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Politique Publié le mercredi 13 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Soro aux journalistes : “Le croisement populaire s’est achevé le 09 janvier”

Vous avez dit que la Cei a fait un croisement pour sa propre gouverne. Que recherchait-on? Et qui a financé l'opération ?
Je vous ai dit que la Cei a fait un croisement pour sa propre gouverne. A partir du moment où le président de la commission l'a dit publiquement d'abord au sein de la Commission électorale indépendante et ensuite aux uns et aux autres, nous avons pris bonne note que la Cei a fait un croisement elle-même et pour sa propre gouverne. Notre responsabilité est de dire que les seuls croisements que le gouvernement peut accepter, ce sont les croisements de la Sagem et de l'Ins. Et pour l'heure, les 2 listes qui sont affichées ont été confectionnées par l'Ins et la Sagem. A savoir, la liste de 5.300.000 et celle des 1.033.000. Vous nous demandez qui a financé ? C'est une question que le président de la Cei pourra regarder. Mais pour l'heure, ce qui m'intéresse, c'est de savoir si la Côte d'Ivoire pourra disposer d'une liste électorale définitive propre. Je suis là en présence du président de la Cei, du directeur général de l'Ins, du président de la Cnsi, de directeur de l'Oni, de la Sagem et des représentants des nations unies et de la facilitation pour vous dire que nous sommes engagés dans un processus qui doit nous donner une liste électorale définitive propre à la Côte d'Ivoire. Vous ne pouvez pas penser que toutes ces personnalités accepteraient de créer les gènes d'un conflit qui dure en acceptant que la liste soit tripatouillée. Donc nous sommes là pour vous donner la garantie que la Côte d'Ivoire va se doter d'une liste électorale définitive propre. Chacun peut faire les commentaires sur le croisement que la Cei a eu à faire pour sa propre gouverne, mais je note que la Cei n'a pas caché qu'elle a fait des croisements. Et elle n'a fourni ni à la Sagem, ni à l'Ins les croisements pour être intégrés. Nous avons donc pris bonne note de ces éléments et nous vous disons que nous aurons une liste définitive propre.

Est-ce que l'institution d'un comité de suivi va remettre en cause le travail préalable déjà fait par la Cei dans le cadre dit contentieux ?
Ah, non ! Voilà comment ça va se passer avec les 70 comités de suivi. La Cei a enregistré les dossiers dans les commissions électorales locales qu'elle doit transmettre aux comités électoraux départementaux. C'est dans les départements qu'il y a les comités de suivi qui vont apprécier au cas par cas tous les dossiers transmis par les commissions électorales indépendantes. On peut donc dire que les commissions électorales locales ont fait un travail de collecte. Ce sont donc les comités de suivi qui vont au cas par cas regarder les dossiers et prendre les décisions.

Le rôle des 70 comités de suivi ne sera-t-il pas un travail supplémentaire ? Et est-ce que ce travail ne va pas jouer sur les délais ?
Ce n'est pas un travail supplémentaire. Pour la validation dans les centres de coordinations, ça se fait déjà depuis le mois de décembre. Ce n'est donc pas un travail nouveau. Mais ce qui est nouveau, c'est le mode opératoire que nous venons d'adopter et qui précise les prérogatives du comité de suivi, les procédures d'analyse et de validation des dossiers dans les centres de coordination où siège le comité de suivi. Ce qui m'importe aujourd'hui, c'est la transparence de la liste électorale et des élections. Présentement, vous voyez bien que nous sommes dans les délais que le Cpc a fixé à Ouagadougou. Et nous avons demandé aux différents comités de suivi de travailler avec célérité pour que nous ayons les résultats attendus.

Est-ce que le croisement populaire est définitivement achevé ?
Le croisement populaire s'est achevé le 09 janvier. Cette phase est terminée, mais le contentieux électoral continue dans sa phase de traitement des dossiers.

Est-ce que vous avez toujours confiance au président de la Cei ?
On ne me demande pas d'avoir confiance en lui ou non. C'est un collaborateur qui est président d'une institution. Autant on ne m'a pas demandé d'avoir confiance à la Sagem, à l'Oni, à l'Ins et à la Cnsi, autant ce n'est pas une question d'avoir confiance au président de la Cei. Ce qui est certain, c'est que nous avons mis un dispositif qui ne permet pas aux uns et aux autres de tripatouiller la liste définitive. C'est ce qui m'importe. Et que j'ai confiance ou non, nous avons pris des mesures pour que cette liste soit transparente. Je demande aux Ivoiriens et aux partis politiques de calmer le jeu. Nous avons fait un travail important depuis des années. Nous sommes au bout de tunnel, je pense qu'il n'est pas nécessaire qu'il y ait à nouveau un regain de tension dans le pays.

Propos recueillis par François Bécanthy
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