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Politique Publié le samedi 9 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Election présidentielle 2010 : Gbagbo, la paix par la guerre / Bédié, la paix par la paix

L'histoire est une science qui s'accommode difficilement avec la précipitation. Alors que les Occidentaux nous ont fait croire que le premier homme est d'origine blanche, les travaux récents du sénégalais Cheick Anta Diop viennent de démentir cette thèse en démontrant, preuve à l'appui, que le premier des hommes est bien d'origine noire. Sur la révolution française, deux historiens d'obédiences politiques différentes, Jean-Jaurès (Gauche) et Jules Michelet (Droite) affirment pour le premier, que la révolution française est due à la grande pauvreté du peuple quand le second écrit que la cause de cet évènement majeur s'explique par la trop grande richesse de la bourgeoisie. Ces deux thèses, qui semblent pourtant contradictoires parce qu'opposées, sont en fait complémentaires. Ce constat tire sa source dans le temps qui a permis avec le temps, et ceci, sur la base de l'évolution de cette révolution d'en comprendre les raisons profondes. On pourrait alors se demander à quoi répond cette précipitation de l'historien Gbagbo de se prononcer sur un fait récent qui n'a pas encore fini de livrer tous ses secrets ? Cette précipitation ne répond-elle pas au besoin pour le FPI de se dédouaner, une manière d'étouffer ou de travestir l'histoire qui, avec le temps, à coup sûr, livrera la vérité que l'on a toujours cachée aux Ivoiriens ? Seulement voilà, en attendant ce moment, le temps a fini par rattraper ses auteurs, lesquels auteurs aujourd'hui acteurs de la politique tentent par tous les moyens de devancer ce procès de l'histoire afin d'en orienter le cours. Il suffit pour cela de dénombrer les écrits des patriotes depuis le début de cette crise. Comment peut-on être impartial lorsque l'on est à la fois auteur et acteur ? Comment peut-on être objectif et éviter de falsifier l'histoire lorsque d'acteur de l'histoire, l'on devient subitement l'auteur de cette même histoire ? Le dernier livre Côte d'Ivoire : Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité, livre-programme de l'historien Laurent Gbagbo, candidat aux prochaines échéances électorales, est un tissu de contrevérités et de contradictions flagrantes. Contrairement à Laurent GBAGBO qui affirme dans son livre que le parti unique serait la cause de cette guerre, il faut le dire haut et fort, que le FPI et ses alliés, en exacerbant les velléités tribales, en ressuscitant certains faits historiques douloureux de notre histoire dans le but de semer la division, en exploitant l'ignorance, le manque de culture politique et l'indigence de nos populations et en développement les manœuvres de toutes sortes, et autres intrigues pour la conquête du pouvoir, sont ceux-là mêmes qui ont fait le lit de la guerre. En effet, des pays comme le Bénin, le Mali, le Togo, le Burkina et même le Ghana, etc. qui ont eux aussi connu le parti unique, ne sont cependant pas passés par une rébellion et une guerre pour arriver à la démocratie. Pour mieux comprendre cette dernière crise qui vient de frapper notre pays, il faut remonter en 1990 avec le retour au multipartisme suivi de la violence verbale de l'opposition et particulièrement du FPI, la création de la FESCI, ce bras séculier de l'opposition qui s'illustrera par la violence, la défiance vis-à-vis de l'autorité et la déviance, puis en 1993, avec la mort du président Houphouët-Boigny et le jeu trouble du FPI quant à l'application de la constitution dans son article 11 (constitution derrière laquelle il se réfugie aujourd'hui), en 1994 avec la création du RDR appuyé par le FPI et enfin, en 1995, le boycott actif de triste mémoire. L'année 