Tous ceux qui étaient, mardi, dans la salle Abissa de l`Hôtel Pullman d`Abidjan-Plateau, l`ont remarqué. Ceux qui, dans leur fauteuil, ont suivi le compte-rendu de La première l`ont noté aussi. Henri Konan Bédié, invité du patronat ivoirien pour dérouler son programme économique et social, transpirait à grosses gouttes et à n`en point finir. Si cette transpiration était accompagnée d`une tremblote, on aurait déduit que le candidat à la présidentielle âgé de 76 ans officiellement avait le trac.
Par ailleurs, habitué qu`il est des grands rendez-vous et des grands rassemblements avec joutes oratoires, il ne peut souffrir de trac devant des femmes et des hommes qu`il connaît bien. Qu`est-ce qui donc a fait tant transpirer Bédié au point de provoquer un malaise chez le doyen des candidats à la prochaine présidentielle ? La réponse pourrait se trouver dans les explications à peine voilées du concerné lui-même. “Vous avez remarqué que, depuis ce matin, du fond de mon estomac, j`ai des convulsions. Ce qui fait que, pour le déjeuner, je devais m`abstenir et jeûner pour maîtriser la situation”. La première chose à souligner et qui montre que Bédié n`est pas lucide au moment de son discours, c`est qu`il prend à témoin la salle Abissa sur les convulsions qu`il a dans le ventre.
Comment, raisonnablement les membres du patronat et leurs invités peuvent savoir que, du fond de son ventre, Bédié a des convulsions ? Portaient-ils des appareils aux rayons en lynx pour découvrir aussi aisément ce qui se passait à l`intérieur du ventre de Bédié ? Le problème du président du PDCI se trouvait ailleurs, au-délà du premier niveau de son message. Selon un membre de son cabinet, très déçu de ce qui s`est passé dans la salle Abissa, “le président a un peu trop levé le coude. C`est ce qui a fait qu`il transpirait beaucoup”.
Quand on lui demande si le malaise est la conséquence logique de cet état de fait, il répond qu`il n`est pas médecin pour faire cette déduction. Mais, selon un spécialiste présent dans la salle, le président du PDCI, en se fermant la bouche avec un mouchoir 5 minutes durant, luttait contre les sensations de vomissement et les hoquets. “Il ne voulait certainement pas que l`assistance le regarde dégueuler ou vomir ou même hoqueter”, explique-t-il. En clair, le malaise que le président du PDCI a eu mardi devant le patronat n`a rien à voir avec celui qu`il a eu précédemment dans la région d`Aboisso. C`est parce qu`il a, sans doute, levé le coude avant de se rendre au rendez-vous des hommes d`affaires et patron d`entreprises qu`il a trop transpiré et a eu beaucoup de convulsions du fond de son ventre. Tous ceux qui lèvent le coude le savent. C`est d`ailleurs eux qu`il prenait à témoin.
Abdoulaye Villard Sanogo
Par ailleurs, habitué qu`il est des grands rendez-vous et des grands rassemblements avec joutes oratoires, il ne peut souffrir de trac devant des femmes et des hommes qu`il connaît bien. Qu`est-ce qui donc a fait tant transpirer Bédié au point de provoquer un malaise chez le doyen des candidats à la prochaine présidentielle ? La réponse pourrait se trouver dans les explications à peine voilées du concerné lui-même. “Vous avez remarqué que, depuis ce matin, du fond de mon estomac, j`ai des convulsions. Ce qui fait que, pour le déjeuner, je devais m`abstenir et jeûner pour maîtriser la situation”. La première chose à souligner et qui montre que Bédié n`est pas lucide au moment de son discours, c`est qu`il prend à témoin la salle Abissa sur les convulsions qu`il a dans le ventre.
Comment, raisonnablement les membres du patronat et leurs invités peuvent savoir que, du fond de son ventre, Bédié a des convulsions ? Portaient-ils des appareils aux rayons en lynx pour découvrir aussi aisément ce qui se passait à l`intérieur du ventre de Bédié ? Le problème du président du PDCI se trouvait ailleurs, au-délà du premier niveau de son message. Selon un membre de son cabinet, très déçu de ce qui s`est passé dans la salle Abissa, “le président a un peu trop levé le coude. C`est ce qui a fait qu`il transpirait beaucoup”.
Quand on lui demande si le malaise est la conséquence logique de cet état de fait, il répond qu`il n`est pas médecin pour faire cette déduction. Mais, selon un spécialiste présent dans la salle, le président du PDCI, en se fermant la bouche avec un mouchoir 5 minutes durant, luttait contre les sensations de vomissement et les hoquets. “Il ne voulait certainement pas que l`assistance le regarde dégueuler ou vomir ou même hoqueter”, explique-t-il. En clair, le malaise que le président du PDCI a eu mardi devant le patronat n`a rien à voir avec celui qu`il a eu précédemment dans la région d`Aboisso. C`est parce qu`il a, sans doute, levé le coude avant de se rendre au rendez-vous des hommes d`affaires et patron d`entreprises qu`il a trop transpiré et a eu beaucoup de convulsions du fond de son ventre. Tous ceux qui lèvent le coude le savent. C`est d`ailleurs eux qu`il prenait à témoin.
Abdoulaye Villard Sanogo
