Le Révérend Pasteur Tagoua Nynsémon Pascal, candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle, a souhaité samedi, «une année de renaissance de la Côte d’Ivoire au plan politique, social et à tous égards». Et prié pour «le retour de la paix (dans le pays) et pour que Dieu règne sur la scène politique ivoirienne». C’était au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à son «QG» de campagne, à la Riviera Bonoumin, pour présenter ses vœux de nouvel an à la Nation ivoirienne.
L’unique homme de Dieu qui brigue la magistrature suprême a, à cette occasion, fait la proposition suivante : «Il faut un nouveau cadre de concertation ou une commission qui sera animée par les 14 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Tous doivent être représentés dans les instances de prise de décision et de conduite du processus électoral». En effet, le Pasteur Tagoua a dénoncé ce qu’il qualifie de «démocratie à deux vitesses». Car, il trouve inconcevable la mise à l’écart des 11 autres prétendants au fauteuil présidentiel du jeu électoral. «Seulement 3 candidats, sur les 14 retenus, conduisent les affaires électorales», a-t-il décrié. En faisant référence aux trois principaux acteurs politiques nationaux qui prennent part aux réunions du Cadre permanent de concertation (Cpc) de l’Accord politique de Ouagadougou (Gbagbo, Bédié et Ado).
Le Révérend Tagoua s’est aussi montré sceptique quant à la tenue du scrutin présidentiel à la période indiquée par le dernier Cpc du 3 décembre dernier. «Nous sommes convaincus que la date de fin février-début mars est en péril», a-t-il estimé. Il donne comme indicateurs qui militent en faveur d’un nouveau report prévisible de la présidentielle, les multiples difficultés qui entourent la gestion du contentieux de l’inscription sur la liste électorale. Pour l’homme de Dieu, l’impossibilité pour les dirigeants d’organiser les élections est un «échec et un aveu d’incapacité dans la gestion des affaires de l’Etat». D’où cette invite : «Cédez la place à quelqu’un d’autre, car la Côte d’Ivoire regorge de nombreuses intelligences».
Par ailleurs, le Pasteur Tagoua Pascal a vivement protesté contre «l’exclusion» dont il dit être victime, avec certains candidats, notamment les indépendants. «On nous refuse l’accès aux médias d’Etat, nous n’avons pas droit à une sécurité rapprochée, alors que nous avons tous payé 20 millions de F.Cfa», s’est-il indigné. Interpellé sur le fait que généralement, les hommes de Dieu ne sont pas de bons hommes d’Etat – référence faite au cas haïtien –, le Révérend Pascal Tagoua s’est voulu rassurant : «Je ferai le contraire du Père Jean Bertrand Aristide».
Anasse Anasse
L’unique homme de Dieu qui brigue la magistrature suprême a, à cette occasion, fait la proposition suivante : «Il faut un nouveau cadre de concertation ou une commission qui sera animée par les 14 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Tous doivent être représentés dans les instances de prise de décision et de conduite du processus électoral». En effet, le Pasteur Tagoua a dénoncé ce qu’il qualifie de «démocratie à deux vitesses». Car, il trouve inconcevable la mise à l’écart des 11 autres prétendants au fauteuil présidentiel du jeu électoral. «Seulement 3 candidats, sur les 14 retenus, conduisent les affaires électorales», a-t-il décrié. En faisant référence aux trois principaux acteurs politiques nationaux qui prennent part aux réunions du Cadre permanent de concertation (Cpc) de l’Accord politique de Ouagadougou (Gbagbo, Bédié et Ado).
Le Révérend Tagoua s’est aussi montré sceptique quant à la tenue du scrutin présidentiel à la période indiquée par le dernier Cpc du 3 décembre dernier. «Nous sommes convaincus que la date de fin février-début mars est en péril», a-t-il estimé. Il donne comme indicateurs qui militent en faveur d’un nouveau report prévisible de la présidentielle, les multiples difficultés qui entourent la gestion du contentieux de l’inscription sur la liste électorale. Pour l’homme de Dieu, l’impossibilité pour les dirigeants d’organiser les élections est un «échec et un aveu d’incapacité dans la gestion des affaires de l’Etat». D’où cette invite : «Cédez la place à quelqu’un d’autre, car la Côte d’Ivoire regorge de nombreuses intelligences».
Par ailleurs, le Pasteur Tagoua Pascal a vivement protesté contre «l’exclusion» dont il dit être victime, avec certains candidats, notamment les indépendants. «On nous refuse l’accès aux médias d’Etat, nous n’avons pas droit à une sécurité rapprochée, alors que nous avons tous payé 20 millions de F.Cfa», s’est-il indigné. Interpellé sur le fait que généralement, les hommes de Dieu ne sont pas de bons hommes d’Etat – référence faite au cas haïtien –, le Révérend Pascal Tagoua s’est voulu rassurant : «Je ferai le contraire du Père Jean Bertrand Aristide».
Anasse Anasse