1999 n'est que la résultante de tous ces évènements conjugués et qui débouchera sur un coup d'Etat salué par le FPI. En bon disciple du président Houphouët-Boigny, et grâce à sa grande sagesse, le Président Bédié, fort heureusement, a évité que la Côte d'Ivoire ne bascule dans la violence à partir d'affrontements qui auraient débouché inévitablement, comme c'est le cas aujourd'hui avec Gbagbo, sur la guerre et le sang. 1999 sera le départ de cette escalade d'instabilité qui se poursuivra jusqu'à nos jours. Et si l'on concède à Gbagbo que l'une des causes de ce coup d'Etat est la guerre des héritiers, il faudrait aussi ajouter que l'une des raisons, et non des moindres, réside dans le désir obsessionnel pour le pouvoir, d'une classe politique (FPI), favorable à une alternance tribale et ethnique. Quoi de plus étonnant quand certains barons de ce parti, en l'occurrence l'ancien ministre de la Défense, affirme que Bédié était le seul à n'avoir pas vu venir le putsch, non sans avoir confessé le travail de manipulation de l'armée auquel ils s'étaient livrés quelque temps auparavant. La question de l'ivoirité ne saurait être la cause principale mais bien un épiphénomène qui servira de justificatif pour expliquer ce complot. D'ailleurs, l'évolution de la transition et " les élections de 2000 " expliquent ce constat. Le début de la lutte entre l'ouest et le nord a commencé depuis cette phase de la transition. Alors que l'on pensait que cette lutte allait prendre fin après l'organisation des élections, voilà qu'elle reprendra de plus belle en septembre 2002 pour s'achever avec les accords de Ouaga qui célèbreront le partage du pouvoir entre ces deux groupes. Ces accords sont significatifs de ce que si les uns (Ouest) ont remporté la première manche, les seconds (Nord) sont sortis victorieux de la deuxième. Ce pacte qui ressemble trait pour trait à un fait historique connu, à savoir la capitulation des troupes françaises face aux troupes allemandes, est en réalité perçu par les vaincus (les Refondateurs) comme une stratégie pour gagner du temps afin de porter à l'autre, le moment venu, l'estocade finale. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la déclaration du candidat Laurent Gbagbo, qui affirma après le dépôt de sa candidature, que le désarmement se fera par les armes après les élections. Il s'agit-là d'une forme plus subtile pour les refondateurs de refuser leur reddition. Alors, question : L'APO pour les refondateurs est-il un accord de paix ou un repli tactique pour reprendre au moment propice les hostilités? Il est clair que les déclarations quotidiennes et les comportements du camp présidentiel invitent à croire que si Laurent Gbagbo remportait par miracle ces élections, la guerre reprendra, mais cette fois-ci, avec un avantage certain pour les vaincus d'hier qui, entre-temps, se seront réarmés et mieux préparés. (C'est ainsi qu'il faut interpréter la place de choix qu'occupe l'armée dans le livre-programme notamment en ses chapitres IV 3-1, IV 3-2, IV 3-3, IV 3-4, IV 3-5, IV 3-6 où il nous parle de rendre plus efficaces la gendarmerie et la police, de construire un outil de défense et de sécurité nationale, de réorganiser l'outil de défense, d'équiper l'armée et assurer la formation des hommes et élargir les bases de la coopération militaire). C'est un fait culturel qu'il faut reconnaître à une partie de la population de notre pays. A la vérité, les Ivoiriens, petit à petit, commencent, si ce n'est déjà fait, à comprendre les raisons objectives du coup d'Etat de 1999. Les nominations dans tous les corps de métier et les pratiques quotidiennes des nouveaux maîtres ne confirment-elles pas ce constat : à un problème politique, l'on a trouvé comme solution la voie du tribalisme, de l'ethnicisme, du régionalisme, du népotisme et du