Le président de la Commission électorale indépendante reste à son poste. Le Premier ministre n`a pas décidé autrement selon son porte-parole qui fait des précisions sur la nouvelle gestion du processus électoral.
Quelles sont les dispositions prises pour garantir la crédibilité du processus électoral ?
Sous réserve de l`indépendance de la Commission électorale indépendante mais tenant compte du principe connu de prise de décision par consensus, le Premier ministre a demandé que les structures techniques d`identification, l`Office national d`identification et les opérateurs techniques, Ins et Sagem, soient impliqués dans la coordination à la gestion des réclamations sur le contentieux. Il a demandé au directeur de cabinet adjoint chargé des programmes de sortie de crise, de proposer un projet de mode opératoire pouvant établir un protocole de collaboration entre la Commission électorale indépendante et les structures nationales d`identification et l`opérateur technique (Sagem) pour qu`on puisse, ensemble, procéder à la validation des réclamations. Et pour qu`on puisse, ensemble, superviser le processus qui aboutit au rajout, sur la base des données transparentes, des pétitionnaires dont les réclamations seront validées.
Quelles sont les attributions de la commission d`arbitrage recommandée jeudi ?
Elle est là aux côtés de la Cei pour regarder la procédure de validation. Vous savez qu`il y a la liste des 1.033.000 inscriptions qui pose problème, notamment la détermination de leur statut. C`est donc là-bas qu`il faut aller essentiellement chercher des pétitionnaires pour en faire des électeurs sur la liste définitive qui est en préparation. Ce processus de basculement de noms sera supervisé de concert entre la Cei et les structures nationales. Certes, la Cei gouverne le processus il y aura un droit de regard de l`Institut national de la statistique (Ins), de la Sagem, pour que ce soit un processus ouvert et consensuel. C`est cette procédure qui va être matérialisée par un mode opératoire dont le projet a déjà circulé chez tous les acteurs et qui fera l`objet de validation sous le contrôle du Premier ministre.
Que répondez-vous à ceux qui disent déjà que la Cei n`est plus maître d`œuvre du processus électoral ?
Le Premier ministre n`entre pas dans les procès d`intention. Il est le maître d`ouvrage, et il est également un arbitre qui jusque-là n`est pas contesté dans le processus de sortie de crise. Il continue donc à jouer son rôle et d`éviter les procès d`intention et les accusations hâtives tout en prenant en compte les inquiétudes et la méfiance des acteurs, notamment les acteurs principaux. Nous avons simplement pris acte de ce qui s`est passé. Il a demandé à la Cei d`élaborer un plan de tâches qui va être assorti d`un chronogramme. A partir d`aujourd`hui, on devra savoir quelles sont les tâches qu`il faudra accomplir jusqu`aux élections, les délais d`exécution, qui sont ceux qui seront les responsables de leur exécution, quelle est le poids des contraintes qui nous sépare de la période de fixation de la date l`élection. Le Premier ministre a demandé au président de la Commission de permettre au gouvernement de bien évaluer la crédibilité de la proposition que la Commission électorale indépendante va faire sur la prochaine date conformément aux résolutions du Cpc (Cadre permanent de concertation).
Quel sera désormais le rôle véritable de la Cei dans la conduite du processus électoral ?
Tous les problèmes que la Cei a évoqués dans son communiqué (hier, ndlr) restent dans le cadre du plan de tâches que le Premier ministre lui a demandé. C`est à elle de nous dire les tâches à accomplir, les responsabilités, les contraintes et les délais. De sorte que quand elle va proposer une date pour la prochaine présidentielle, le Premier ministre et le gouvernement seront en mesure d`en évaluer la crédibilité. L`objectif est de conduire le processus à terme. Il ne s`agit pas d`exécuter un maximum de taches. Nous n`avons pas une obligation de moyen mais, une obligation de résultat : organiser une présidentielle transparente et ouverte, acceptée de tous les acteurs et de la communauté internationale.
Cette réorganisation ne va-t-elle pas déranger le chronogramme proposé par le Cpc pour l`élection présidentielle ?
On verra bien. Quand la Cei va proposer un plan de tâche que le Premier ministre a demandé, on appréciera. C`est justement pour éviter la perturbation de ce chronogramme que le Premier ministre a demandé que ce travail soit fait. C`est sa méthodologie. Pour atteindre un objectif, on regarde le temps qui nous sépare de cet objectif, ce qu`il y a à faire, ce qu`il faut faire pour accélérer le processus afin que les délais soient tenus. C`est note approche méthodologique.
