(…) Les Faits
Selon le communiqué, le Premier ministre Guillaume Soro, maître d'ouvrage du processus de sortie de crise, a présidé, le 7 janvier 2010, une réunion pour faire le point de la gestion du contentieux des inscriptions sur la liste électorale provisoire. Au cours de cette rencontre qui s'est tenue en présence du Représentant spécial de l'Onu en Côte d'Ivoire, M. Choi, et du Représentant spécial du Facilitateur, M. Ibrahima Baldini, M. Beugré Mambé Robert, président de la Commission électorale indépendante (Cei), a avoué avoir autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire, un croisement complémentaire hors la Sagem et l'Ins. Un croisement qui permet l'intégration d'office de 429.000 personnes à la liste électorale définitive qu'elles se soient présentées ou non aux réclamations.
Pour ce faire, il a commis une soixantaine d'informaticiens à l'installation d'un logiciel parallèle dénommé liste électorale provisoire 2009. Ce logiciel pourtant rejeté par la commission centrale de la Commission électorale indépendante (Cei) le 14 décembre 2009, devrait permettre d'intégrer les 429.000 personnes issues de la liste litigieuse et résultante du croisement clandestin.
Analyse:
Les Femmes de la majorité présidentielle considèrent que ces faits, d'une extrême gravité, mettent en péril le processus électoral et la paix sociale.
Bien que la composition de la Commission électorale indépendante
(Cei) soit largement favorable à l'opposition, nous avons accepté de lui accorder notre confiance. Le faisant, nous attendions des responsables de cette institution qu'ils se mettent au-dessus des contingences politiques pour servir l'intérêt de la Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, il est bon de rappeler que l'Etat a consenti d'énormes sacrifices matériels et financiers pour la réussite de cette opération qui doit permettre une sortie de crise définitive.
Par conséquent, nous femmes de la majorité présidentielle (Lmp), crions notre indignation face à cette situation scandaleuse qui porte atteinte à la sûreté de l'Etat.
Propositions
Vu ce qui précède, nous femmes de La majorité présidentielle (Lmp):
- Exigeons que M. Beugré Mambé Robert, Président de la Commission électorale indépendante (Cei), s'explique devant la Nation ;
- Demandons la Restructuration de la Commission électorale indépendante (Cei) ;
- Réclamons un audit de tout le processus électoral ayant abouti à la liste électorale provisoire;
- Demandons la publication du procès verbal de la réunion du 07 janvier 2010 qui a enregistré l'aveu de M. Beugré Mambé ;
- Souhaitons une réaction officielle du Représentant spécial de l'Onu et du Représentant spécial du Facilitateur.
Geneviève Bro-Grébé
Directeur nationale adjointe Lmp
Chargée de la mobilisation des femmes
Selon le communiqué, le Premier ministre Guillaume Soro, maître d'ouvrage du processus de sortie de crise, a présidé, le 7 janvier 2010, une réunion pour faire le point de la gestion du contentieux des inscriptions sur la liste électorale provisoire. Au cours de cette rencontre qui s'est tenue en présence du Représentant spécial de l'Onu en Côte d'Ivoire, M. Choi, et du Représentant spécial du Facilitateur, M. Ibrahima Baldini, M. Beugré Mambé Robert, président de la Commission électorale indépendante (Cei), a avoué avoir autorisé de manière unilatérale et discrétionnaire, un croisement complémentaire hors la Sagem et l'Ins. Un croisement qui permet l'intégration d'office de 429.000 personnes à la liste électorale définitive qu'elles se soient présentées ou non aux réclamations.
Pour ce faire, il a commis une soixantaine d'informaticiens à l'installation d'un logiciel parallèle dénommé liste électorale provisoire 2009. Ce logiciel pourtant rejeté par la commission centrale de la Commission électorale indépendante (Cei) le 14 décembre 2009, devrait permettre d'intégrer les 429.000 personnes issues de la liste litigieuse et résultante du croisement clandestin.
Analyse:
Les Femmes de la majorité présidentielle considèrent que ces faits, d'une extrême gravité, mettent en péril le processus électoral et la paix sociale.
Bien que la composition de la Commission électorale indépendante
(Cei) soit largement favorable à l'opposition, nous avons accepté de lui accorder notre confiance. Le faisant, nous attendions des responsables de cette institution qu'ils se mettent au-dessus des contingences politiques pour servir l'intérêt de la Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, il est bon de rappeler que l'Etat a consenti d'énormes sacrifices matériels et financiers pour la réussite de cette opération qui doit permettre une sortie de crise définitive.
Par conséquent, nous femmes de la majorité présidentielle (Lmp), crions notre indignation face à cette situation scandaleuse qui porte atteinte à la sûreté de l'Etat.
Propositions
Vu ce qui précède, nous femmes de La majorité présidentielle (Lmp):
- Exigeons que M. Beugré Mambé Robert, Président de la Commission électorale indépendante (Cei), s'explique devant la Nation ;
- Demandons la Restructuration de la Commission électorale indépendante (Cei) ;
- Réclamons un audit de tout le processus électoral ayant abouti à la liste électorale provisoire;
- Demandons la publication du procès verbal de la réunion du 07 janvier 2010 qui a enregistré l'aveu de M. Beugré Mambé ;
- Souhaitons une réaction officielle du Représentant spécial de l'Onu et du Représentant spécial du Facilitateur.
Geneviève Bro-Grébé
Directeur nationale adjointe Lmp
Chargée de la mobilisation des femmes