Réunis en réunion de crise le dimanche 10 Janvier à l’hôtel communal de Cocody, les principaux responsables de la direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo avec à leur tête Charles Blé Goudé ont exigé l’arrestation du Président de la CEI accusé d’avoir été au centre d’une fraude massive. Voici la déclaration lue à la fin de leur réunion.
‘’ Ce week-end, les Ivoiriens ont été informés de ce que le président de l’institution en charge d’organiser les élections, c'est-à-dire Beugré Mambé a frauduleusement inscrit 429000 électeurs sur la liste électorale en faveur de l’opposition sans le consentement de ses collaborateurs ni celui des structures techniques que sont l’INS et la SAGEM. Devant le Premier ministre, devant le représentant spécial de l’ONU M. Choi , devant le représentant du facilitateur, les faits ont été reconnus par le président de la CEI. Face à cette situation grave que nous qualifions de trahison pouvant remettre en cause tout le processus électoral pour lequel les Ivoiriens ont tant souffert, nous tenons à produire la déclaration suivante :
- La direction nationale adjointe de la campagne chargée de la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo exige la dissolution pure et simple de la CEI et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de bien vouloir se débarrasser de cette commission électorale composée de partis politiques afin de mettre en place une structure crédible composée de religieux qui peuvent conduire ce processus jusqu’à sa fin.
- Deuxièmement, nous demandons que le président Beugré Mambé soit mis à la disposition de la justice ivoirienne parce qu’il représente un danger pour la Côte d’Ivoire elle-même.
Troisièmement, vu les milliards qui ont été mis à la disposition de la CEI, des milliards issus des contribuables ivoiriens, nous demandons qu’un audit soit fait sur la gestion financière de cet argent. Malgré la crise, malgré la paupérisation galopante, l’Etat de Côte d’Ivoire a bien voulu mettre tout cet argent à la disposition de la CEI en dépit de la souffrance des Ivoiriens. Et on ne peu pas faire de telles dépenses pendant que le président de cette institution est venu pour servir des partis politiques et non l’Etat de Côte d’Ivoire.C’est pourquoi de manière pressante, nous demandons une audience à M. Choi représentant spécial de l’ONU devant qui les faits ont été reconnus, nous demandons une audience au représentant du facilitateur M. Badini devant qui les faits ont été reconnus, nous demandons une audience au Premier ministre Guillaume Soro, responsable du processus électoral selon l’accord de Ouagadougou. Aussi comme nous ne comptons pas rester les bras croisés, nous demandons à tous nos responsables coordinateurs, militants à venir participer à une grande rencontre le mardi à 10H au Palais de la Culture pour qu’ils prennent le mot d’ordre clair pour qu’ils sachent ce qu’il y a lieu de faire. En attendant, nous lançons un appel à la sérénité, au calme dans toutes nos bases parce que ceux qui agissent ainsi ont l’intention de remettre en cause le processus électoral or nous devons aller jusqu’au bout de ce combat, c'est-à-dire remettre notre pays sur les rails du développement parce que la sortie de crise est un vœu qui est cher à tous les Ivoiriens, à son premier Magistrat et à son premier ministre.’’
‘’ Ce week-end, les Ivoiriens ont été informés de ce que le président de l’institution en charge d’organiser les élections, c'est-à-dire Beugré Mambé a frauduleusement inscrit 429000 électeurs sur la liste électorale en faveur de l’opposition sans le consentement de ses collaborateurs ni celui des structures techniques que sont l’INS et la SAGEM. Devant le Premier ministre, devant le représentant spécial de l’ONU M. Choi , devant le représentant du facilitateur, les faits ont été reconnus par le président de la CEI. Face à cette situation grave que nous qualifions de trahison pouvant remettre en cause tout le processus électoral pour lequel les Ivoiriens ont tant souffert, nous tenons à produire la déclaration suivante :
- La direction nationale adjointe de la campagne chargée de la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo exige la dissolution pure et simple de la CEI et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de bien vouloir se débarrasser de cette commission électorale composée de partis politiques afin de mettre en place une structure crédible composée de religieux qui peuvent conduire ce processus jusqu’à sa fin.
- Deuxièmement, nous demandons que le président Beugré Mambé soit mis à la disposition de la justice ivoirienne parce qu’il représente un danger pour la Côte d’Ivoire elle-même.
Troisièmement, vu les milliards qui ont été mis à la disposition de la CEI, des milliards issus des contribuables ivoiriens, nous demandons qu’un audit soit fait sur la gestion financière de cet argent. Malgré la crise, malgré la paupérisation galopante, l’Etat de Côte d’Ivoire a bien voulu mettre tout cet argent à la disposition de la CEI en dépit de la souffrance des Ivoiriens. Et on ne peu pas faire de telles dépenses pendant que le président de cette institution est venu pour servir des partis politiques et non l’Etat de Côte d’Ivoire.C’est pourquoi de manière pressante, nous demandons une audience à M. Choi représentant spécial de l’ONU devant qui les faits ont été reconnus, nous demandons une audience au représentant du facilitateur M. Badini devant qui les faits ont été reconnus, nous demandons une audience au Premier ministre Guillaume Soro, responsable du processus électoral selon l’accord de Ouagadougou. Aussi comme nous ne comptons pas rester les bras croisés, nous demandons à tous nos responsables coordinateurs, militants à venir participer à une grande rencontre le mardi à 10H au Palais de la Culture pour qu’ils prennent le mot d’ordre clair pour qu’ils sachent ce qu’il y a lieu de faire. En attendant, nous lançons un appel à la sérénité, au calme dans toutes nos bases parce que ceux qui agissent ainsi ont l’intention de remettre en cause le processus électoral or nous devons aller jusqu’au bout de ce combat, c'est-à-dire remettre notre pays sur les rails du développement parce que la sortie de crise est un vœu qui est cher à tous les Ivoiriens, à son premier Magistrat et à son premier ministre.’’