“Vous savez très bien que le camp présidentiel n'a pas envie d'aller à ces élections. Nous en avons les preuves quand nous le disons. Car, ils sont convaincus qu'ils en seront battus.
Comment vous pouvez comprendre qu'à deux mois de l'élection présidentielle, alors que chaque candidat est représenté dans la Commission électorale indépendante dans tous ses démembrements, brusquement, on vient produire une telle déclaration (déclaration de Gervais Coulibaly, porte-parole de Gbagbo) qui participe d'une manœuvre, d'une stratégie pour ne pas aller aux élections, pour faire reporter les élections prévues par le Cadre permanent de concertation (Cpc) fin février début mars. Tout cela, c'est de la manipulation, c'est de la diversion.
Ce sont des arguments qu'on veut trouver pour ne pas aller aux élections. C'est toujours l'éternel recommencement. Notre prise de position est une manière de nous mettre débout et de contrer désormais tout ce que nous avons d'arrogance et de belliqueux. Vous savez très bien que l'opposition responsable que nous sommes, nous n'avons jamais voulu répondre aux provocations du camp présidentiel. Nous avons parfois été jugés en face comme une opposition qui n'existait pas. Nous existons ! Simplement, nous sommes une opposition responsable. Mais, lorsque l'impression est donnée que la Côte d'Ivoire est prise en otage où certains ont des droits de propriété là-dessus, alors nous sommes en droit, pour notre survie, de nous mettre debout et d'appeler notre jeunesse et tous ceux qui croient en la liberté et tous ceux qui croient en la Côte d'Ivoire de se mettre debout, de riposter contre tous ceux qui pensent que ce pays leur appartient. Or, il appartient à nous tous. Et nous sommes fermes là-dessus. A partir de maintenant, nous allons faire appel à toutes nos structures de jeunesse, à toutes les forces vives de notre parti de s'organiser et leur dire, partout où besoin sera, de riposter. C'est clair, c'est net. On est tous fils de ce pays, on vit ou on meurt. A toutes les forces d'actions, nous avons dit. Ripostez !
Si on nous oppose la violence, nous ripostons par la violence ! Si on nous oppose le verbe, nous répondrons par le verbe, si on nous oppose la marche, nous répondrons par la marche, c'est clair !
Nous espérons que chacun comprenne que dans ce pays, on doit se respecter. Concernant la fixation de la date de la prochaine élection présidentielle, le dernier Cpc dont les mesures s'imposent à tous a clairement fait savoir, que le premier tour de l'élection présidentielle doit se tenir fin février-début mars. Nous nous en tenons à cela. Et nous exigeons que la Cei donne une date et la propose au gouvernement conformément à la volonté du Cpc. La Cei doit savoir quel délai se donner pour respecter cette date. C'est fin février-début mars au plus. Je ne peux pas faire le travail de la Cei à sa place. Le Cpc a dit que les élections doivent avoir lieu, fin février-début mars. C'est à la Cei de voir ce qu'elle appelle début mars. Nous disons qu'il faut que la Cei fixe une date pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ".
Propos recueillis par Paul Koffi
Comment vous pouvez comprendre qu'à deux mois de l'élection présidentielle, alors que chaque candidat est représenté dans la Commission électorale indépendante dans tous ses démembrements, brusquement, on vient produire une telle déclaration (déclaration de Gervais Coulibaly, porte-parole de Gbagbo) qui participe d'une manœuvre, d'une stratégie pour ne pas aller aux élections, pour faire reporter les élections prévues par le Cadre permanent de concertation (Cpc) fin février début mars. Tout cela, c'est de la manipulation, c'est de la diversion.
Ce sont des arguments qu'on veut trouver pour ne pas aller aux élections. C'est toujours l'éternel recommencement. Notre prise de position est une manière de nous mettre débout et de contrer désormais tout ce que nous avons d'arrogance et de belliqueux. Vous savez très bien que l'opposition responsable que nous sommes, nous n'avons jamais voulu répondre aux provocations du camp présidentiel. Nous avons parfois été jugés en face comme une opposition qui n'existait pas. Nous existons ! Simplement, nous sommes une opposition responsable. Mais, lorsque l'impression est donnée que la Côte d'Ivoire est prise en otage où certains ont des droits de propriété là-dessus, alors nous sommes en droit, pour notre survie, de nous mettre debout et d'appeler notre jeunesse et tous ceux qui croient en la liberté et tous ceux qui croient en la Côte d'Ivoire de se mettre debout, de riposter contre tous ceux qui pensent que ce pays leur appartient. Or, il appartient à nous tous. Et nous sommes fermes là-dessus. A partir de maintenant, nous allons faire appel à toutes nos structures de jeunesse, à toutes les forces vives de notre parti de s'organiser et leur dire, partout où besoin sera, de riposter. C'est clair, c'est net. On est tous fils de ce pays, on vit ou on meurt. A toutes les forces d'actions, nous avons dit. Ripostez !
Si on nous oppose la violence, nous ripostons par la violence ! Si on nous oppose le verbe, nous répondrons par le verbe, si on nous oppose la marche, nous répondrons par la marche, c'est clair !
Nous espérons que chacun comprenne que dans ce pays, on doit se respecter. Concernant la fixation de la date de la prochaine élection présidentielle, le dernier Cpc dont les mesures s'imposent à tous a clairement fait savoir, que le premier tour de l'élection présidentielle doit se tenir fin février-début mars. Nous nous en tenons à cela. Et nous exigeons que la Cei donne une date et la propose au gouvernement conformément à la volonté du Cpc. La Cei doit savoir quel délai se donner pour respecter cette date. C'est fin février-début mars au plus. Je ne peux pas faire le travail de la Cei à sa place. Le Cpc a dit que les élections doivent avoir lieu, fin février-début mars. C'est à la Cei de voir ce qu'elle appelle début mars. Nous disons qu'il faut que la Cei fixe une date pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ".
Propos recueillis par Paul Koffi