clientélisme. Avec les refondateurs, la Côte d'Ivoire inaugurera une ère nouvelle ou l'appartenance régionale, tribale et partisane prime sur la compétence. Pour les nouveaux maîtres, la démocratie passe par une alternance tribale. Le discours du candidat Laurent Gbagbo, alors président de la République, lors de sa visite dans le Guébié, est assez éloquent et évocateur. Le défi de la revanche vient d'être relevé d'où l'appel à cesser les pleurs et à sécher les larmes. Pour en arriver-là, que de compromissions, d'alliances et de mésalliances ! C'est ce qui explique au niveau du FPI cette confusion effrayante entre la fin prise comme la finalité. Ce sera la plus grosse erreur du FPI. La politique n'est-telle pas une solution aux problèmes qui se posent à une société? Gbagbo, lui, aura choisi la mauvaise solution en mettant le tribalisme au départ et à la fin de son combat politique. Loin d'être un combat idéologique, la lutte du FPI aura été plutôt tribale. La confirmation nous est donnée tous les jours par le FPI dans sa quête de conquête de l'électorat baoulé et dioula. (Les deux groupes font l'objet de sollicitations diverses et permanentes par ce parti qui n'hésite point à multiplier les actions de charme, électrification, financement du pèlerinage etc.. nomination des cadres dont le dernier est la nomination de COULIBALY Malick). A preuve, tous les observateurs s'accordent à dire que les prochaines élections seront hautement tribales. C'est ce qui explique donc au niveau du FPI l'absence d'un véritable programme de gouvernement, d'un projet de société réaliste, d'une vision politique capable de prévenir les conflits liés à la transition militaro-civile ou militaro-FPI. Gbagbo n'a-t-il pas qualifié ces élections de calamiteuses et reconnu à son corps défendant la naïveté dont il a fait preuve tout au long de cette crise ? Cette absence de programme s'illustrera par la distribution à profusion des Préfectures, sous-préfectures, communes rurales, etc. Cette absence s'expliquera également par la superposition d'autres entités (hautes autorités nationales de développement) sur celles existantes créées par lui-même (les Conseils Généraux). C'est à croire que le FPI semble avoir été surpris par le pouvoir car, à cette absence de programme, il faut ajouter le manque de cadres compétents, en quantité et en qualité et d'hommes politiques avisés. Après ce que nous avons vécu, les Ivoiriens sont en droit de s'interroger (contrairement aux déclarations du FPI avant la crise) si ce parti avait une politique de défense et de sécurité. Ce sont là autant de faits qui ont engendré la guerre. Cette guerre est la preuve que le FPI a accédé au pouvoir d'Etat sans y avoir véritablement été préparé. Car si Gbagbo savait que cette crise était prévisible, qu'a-t-il fait pour éviter qu'elle ne s'installe? Si Gbagbo savait pertinemment que cette crise était inévitable comme il l'affirme dans son livre, pourquoi alors vouloir coûte que coûte le pouvoir? Il est donc facile d'accuser l'autre, à savoir le PDCI, instigateur du parti unique comme certains Etats souverains, notamment la France dans ses accords de coopération avec la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso, d'être à l'origine de cette crise. Ces derniers pays, à des moments précis de l'histoire, non seulement ont donné au leader du FPI le gîte et le couvert, mais ont surtout appuyé ce parti au niveau de la formation militaire comme au plan médiatique, financier et matériel. Les révélations de Bernard Doza, cet ancien compagnon de Gbagbo, membre fondateur du FPI dans le journal "Le Nouveau Réveil" n° 2330 du 28 septembre 2009 sont assez claires : "le communiqué final d'un pseudo conseil des ministres conjoint (ivoiro-burkinabé) à Yamoussoukro le 15 septembre 2009 a profondément choqué les