Le débat est clos. L’élection présidentielle que beaucoup voudraient encore voir reportées ne le sera pas. Elle aura bel et bien lieu. Et à la date indiquée dans le dernier communiqué de la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) qui s’est tenue le jeudi 3 décembre 2009, dans la capitale burkinabé. C’est-à-dire :fin février- début mars. Cette certitude a été donnée par le président du Faso, Blaise Compaoré, Facilitateur de la crise ivoirienne. Et il a choisi une tribune plus que solennelle pour l’affirmer. En effet, le numéro un du pays des Hommes intègres a tenu hier, un discours, en réponse aux voeux du corps diplomatique. Et c’est devant ce parterre de diplomates dont le doyen du corps diplomatique est l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire au Burkina, Richard Kodjo, que Compaoré a déclaré que l’élection présidentielle se tiendra ‘’dans ce trimestre’’. « (…) J’exprime ma reconnaissance aux pays amis dont la collaboration a été déterminante pour la réussite de notre mission à cette instance internationale.
Au niveau régional, notre action diplomatique s’est traduite par un engagement résolu dans toutes les initiatives de recherche de la paix en Afrique entreprises au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, de la CEDEAO et des différents groupes internationaux de contact. Je fonde l’espoir que la disponibilité des acteurs politiques guinéens à s’inspirer des propositions de la médiation contribuera à la conclusion d’un accord définitif sur les modalités d’une transition apaisée.
Nous espérons la levée des derniers obstacles à l’organisation, dans ce trimestre, d’élections libres, ouvertes et transparentes en République de Côte d’Ivoire et au Togo, aux fins de favoriser l’enracinement de la culture démocratique dans notre sous-région (…)» a-t-il précisé. Cette déclaration du Facilitateur a le mérite de mettre fin, une fois pour toute, aux doutes des pessimistes et autres personnes qui n’ont cessé de rêver d’un report de la présidentielle. En premier lieu, cette précision s’adresse sans nul doute, à son homologue ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait déjà montré des velléités de retarder les élections. Devant le corps diplomatique, il n’avait point hésité à dire qu’il fallait que l’on permette à tous les Ivoiriens d’être sur la liste électorale: «Je demande au Premier ministre de faire un dernier effort pour que la fin ne gâte pas le tout. Il faut que les Ivoiriens soient inscrits pour que, non seulement, ils votent, mais aussi, pour qu’ils aient leurs cartes d’identité. Je ne veux pas qu’on fasse semblant de sortir de la crise. Une fois qu’on a publié les résultats des élections, il faut qu’ils soient imparables. Monsieur le Premier Ministre, je vous y engage (…)», avait soutenu Gbagbo.
Yves-M. ABIET
Au niveau régional, notre action diplomatique s’est traduite par un engagement résolu dans toutes les initiatives de recherche de la paix en Afrique entreprises au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, de la CEDEAO et des différents groupes internationaux de contact. Je fonde l’espoir que la disponibilité des acteurs politiques guinéens à s’inspirer des propositions de la médiation contribuera à la conclusion d’un accord définitif sur les modalités d’une transition apaisée.
Nous espérons la levée des derniers obstacles à l’organisation, dans ce trimestre, d’élections libres, ouvertes et transparentes en République de Côte d’Ivoire et au Togo, aux fins de favoriser l’enracinement de la culture démocratique dans notre sous-région (…)» a-t-il précisé. Cette déclaration du Facilitateur a le mérite de mettre fin, une fois pour toute, aux doutes des pessimistes et autres personnes qui n’ont cessé de rêver d’un report de la présidentielle. En premier lieu, cette précision s’adresse sans nul doute, à son homologue ivoirien Laurent Gbagbo, qui avait déjà montré des velléités de retarder les élections. Devant le corps diplomatique, il n’avait point hésité à dire qu’il fallait que l’on permette à tous les Ivoiriens d’être sur la liste électorale: «Je demande au Premier ministre de faire un dernier effort pour que la fin ne gâte pas le tout. Il faut que les Ivoiriens soient inscrits pour que, non seulement, ils votent, mais aussi, pour qu’ils aient leurs cartes d’identité. Je ne veux pas qu’on fasse semblant de sortir de la crise. Une fois qu’on a publié les résultats des élections, il faut qu’ils soient imparables. Monsieur le Premier Ministre, je vous y engage (…)», avait soutenu Gbagbo.
Yves-M. ABIET