Le conseillé spécial du Premier ministre, chargé des relations avec les partis politiques, Mamadou Traoré, a rencontré, lundi dernier, à Boundiali, la chefferie traditionnelle, les représentants des partis politiques, les leaders d’ opinion et d’ autres membres de la société civile. Au centre des échanges de l’envoyé de Guillaume Soro avec ses interlocuteurs, il était question du processus électoral en cours depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou (A.P.O) en mars 2007. Selon Mamadou Traoré, «l’ A.P.O a enregistré beaucoup d’avancées significatives à savoir le redéploiement de l’administration, la tenue des audiences foraines, l’enrôlement et l’identification des populations. L’affichage de la liste électorale provisoire et très bientôt la tenue des élections.» Pour ce faire, Mamadou Traoré a demandé que « la chefferie traditionnelle fasse des prières et des bénédictions pour que l’ A.P.O aille jusqu’ à son terme et que cela fait partie des conditions pour la tenue d’élections libres et apaisées en Cote d’Ivoire ». Cependant, il a indiqué aux représentant des partis politiques, de considérer l’ A.P.O comme une chance. Aux dires du « chargé de mission » de Guillaume Soro, « l’ A.P.O est une opportunité et une chance pour les partis politiques ivoiriens. Qu’ils s’en servent et peuvent s’en servir pour battre campagne sur tout le territoire national. Pour preuve, certains partis politiques battent campagne du Sud au Nord en passant par le Centre en toute tranquillité ». Cette opportunité qu’offre l’ A.P.O aux partis politiques, doit leur permettre de se faire élire en toute quiétude et avec plus de crédibilité. Raison pour laquelle, l’orateur du jour a informé les représentants des partis politiques que « l’ A.P.O est un instrument qui leur permet de contrôler le déroulement du processus électoral jusqu’à sa fin ». Le conseillé spécial du Premier ministre a invité les chefs traditionnels et les représentants des partis politiques à être des messagers de paix auprès de leurs populations et de leurs militants. « Faites leur comprendre l’intérêt de notre pays à organiser des élections apaisées, justes, libres et transparentes », a-t-il conseillé. Cette campagne de sensibilisation a débuté, lundi dernier, à Boundiali et s’étendra sur toute l’étendue de la zone Centre, Nord et Ouest (CNO) et dans la partie sud du pays.
Mian KIDJO, correspondant régional.
Mian KIDJO, correspondant régional.