militants du nationalisme ivoirien qui se battent pour l'indépendance nationale… La Côte d'Ivoire, puissance économique sous-régionale, est désormais assujettie à un Etat burkinabé, jadis vassal, devenu un ogre militaire sous la dictature de Blaise Compaoré (…) C'est devant la puissance de feu du dictateur Blaise Compaoré, qui manipule la rébellion contre l'ivoirité que Gbagbo signe sous la dictée des armes, les débuts d'un plan de phagocytation de la Côte d'Ivoire (…) Les concessions exorbitantes, sans contrepartie, signées par la Côte d'Ivoire de Laurent Gbagbo. " Très au fait des intrigues du FPI, Bernard Doza fera cette autre révélation de taille notamment sur les accords secrets de 1988 entre Gbagbo et Blaise Compaoré, accords non respectés par le premier après son accession au pouvoir d'Etat : " En 1988, était déjà intégré dans le nouveau régime criminel du Burkina-Faso un certain Guy Labertit, Français, militant de gauche enseignant, opposé farouchement au pouvoir du nationaliste et révolutionnaire Thomas Sankara. Grand ami de Laurent Gbagbo, c'est Guy Labertit qui a servi de fil conducteur entre Blaise et Gbagbo, pour convaincre politiquement le maître actuel de Ouagadougou de la philosophie de la social-démocratie du Front Populaire Ivoirien. Dès lors, dénonçant la révolution radicale de Thomas Sankara, Blaise Compaoré assume l'assassinat du président du Faso le 15 octobre 1987, au nom d'un "Front Populaire Burkinabé". Dans l'accord secret passé entre Blaise et Gbagbo, à la veille de son retour d'exil en France, il est question pour Gbagbo de la naturalisation des trois millions de Burkinabés résidant en Côte d'Ivoire, de la rétrocession citée, du port de San Pedro et de la région, de la loi sur le foncier rural. En contrepartie, Blaise Compaoré offre à Laurent Gbagbo pour le financement de son parti clandestin le FPI, la somme de 20.000.000 FCFA mensuels jusqu'à son accession au pouvoir, en plus de la logistique militaire pour ses partisans qui sont dans l'armée et la gauche civile. Ainsi partent pour suivre une formation accélérée au Burkina-Faso, à partir de 1988 des hommes comme l'actuel colonel Oulatta, l'actuel ministre rebelle Dakoury-Tabley et d'autres militaires ivoiriens (…) Pour avoir décidé de capituler et de vendre la Côte d'Ivoire aux mains de Blaise Compaoré, dont je connais les ambitions sur mon pays, Laurent Gbagbo n'a plus mon soutien dans les medias à Paris et ailleurs car son régime est devenu indéfendable ".
Voici la vérité que Gbagbo veut cacher à son peuple en racontant un tissu de mensonges graves. Mais l'histoire qui est tenace a fini par le rattraper. L'on peut affirmer que Doza raconte sa vie, mais en réalité pour qui a vécu ou suivi l'évolution de la Côte d'Ivoire depuis 1980, ces révélations troublantes nous ramènent à des épisodes encore présents dans nos mémoires : l'arrestation à l'aéroport d'un haut dignitaire de ce parti avec une valise de 20.000.000 FCFA en partance pour un pays de la sous-région, l'exil du colonel Oulatta à Londres puis dans un autre pays occidental ainsi que d'autres militaires ivoiriens, l'absence quelque peu suspecte de Gbagbo (en voyage au Gabon) à la veille du coup d'Etat de 1999, son retour en Côte d'Ivoire via le Burkina-Faso et la curieuse déclaration de ce dernier à sa descente d'avion sur le sol de son pays : " il y a des coups d'Etat qui font avancer la démocratie ", etc.… Sautant sur cette grave déclaration, le PDCI aurait pu, comme le fait aujourd'hui le FPI, accuser à son tour les pays comme le Burkina, le Gabon et le gouvernement socialiste français qui, comme on le sait, pour ce qui concerne ce dernier, s'est opposé à une intervention militaire. L'irresponsabilité de ce parti serait alors apparue au grand jour car diriger c'est prévoir, anticiper sur les événements.
