Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a demandé le "retrait" du fichier qui a valu ce week-end à la Commission électorale indépendante (CEI) d`être accusée de fraude par le président Laurent Gbagbo, a indiqué lundi son porte-parole.
Le chef du gouvernement "a demandé le retrait" du CD-rom distribué par la CEI à ses structures locales, contenant une liste de 429.000 personnes élaborée par la commission dans le cadre du règlement des contentieux sur la liste électorale provisoire, a déclaré à l`AFP Sindou Meïté.
Au nom de la "transparence", des "comités de validation" de l`opération de règlement des contentieux, qui s`est officiellement achevée samedi, vont être mis en place à travers le pays, réunissant la CEI et les autres structures du processus électoral, a poursuivi le porte-parole.
M. Soro a demandé par ailleurs à la commission d`"élaborer un plan de tâches assorti d`un chronogramme (calendrier)" pour permettre la fixation de la date de l`élection présidentielle, a-t-il ajouté.
M. Gbagbo a accusé samedi soir la CEI d`avoir élaboré en dehors des procédures normales un fichier de "429.000 personnes à intégrer d`office à la liste électorale définitive".
La CEI a réfuté les accusations de fraude. Elle a reconnu avoir produit "en interne" un document proposant de valider ces inscriptions, mais a affirmé qu`il n`avait pas été utilisé et qu`il ne lui était matériellement "pas possible" de reverser ces cas sur la liste électorale.
Selon la commission, quelque 465.000 requêtes ont été validées suivant la procédure normale de contentieux, sur les 1,033 million de "cas litigieux" figurant parmi les quelque 6,4 millions de personnes recensées en vue de la présidentielle.
Reporté six fois depuis 2005, et censé permettre au pays de sortir de la crise née en 2002 du coup d`Etat manqué de l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) de M. Soro, le scrutin est désormais prévu pour "fin février-début mars".
Le chef du gouvernement "a demandé le retrait" du CD-rom distribué par la CEI à ses structures locales, contenant une liste de 429.000 personnes élaborée par la commission dans le cadre du règlement des contentieux sur la liste électorale provisoire, a déclaré à l`AFP Sindou Meïté.
Au nom de la "transparence", des "comités de validation" de l`opération de règlement des contentieux, qui s`est officiellement achevée samedi, vont être mis en place à travers le pays, réunissant la CEI et les autres structures du processus électoral, a poursuivi le porte-parole.
M. Soro a demandé par ailleurs à la commission d`"élaborer un plan de tâches assorti d`un chronogramme (calendrier)" pour permettre la fixation de la date de l`élection présidentielle, a-t-il ajouté.
M. Gbagbo a accusé samedi soir la CEI d`avoir élaboré en dehors des procédures normales un fichier de "429.000 personnes à intégrer d`office à la liste électorale définitive".
La CEI a réfuté les accusations de fraude. Elle a reconnu avoir produit "en interne" un document proposant de valider ces inscriptions, mais a affirmé qu`il n`avait pas été utilisé et qu`il ne lui était matériellement "pas possible" de reverser ces cas sur la liste électorale.
Selon la commission, quelque 465.000 requêtes ont été validées suivant la procédure normale de contentieux, sur les 1,033 million de "cas litigieux" figurant parmi les quelque 6,4 millions de personnes recensées en vue de la présidentielle.
Reporté six fois depuis 2005, et censé permettre au pays de sortir de la crise née en 2002 du coup d`Etat manqué de l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) de M. Soro, le scrutin est désormais prévu pour "fin février-début mars".
