ABIDJAN - La Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne a réfuté dimanche l'accusation de "fraude" portée par le président Laurent Gbagbo, jugeant qu'"on fait du bruit pour rien".
La CEI a aussi souligné que ces attaques surviennent alors qu'il est encore possible de "bloquer" le processus électoral.
M. Gbagbo a accusé samedi soir la CEI de "fraude" dans le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire en vue de la présidentielle, désormais prévue pour "fin février-début mars".
Il a affirmé que la commission et son président Robert Beugré Mambé - issu de l'opposition - ont élaboré, en dehors des procédures normales, un fichier de "429.000 personnes à intégrer d'office à la liste électorale définitive".
"On fait du bruit pour rien", a déclaré à l'AFP Yacouba Bamba, porte-parole adjoint de la CEI.
Cette institution a bien produit "en interne" un document à partir de "recherches complémentaires" proposant de valider "quelque 400.000 personnes" mais il n'a pas été utilisé, a-t-il réaffirmé, expliquant qu'elle "n'a pas la possibilité matérielle" de reverser de tels cas sur la liste provisoire.
Alors que le camp Gbagbo, représenté à la commission, connaissait selon lui depuis plusieurs semaines ce fichier, il a jugé que les attaques dont elle fait l'objet "coïncident avec le refus de la CEI d'accorder une troisième prorogation" de la période de traitement des contentieux, censée s'achever samedi.
"Quand on aura sorti la liste électorale définitive, il n'y aura plus de moyen de bloquer et de retarder les élections. Là, il y a encore le moyen de bloquer", a-t-il lancé.
La CEI a aussi souligné que ces attaques surviennent alors qu'il est encore possible de "bloquer" le processus électoral.
M. Gbagbo a accusé samedi soir la CEI de "fraude" dans le traitement des contentieux sur la liste électorale provisoire en vue de la présidentielle, désormais prévue pour "fin février-début mars".
Il a affirmé que la commission et son président Robert Beugré Mambé - issu de l'opposition - ont élaboré, en dehors des procédures normales, un fichier de "429.000 personnes à intégrer d'office à la liste électorale définitive".
"On fait du bruit pour rien", a déclaré à l'AFP Yacouba Bamba, porte-parole adjoint de la CEI.
Cette institution a bien produit "en interne" un document à partir de "recherches complémentaires" proposant de valider "quelque 400.000 personnes" mais il n'a pas été utilisé, a-t-il réaffirmé, expliquant qu'elle "n'a pas la possibilité matérielle" de reverser de tels cas sur la liste provisoire.
Alors que le camp Gbagbo, représenté à la commission, connaissait selon lui depuis plusieurs semaines ce fichier, il a jugé que les attaques dont elle fait l'objet "coïncident avec le refus de la CEI d'accorder une troisième prorogation" de la période de traitement des contentieux, censée s'achever samedi.
"Quand on aura sorti la liste électorale définitive, il n'y aura plus de moyen de bloquer et de retarder les élections. Là, il y a encore le moyen de bloquer", a-t-il lancé.