Interview réalisée par Bidi Ignace
Quelles sont les dispositions prises pour garantir la crédibilité du processus électoral ?
Sous réserve de l`indépendance de la Commission électorale indépendante mais tenant compte du principe connu de prise de décision par consensus, le Premier ministre a demandé que les structures techniques d`identification, l`Office national d`identification et les opérateurs techniques, Ins et Sagem, soient impliqués dans la coordination à la gestion des réclamations sur le contentieux. Il a demandé au directeur de cabinet adjoint chargé des programmes de sortie de crise, de proposer un projet de mode opératoire pouvant établir un protocole de collaboration entre la Commission électorale indépendante et les structures nationales d`identification et l`opérateur technique (Sagem) pour qu`on puisse, ensemble, procéder à la validation des réclamations. Et pour qu`on puisse, ensemble, superviser le processus qui aboutit au rajout, sur la base des données transparentes, des pétitionnaires dont les réclamations seront validées.
Quelles sont les attributions de la commission d`arbitrage recommandée jeudi ?
Elle est là aux côtés de la Cei pour regarder la procédure de validation. Vous savez qu`il y a la liste des 1.033.000 inscriptions qui pose problème, notamment la détermination de leur statut. C`est donc là-bas qu`il faut aller essentiellement chercher des pétitionnaires pour en faire des électeurs sur la liste définitive qui est en préparation. Ce processus de basculement de noms sera supervisé de concert entre la Cei et les structures nationales. Certes, la Cei gouverne le processus il y aura un droit de regard de l`Institut national de la statistique (Ins), de la Sagem, pour que ce soit un processus ouvert et consensuel. C`est cette procédure qui va être matérialisée par un mode opératoire dont le projet a déjà circulé chez tous les acteurs et qui fera l`objet de validation sous le contrôle du Premier ministre.
Que répondez-vous à ceux qui disent déjà que la Cei n`est plus maître d`œuvre du processus électoral ?
Le Premier ministre n`entre pas dans les procès d`intention. Il est le maître d`ouvrage, et il est également un arbitre qui jusque-là n`est pas contesté dans le processus de sortie de crise. Il continue donc à jouer son rôle et d`éviter les procès d`intention et les accusations hâtives tout en prenant en compte les inquiétudes et la méfiance des acteurs, notamment les acteurs principaux. Nous avons simplement pris acte de ce qui s`est passé. Il a demandé à la Cei d`élaborer un plan de tâches qui va être assorti d`un chronogramme. A partir d`aujourd`hui, on devra savoir quelles sont les tâches qu`il faudra accomplir jusqu`aux élections, les délais d`exécution, qui sont ceux qui seront les responsables de leur exécution, quelle est le poids des contraintes qui nous sépare de la période de fixation de la date l`élection. Le Premier ministre a demandé au président de la Commission de permettre au gouvernement de bien évaluer la crédibilité de la proposition que la Commission électorale indépendante va faire sur la prochaine date conformément aux résolutions du Cpc (Cadre permanent de concertation).
Quel sera désormais le rôle véritable de la Cei dans la conduite du processus électoral ?
Tous les problèmes que la Cei a évoqués dans son communiqué (hier, ndlr) restent dans le cadre du plan de tâches que le Premier ministre lui a demandé. C`est à elle de nous dire les tâches à accomplir, les responsabilités, les contraintes et les délais. De sorte que quand elle va proposer une date pour la prochaine présidentielle, le Premier ministre et le gouvernement seront en mesure d`en évaluer la crédibilité. L`objectif est de conduire le processus à terme. Il ne s`agit pas d`exécuter un maximum de taches. Nous n`avons pas une obligation de moyen mais, une obligation de résultat : organiser une présidentielle transparente et ouverte, acceptée de tous les acteurs et de la communauté internationale.
Cette réorganisation ne va-t-elle pas déranger le chronogramme proposé par le Cpc pour l`élection présidentielle ?
On verra bien. Quand la Cei va proposer un plan de tâche que le Premier ministre a demandé, on appréciera. C`est justement pour éviter la perturbation de ce chronogramme que le Premier ministre a demandé que ce travail soit fait. C`est sa méthodologie. Pour atteindre un objectif, on regarde le temps qui nous sépare de cet objectif, ce qu`il y a à faire, ce qu`il faut faire pour accélérer le processus afin que les délais soient tenus. C`est note approche méthodologique.
Interview réalisée par Bidi Ignace
