Monsieur le porte-parole adjoint de la Cei, le contentieux sur la liste électorale provisoire est quasiment achevé. Mais il reste le problème non résolu de plus de 20.000 personnes qui devraient être ré-enrôlées. Comment cette équation sera-t-elle résolue ?
Cette question est effectivement une préoccupation majeure de la Cei. Nous le disons toujours, nous sommes pour un processus inclusif. Nous ne travaillons pas pour exclure des Ivoiriens de la liste électorale. Car pour nous, autant tous ceux qui n`ont pas le droit de figurer sur la liste électorale doivent être extirpés de celle-ci autant tous ceux qui ont le droit d`y figurer doivent l`être.
Pour répondre à votre question, je dirai qu`il s`agit de personnes qui se sont rendues dans les centres de collecte, qui se sont fait enrôler et qui sont retournées chez elles avec un récépissé qui atteste qu`elles se sont soumises à l`opération. Maintenant, il se trouve qu`après les traitements et croisements, ces personnes n`apparaissent pas sur la liste électorale. Parce que des erreurs techniques se sont glissées lors de la transcription sur les formulaires. Nous avons estimé que ces personnes ne sont pas responsables de ce qui est transcrit sur les formulaires et qu`en ce qui les concerne, un ré-enrôlement s`impose.
Mais qui est responsable ?
C`est un travail d`équipe, un travail à la chaîne. Mais dans le cadre de l`enrôlement, le dernier à prendre le formulaire d`identification avant de le rentrer dans la machine est l`agent-valise de Sagem. C`est lui qui est tenu de vérifier si le formulaire a été convenablement rempli. Mais dans tous les cas, on ne peut pas laisser ces personnes qui sont un peu plus de 20.000 en marge du processus électoral. Nous avons le devoir de tout mettre en œuvre pour que celles-ci soient ré-enrôlées. Nous sommes déjà sur le terrain, nos agents sont déjà en place, les agents de l`Ins aussi. Ne manquent à l`appel que les agents de Sagem pour commencer le travail. C`est un fait que nous déplorons parce qu`il nous fait perdre quelque chose que nous n`avons pas, le temps.
C`est une opération qui devrait démarrer depuis la mi-décembre. Aujourd`hui début janvier, peut-on encore la gérer ?
Oui, c`est possible parce que c`est une opération qui va s`étendre sur une semaine ou dix jours tout au plus. Mais il urge que Sagem désigne à présent ses agents et les rende disponibles sur le terrain pour faire le travail. Sagem doit absolument faire diligence.
Sagem réclame justement de l`argent à l`Etat avant de s`exécuter
C`est un problème qui n`est pas nouveau. Sagem, vous le savez, a signé un contrat avec l`Etat, directement.
Mais l`Etat a-t-il donné ses engagements ?
Je crois qu`un contrat a été signé qui oblige Sagem à accomplir un travail dans un délai précis. Ce travail a-t-il été fait, bien fait et toujours fait comme il se doit ?
Y a-t-il un problème financier ?
Ce n`est pas nouveau. Sagem a toujours posé des problèmes financiers. Mais nous disons qu`il est urgent que l`opération de ré-enrôlement démarre. Nous avons déjà indiqué que la Cei n`hésitera pas à dénoncer publiquement toutes les entraves qui sont faites au processus.
Nos superviseurs, nos commissaires locaux sont sur le terrain et n`attendent plus que les agents de Sagem pour commencer le ré-enrôlement. C`est une opération qui ne va pas s`étendre à tout le monde. Ce n`est pas un ré-enrôlement général qui s`adresse à tous ceux qui n`ont pu se faire enrôler dans les délais. On connaît la liste des personnes concernées par cette opération, elles sont déjà identifiées. Après le ré-enrôlement, ces 20.000 personnes viendront rejoindre les autres qui figurent déjà sur la liste électorale.
Tout devrait donc aller très vite
Tout devrait pouvoir aller comme sur des rails en effet. Nous avons les données, nous allons commencer le travail de validation dans les centres de coordination pour avoir la liste électorale définitive. Et à partir de là, tout ira comme sur des roulettes. Les élections sont tenables fin février début mars.