Les aveux de Doza sont autant de preuves, autant d'indices sortis des confessions d'un homme débité, d'un repenti comme au confessorat qui ne peut plus garder le silence face à la vente de son pays. Ces révélations corroborées par certains faits récents en 1990 avec l'adhésion du FPI à l'internationale socialiste, en 1993, en 1995 et en 2000 (avec l'implication personnelle du socialiste Guy Labertit aux côtés de Gbagbo lors des élections présidentielles) sont celles d'un acteur et d'un témoin du complot ourdi contre la Côte d'Ivoire par le FPI et ses alliés. Quoique tardives, les révélations de Doza, à qui nous voulons traduire notre gratitude, nous éclairent davantage sur le vrai visage du FPI et de son leader. Où se trouve le mal que la Côte d'Ivoire se soit endettée si cela lui a permis de se créer des infrastructures pour son développement, de former des cadres compétents et performants et de se situer dans le peloton de tête des pays de la sous-région? D'où vient-il que l'on nous parle de souveraineté, d'indépendance, de patriotisme et de résistance lorsque d'une part, l'on doit son salut à un pays étranger ( la France) à travers l'interposition entre les deux belligérants de ses troupes au lendemain du déclenchement des hostilités, et d'autre part, lorsque après avoir pillé les ressources et semé la terreur, l'on a tiré ce pays par le bas pour en faire l'un des pays les plus pauvres au monde (PPTE)? Peut-on encore parler d'indépendance lorsque l'on attribue à un pays étranger, fût-il africain (ici l'Angola) un espace aussi stratégique que sensible à savoir l'ancien musée de Cocody, situé en face de la télévision pour la construction d'une ambassade? Quelle est donc la nature de l'accord conclu entre Gbagbo et le président angolais, pays qui, comme on le sait, a appuyé militairement en armes et en hommes la Côte d'Ivoire au point où il lui a été cédé une partie de la souveraineté de notre pays ? Les Ivoiriens veulent comprendre, ils veulent savoir quels sont les autres accords signés par Gbagbo au nom de la Côte d'Ivoire pour se maintenir au pouvoir ? Le FPI a pour devoir de nous produire ces nombreux accords afin que les nouveaux dirigeants qui sortiront en 2010 puissent en discuter avec les pays, les différents groupes d'intérêts ou groupes d'individus impliqués. Il est bon que ceux qui ont profité de l'état d'agonie du pouvoir FPI et donc de Laurent Gbagbo pour signer des pactes d'annexion se signalent dès à présent ou alors se taisent à jamais. A la vérité, avec la publication de ce livre, l'on peut dire que le FPI est passé maître de la falsification de l'histoire et donc de la manipulation des consciences. Tout a commencé en 1990 par la revendication par son leader de la paternité du multipartisme tout comme l'on l'affublera du titre de Grand Libérateur et de père de la démocratie. La célébration par ce parti d'une fête appelée fête de la liberté est une usurpation tant est que la liberté et l'indépendance remontent en 1960 tout comme le multipartisme. Houphouët, prenant l'exemple de Salazar (Portugal), avait-il raison lorsqu'il affirma que les enseignants sont incapables de diriger un pays autrement que par la violence et le sang? Le peuple ivoirien plus qu'hier est debout pour dire non à l'impérialisme d'où qu'il vienne et fait sienne la conclusion de Doza : "toutes les décisions dans lesquelles il engage la Côte d'Ivoire sans consulter le peuple ivoirien n'auront plus cours bientôt ".
Le livre-programme de Gbagbo est à la fois l'aveu d'un forfait et le signe d'une impuissance de quelqu'un qui a géré le pouvoir sans un véritable projet de société. Pour preuve, aucun bilan de sa gestion n'apparaît dans son livre. Ce qui nous est servi et présenté comme programme n'est autre chose que du réchauffé, du déjà vu (exemple : l'AMU). L'auteur, tout au long de son livre, nous apparait plus sous l'aspect d'un chef guerrier que d'un politicien car le volet militaire occupe dans son programme une place de choix quand la formation et la santé sont reléguées au second plan. Avec le FPI, nous avons énormément appris. Nous aurons appris que les élections ne sont pas la seule voie pour arriver à la démocratie mais qu'il existe d'autres voies, tels les coups d'Etat, les tentatives de coup d'Etat, les rébellions, etc. Avec ce parti, nous avons été aussi instruits qu'en démocratie, il n'y a qu'un seul langage : la violence et une seule vérité : le mensonge. En définitive, le programme du FPI ne se résume-t-il pas à la division et à la disparition des partis de l'opposition et en l'occurrence le PDCI et le RDR ?
Le débat est ouvert et tous les intellectuels ainsi que tous les Ivoiriens sont donc invités à apporter leur contribution afin d'éclairer le peuple./
Koffi Désiré
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