OUAGADOUGOU - Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a déclaré dimanche espérer "un déblocage" lundi du processus électoral ivoirien, après la crise ouverte entre le président Laurent Gbagbo et la Commission électorale indépendante (CEI), accusée de "fraude".
"On espère un déblocage demain (lundi)", a dit à la presse à Ouagadougou M. Kouchner, après un entretien avec le président Blaise Compaoré, "facilitateur" dans la crise ivoirienne.
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, qui a rencontré vendredi M. Compaoré, annoncera en début de semaine "de grandes mesures", avait indiqué samedi son conseiller en communication Alain Lobognon.
"Des élections sont organisées dans tous les pays en Afrique et quelquefois il y a des réticences parce que certaines personnes ne veulent pas perdre", a ajouté le ministre français des Affaires étrangères, sans préciser sa pensée, en réponse à une question sur la situation en Côte d'Ivoire.
M. Gbagbo a accusé samedi soir la CEI de "fraude" et de "manipulation" dans le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire, déclarant qu'elle avait élaboré un fichier en dehors des procédures normales.
M. Kouchner achevait au Burkina une tournée en Afrique de cinq jours, la dernière étape prévue dimanche à Abidjan ayant été "reportée" jeudi.
Le Quai d'Orsay avait expliqué ce report par la demande de M. Gbagbo d'un nouveau délai dans le processus électoral.
"On ne fixera pas de date des élections sous la pression de qui que ce soit", avait répliqué la présidence ivoirienne.
"On espère un déblocage demain (lundi)", a dit à la presse à Ouagadougou M. Kouchner, après un entretien avec le président Blaise Compaoré, "facilitateur" dans la crise ivoirienne.
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, qui a rencontré vendredi M. Compaoré, annoncera en début de semaine "de grandes mesures", avait indiqué samedi son conseiller en communication Alain Lobognon.
"Des élections sont organisées dans tous les pays en Afrique et quelquefois il y a des réticences parce que certaines personnes ne veulent pas perdre", a ajouté le ministre français des Affaires étrangères, sans préciser sa pensée, en réponse à une question sur la situation en Côte d'Ivoire.
M. Gbagbo a accusé samedi soir la CEI de "fraude" et de "manipulation" dans le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire, déclarant qu'elle avait élaboré un fichier en dehors des procédures normales.
M. Kouchner achevait au Burkina une tournée en Afrique de cinq jours, la dernière étape prévue dimanche à Abidjan ayant été "reportée" jeudi.
Le Quai d'Orsay avait expliqué ce report par la demande de M. Gbagbo d'un nouveau délai dans le processus électoral.
"On ne fixera pas de date des élections sous la pression de qui que ce soit", avait répliqué la présidence ivoirienne.