« Beugré Mambé, pas bouger ! Vive la CEI ».C’est le message que cinq organisations de la société civile ont passé au camp présidentiel hier au cours d’une conférence de presse. Il s’agit de la Conscience ivoirienne pour l’Avenir (CIA), de l’Observatoire de la Jeunesse Ivoirienne pour son Avenir (OJIA), du Mouvement pour la Défense de la Vraie Refondation (MODEVRE).Ces organisations ont tenu à apporter leur soutien à Robert Beugré Mambé, président de la CEI qui subit des attaques du camp présidentiel, dans ce qu’il est convenu d’appeler ‘‘ l’affaire des 429.000 personnes’’.
Pour le président du MODEVRE, Zasso Patrick, le chef de l’État Laurent Gbagbo, fait preuve d’escroquerie politique en accusant Mambé, qui, a agi en toute transparence. Selon le conférencier, c’est le croisement des données fait par les structures techniques qui a permis de repêcher ces personnes. Il est donc aberrant, à ses yeux, d’accuser le président de la CEI, d’acte de fraude puisque, expliquera t-il, « aujourd’hui on ne peut pas se lever pour dire que Mambé est un fraudeur. C’est une escroquerie morale, le Chef de l’État et ses partisans veulent compromettre l’action de la CEI, parce que, pour eux, la plupart des personnes qui y figurent ne sont pas de leur bord». Il a par la même occasion apporté son soutien au président de cette commission, qui, à l’en croire, est victime d’une cabale. « Nous voulons dire à Mambé de rester serein, qu’il dorme tranquillement. Ceux, qui essaient de saboter son action, nous trouveront sur leur chemin.
Certains sont devenus riches à cause de la guerre et ils veulent maintenir le peuple dans cette misère, mais nous sommes déterminés à faire barrage à cette aventure », a-t-il pesté. A sa suite, Kpadé Évariste du mouvement de la Conscience ivoirienne pour l’Avenir (CIA) s’est érigé contre les manœuvres dilatoires du camp présidentiel, pour retarder de manière insidieuse la tenue des élections. Pour sa part, le secrétaire du Congrès des anciens de la Fesci dignes, Dogni Richard n’est pas aussi allé de main morte pour fustiger l’attitude des tenants du pouvoir. Il a cependant dénoncé le manque d’initiative de l’opposition qui, selon lui, n’apporte pas de réplique suffisante au parti au pouvoir.
La présidente de l’ONG AFAMAH (Association Féminine d’Aide Mutuelle et d’Action Humanitaire) s’est, quant à elle, appesanti sur la situation sociale que traverse le pays. Pour elle, il est impérieux d’aller aux élections, car la précarité économique et la paupérisation galopante sont un frein à l’épanouissement des Ivoiriens.
Coulibaly Brahima
Pour le président du MODEVRE, Zasso Patrick, le chef de l’État Laurent Gbagbo, fait preuve d’escroquerie politique en accusant Mambé, qui, a agi en toute transparence. Selon le conférencier, c’est le croisement des données fait par les structures techniques qui a permis de repêcher ces personnes. Il est donc aberrant, à ses yeux, d’accuser le président de la CEI, d’acte de fraude puisque, expliquera t-il, « aujourd’hui on ne peut pas se lever pour dire que Mambé est un fraudeur. C’est une escroquerie morale, le Chef de l’État et ses partisans veulent compromettre l’action de la CEI, parce que, pour eux, la plupart des personnes qui y figurent ne sont pas de leur bord». Il a par la même occasion apporté son soutien au président de cette commission, qui, à l’en croire, est victime d’une cabale. « Nous voulons dire à Mambé de rester serein, qu’il dorme tranquillement. Ceux, qui essaient de saboter son action, nous trouveront sur leur chemin.
Certains sont devenus riches à cause de la guerre et ils veulent maintenir le peuple dans cette misère, mais nous sommes déterminés à faire barrage à cette aventure », a-t-il pesté. A sa suite, Kpadé Évariste du mouvement de la Conscience ivoirienne pour l’Avenir (CIA) s’est érigé contre les manœuvres dilatoires du camp présidentiel, pour retarder de manière insidieuse la tenue des élections. Pour sa part, le secrétaire du Congrès des anciens de la Fesci dignes, Dogni Richard n’est pas aussi allé de main morte pour fustiger l’attitude des tenants du pouvoir. Il a cependant dénoncé le manque d’initiative de l’opposition qui, selon lui, n’apporte pas de réplique suffisante au parti au pouvoir.
La présidente de l’ONG AFAMAH (Association Féminine d’Aide Mutuelle et d’Action Humanitaire) s’est, quant à elle, appesanti sur la situation sociale que traverse le pays. Pour elle, il est impérieux d’aller aux élections, car la précarité économique et la paupérisation galopante sont un frein à l’épanouissement des Ivoiriens.
Coulibaly Brahima