Propos recueillis par AKWABA SAINT CLAIR
Cette question est effectivement une préoccupation majeure de la Cei. Nous le disons toujours, nous sommes pour un processus inclusif. Nous ne travaillons pas pour exclure des Ivoiriens de la liste électorale. Car pour nous, autant tous ceux qui n`ont pas le droit de figurer sur la liste électorale doivent être extirpés de celle-ci autant tous ceux qui ont le droit d`y figurer doivent l`être.
Pour répondre à votre question, je dirai qu`il s`agit de personnes qui se sont rendues dans les centres de collecte, qui se sont fait enrôler et qui sont retournées chez elles avec un récépissé qui atteste qu`elles se sont soumises à l`opération. Maintenant, il se trouve qu`après les traitements et croisements, ces personnes n`apparaissent pas sur la liste électorale. Parce que des erreurs techniques se sont glissées lors de la transcription sur les formulaires. Nous avons estimé que ces personnes ne sont pas responsables de ce qui est transcrit sur les formulaires et qu`en ce qui les concerne, un ré-enrôlement s`impose.
Mais qui est responsable ?
C`est un travail d`équipe, un travail à la chaîne. Mais dans le cadre de l`enrôlement, le dernier à prendre le formulaire d`identification avant de le rentrer dans la machine est l`agent-valise de Sagem. C`est lui qui est tenu de vérifier si le formulaire a été convenablement rempli. Mais dans tous les cas, on ne peut pas laisser ces personnes qui sont un peu plus de 20.000 en marge du processus électoral. Nous avons le devoir de tout mettre en œuvre pour que celles-ci soient ré-enrôlées. Nous sommes déjà sur le terrain, nos agents sont déjà en place, les agents de l`Ins aussi. Ne manquent à l`appel que les agents de Sagem pour commencer le travail. C`est un fait que nous déplorons parce qu`il nous fait perdre quelque chose que nous n`avons pas, le temps.
C`est une opération qui devrait démarrer depuis la mi-décembre. Aujourd`hui début janvier, peut-on encore la gérer ?
Oui, c`est possible parce que c`est une opération qui va s`étendre sur une semaine ou dix jours tout au plus. Mais il urge que Sagem désigne à présent ses agents et les rende disponibles sur le terrain pour faire le travail. Sagem doit absolument faire diligence.
Sagem réclame justement de l`argent à l`Etat avant de s`exécuter
C`est un problème qui n`est pas nouveau. Sagem, vous le savez, a signé un contrat avec l`Etat, directement.
Mais l`Etat a-t-il donné ses engagements ?
Je crois qu`un contrat a été signé qui oblige Sagem à accomplir un travail dans un délai précis. Ce travail a-t-il été fait, bien fait et toujours fait comme il se doit ?
Y a-t-il un problème financier ?
Ce n`est pas nouveau. Sagem a toujours posé des problèmes financiers. Mais nous disons qu`il est urgent que l`opération de ré-enrôlement démarre. Nous avons déjà indiqué que la Cei n`hésitera pas à dénoncer publiquement toutes les entraves qui sont faites au processus.
Nos superviseurs, nos commissaires locaux sont sur le terrain et n`attendent plus que les agents de Sagem pour commencer le ré-enrôlement. C`est une opération qui ne va pas s`étendre à tout le monde. Ce n`est pas un ré-enrôlement général qui s`adresse à tous ceux qui n`ont pu se faire enrôler dans les délais. On connaît la liste des personnes concernées par cette opération, elles sont déjà identifiées. Après le ré-enrôlement, ces 20.000 personnes viendront rejoindre les autres qui figurent déjà sur la liste électorale.
Tout devrait donc aller très vite
Tout devrait pouvoir aller comme sur des rails en effet. Nous avons les données, nous allons commencer le travail de validation dans les centres de coordination pour avoir la liste électorale définitive. Et à partir de là, tout ira comme sur des roulettes. Les élections sont tenables fin février début mars.
Propos recueillis par AKWABA SAINT CLAIR