Le Front populaire ivoirien (Fpi) ne veut pas aller aux élections, assuré qu`il est de les perdra. Il n`entend pas respecter la nouvelle période décidée à la dernière réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc), l`organisation mise en place par l`Accord politique de Ouagadougou, au Burkina Faso. Il trouve alors nécessaire, pour se maintenir au pouvoir, de sortir "le joker". "Une accusation grotesque montée" contre la personne du président de la Commission électorale indépendante (Cei) et de ladite institution. Evidemment, la refondation, de par cette manœuvre, veut discréditer cette structure qui a pourtant reçu le satisfecit du chef de l`Etat et candidat à la présidentielle ivoirienne, Laurent Gbagbo, maître à penser des refondateurs. La manipulation est d`autant plus visible que le peuple de Côte d`Ivoire a dû réaliser que son mal pourrait perdurer avec ce régime. La communauté internationale représentée, ici, par l`Organisation des Nations Unies (Onu) ne saurait laisser pourrir la situation. En conséquence, elle doit tout mettre en œuvre pour empêcher l`aboutissement de la machination du Fpi dont l`objectif principal est de bloquer le processus électoral. Et de maintenir le pays dans la crise ou le précipiter à nouveau dans le chaos.
CK
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