guerre, pourquoi le FPI ne peut pas construire la démocratie en Côte d'Ivoire, et pourquoi "Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité" de Gbagbo est une illusion, un mythe que le FPI a déjà vendu et veut revendre aux ivoiriens.
LE FUAP