Depuis quelques jours, des informations nous parviennent, faisant état de l'insertion unilatérale, et partant frauduleuse, par le Président de la CEI, de 429.000 personnes sur la liste électorale.
Ces informations sont abondamment reprises et exploitées par le FPI et le camp présidentiel qui accusent, gravement, sans en fournir la preuve, le Président de la CEI, Monsieur MAMBE Robert, de manipulations pour favoriser le RHDP ; et ils en tirent, déjà, toutes les conséquences; le ton monte de chaque côté, il devient de plus en plus guerrier; la violence nous menace tous.
La tournure que prennent ces événements inquiète fortement le PIT parce que susceptible de compromettre, dangereusement, le processus électoral en cours et de mettre en péril les acquis de l'évolution vers la sortie de crise.
Depuis quelque temps, le RHDP et le camp présidentiel s'accusent, mutuellement, de velléités de fraudes sur les listes électorales, en alimentant les suspicions, l'insécurité et les risques de toutes sortes. Les deux blocs développent leur logique d'affrontement.
Allons-nous nous entredéchirer aujourd'hui comme hier avec cette guerre qui n'en finit pas?
Quand l'on sait que:
- Monsieur Laurent GBAGBO,
- Monsieur Henri KONAN Bédié,
- Monsieur Alassane Dramane OUATTARA,
Ces leaders des deux (2) blocs en présence, et tous candidats à l'élection présidentielle, sont également membres du CPC, la structure de suivi du processus de sortie de crise, il y a lieu de s'interroger sur de tels comportements qui sont de nature à retirer toute crédibilité au CPC et à discréditer tout le processus en cours.
Le moment est venu de calmer le jeu.
Le moment est venu pour tous ceux qui conduisent le processus ou y sont spécialement impliqués de dire la vérité et toute la vérité aux Ivoiriens et d'arrêter de jouer avec l'avenir de la Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens ont le droit de savoir et ces messieurs ont le devoir d'expliquer et de s'expliquer immédiatement.
Aussi, le PIT interpelle-t-il, avec toute l'énergie de sa foi en la paix, tous les acteurs impliqués dans le processus, et plus particulièrement:
- le Chef d'Etat,
- le représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU,
- Son Excellence le Président Blaise COMPAORE, Facilitateur du processus de paix ivoirien,
- Le Premier Ministre SORO Guillaume,
- Monsieur Robert MAMBE, Président de la CEI,
En soulignant leur devoir d'informer et d'éclairer, de toute urgence, le peuple de Côte d'Ivoire sur cette situation extrêmement grave pour permettre d'établir l'exactitude matérielle des faits, de situer les responsabilités afin que puissent être prises les sanctions appropriées, en cas de besoin, et toutes les dispositions de nature à relancer, au plus tôt, en toute confiance, sérénité et sécurité, le processus dont la porte de sortie est l'élection présidentielle que nul n'a le droit de détourner ou de retarder indûment.
La confusion et la violence n'ont jamais rien réglé; le pays a déjà trop souffert de cette sale guerre pour ne pas avoir à en rajouter.
C'est dans la concertation et la concorde que nous pourrons régler les problèmes d'aujourd'hui et de demain.
Le sort de la Nation en dépend; et l'intérêt de la Nation, en toutes circonstances et dans tous les cas, doit prévaloir sur nos intérêts propres, personnels ou partisans.
Le 11 janvier 2010
Pour le PIT
Le Président
Francis WODIE
Ces informations sont abondamment reprises et exploitées par le FPI et le camp présidentiel qui accusent, gravement, sans en fournir la preuve, le Président de la CEI, Monsieur MAMBE Robert, de manipulations pour favoriser le RHDP ; et ils en tirent, déjà, toutes les conséquences; le ton monte de chaque côté, il devient de plus en plus guerrier; la violence nous menace tous.
La tournure que prennent ces événements inquiète fortement le PIT parce que susceptible de compromettre, dangereusement, le processus électoral en cours et de mettre en péril les acquis de l'évolution vers la sortie de crise.
Depuis quelque temps, le RHDP et le camp présidentiel s'accusent, mutuellement, de velléités de fraudes sur les listes électorales, en alimentant les suspicions, l'insécurité et les risques de toutes sortes. Les deux blocs développent leur logique d'affrontement.
Allons-nous nous entredéchirer aujourd'hui comme hier avec cette guerre qui n'en finit pas?
Quand l'on sait que:
- Monsieur Laurent GBAGBO,
- Monsieur Henri KONAN Bédié,
- Monsieur Alassane Dramane OUATTARA,
Ces leaders des deux (2) blocs en présence, et tous candidats à l'élection présidentielle, sont également membres du CPC, la structure de suivi du processus de sortie de crise, il y a lieu de s'interroger sur de tels comportements qui sont de nature à retirer toute crédibilité au CPC et à discréditer tout le processus en cours.
Le moment est venu de calmer le jeu.
Le moment est venu pour tous ceux qui conduisent le processus ou y sont spécialement impliqués de dire la vérité et toute la vérité aux Ivoiriens et d'arrêter de jouer avec l'avenir de la Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens ont le droit de savoir et ces messieurs ont le devoir d'expliquer et de s'expliquer immédiatement.
Aussi, le PIT interpelle-t-il, avec toute l'énergie de sa foi en la paix, tous les acteurs impliqués dans le processus, et plus particulièrement:
- le Chef d'Etat,
- le représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU,
- Son Excellence le Président Blaise COMPAORE, Facilitateur du processus de paix ivoirien,
- Le Premier Ministre SORO Guillaume,
- Monsieur Robert MAMBE, Président de la CEI,
En soulignant leur devoir d'informer et d'éclairer, de toute urgence, le peuple de Côte d'Ivoire sur cette situation extrêmement grave pour permettre d'établir l'exactitude matérielle des faits, de situer les responsabilités afin que puissent être prises les sanctions appropriées, en cas de besoin, et toutes les dispositions de nature à relancer, au plus tôt, en toute confiance, sérénité et sécurité, le processus dont la porte de sortie est l'élection présidentielle que nul n'a le droit de détourner ou de retarder indûment.
La confusion et la violence n'ont jamais rien réglé; le pays a déjà trop souffert de cette sale guerre pour ne pas avoir à en rajouter.
C'est dans la concertation et la concorde que nous pourrons régler les problèmes d'aujourd'hui et de demain.
Le sort de la Nation en dépend; et l'intérêt de la Nation, en toutes circonstances et dans tous les cas, doit prévaloir sur nos intérêts propres, personnels ou partisans.
Le 11 janvier 2010
Pour le PIT
Le Président
Francis WODIE
