Avec l'éclatement de l'affaire des 429.000 personnes inscrites clandestinement sur la liste électorale par la CEI, la société française Sagem a été appelée à conduire la gestion du contentieux jusqu'au bout.
Sagem hérite de la gestion du contentieux électoral. Après l'affaire des 429.000 personnes introduites clandestinement sur la liste électorale provisoire par Robert Beugré Mambé, président de la Commission Electorale indépendante (CEI), la société française a été appelée à la rescousse. Selon une source proche du dossier, un ''gentleman agreement'' entre la partie ivoirienne et les responsables de Sagem permet aux seconds de reprendre les choses en mains. De nouvelles règles ont été fixées. Un nouveau mode opératoire établi en collaboration avec les différentes structures impliquées dans l'identification et la CEI servira de boussole. A partir d'aujourd'hui, quelque 200 agents et du matériel seront redéployés dans les différents centres retenus pour la gestion du contentieux sur la liste électorale provisoire. Toujours selon notre source, il a été demandé à Sagem de mettre la main à la pâte, même si cette nouvelle collaboration n'entre pas dans le cadre contractuel entre l'Etat ivoirien et ladite société. Ces 200 agents sont les seules personnes habilitées à recevoir les dossiers des personnes concernées par le contentieux. Il sera désormais procédé à la vérification au cas par cas des pétitionnaires avant leur inscription sur la base de données servant à l'établissement de la liste électorale définitive. C'est cette liste qui sera utilisée par Sagem pour la délivrance des cartes d'électeur et des cartes nationales d'identité. Un signe du retour en force de Sagem dans le processus électoral.
Bakayoko Youssouf
Sagem hérite de la gestion du contentieux électoral. Après l'affaire des 429.000 personnes introduites clandestinement sur la liste électorale provisoire par Robert Beugré Mambé, président de la Commission Electorale indépendante (CEI), la société française a été appelée à la rescousse. Selon une source proche du dossier, un ''gentleman agreement'' entre la partie ivoirienne et les responsables de Sagem permet aux seconds de reprendre les choses en mains. De nouvelles règles ont été fixées. Un nouveau mode opératoire établi en collaboration avec les différentes structures impliquées dans l'identification et la CEI servira de boussole. A partir d'aujourd'hui, quelque 200 agents et du matériel seront redéployés dans les différents centres retenus pour la gestion du contentieux sur la liste électorale provisoire. Toujours selon notre source, il a été demandé à Sagem de mettre la main à la pâte, même si cette nouvelle collaboration n'entre pas dans le cadre contractuel entre l'Etat ivoirien et ladite société. Ces 200 agents sont les seules personnes habilitées à recevoir les dossiers des personnes concernées par le contentieux. Il sera désormais procédé à la vérification au cas par cas des pétitionnaires avant leur inscription sur la base de données servant à l'établissement de la liste électorale définitive. C'est cette liste qui sera utilisée par Sagem pour la délivrance des cartes d'électeur et des cartes nationales d'identité. Un signe du retour en force de Sagem dans le processus électoral.
Bakayoko Youssouf