Face à la situation de crise qui perdure avec la polémique autour du fichier électoral, les jeunesses de l'opposition, en particulier celles du RHDP, ont décidé de rompre le silence. Ils étaient donc des centaines de jeunes du Pdci à avoir répondu spontanément à l'appel de Djaha Jean, hier mercredi 13 janvier à la maison du parti de Cocody. "Je ne vous apprends rien, la Côte d'Ivoire est à un tournant décisif du processus de sortie de crise. Je dirais même que notre pays est en danger. Des hommes sans foi ni loi, qui n'ont pour seul objectif que de faire main basse sur le processus électoral afin d'assurer leur maintien au pouvoir, ont décidé de l'engager sur le chemin du chaos". Ainsi, le président du rassemblement pour le changement avec Henri Konan Bédié venait d'instruire ses hôtes sur l'ordre du jour. Pour le conférencier, cette cabale de fraude orchestrée par le camp présidentiel est une autre preuve de ce que Gbagbo ne veut pas aller aux élections, ce qui met à mal le processus "Les actuelles attaques contre la Commission électorale indépendante (CEI) et son président, Beugré Mambé, ont achevé de convaincre sur la volonté du camp présidentiel. Après l'opération inondation et autres stratégies de tripatouillage du fichier électoral qui ont échoué, Gbagbo et ses hommes ont décidé de passer à une autre étape."
Pour l'ex-secrétaire général de l'UNESCI, cette stratégie vise à décapiter la CEI et prendre en main l'organisation des élections. Tout porte à croire que le Fpi ne veut pas aller aux élections parce qu'il sait qu'il va les perdre, d'où il faut tout remettre en cause et installer le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, aux commandes du processus, a-t-il ajouté avant d'en appeler à la vigilance des uns et des autres. "Allons-nous rester silencieux devant les graves menaces que le Fpi fait planer sur le processus de paix, devant cette machination savamment orchestrée pour retarder le processus électoral ?" A cette interrogation, Djaha Jean a répondu lui-même en ces termes "Non ! Non ! Et non ! la Côte d'Ivoire nous regarde ; le monde entier nous regarde. Levons-nous et assumons notre responsabilité devant l'histoire. Ou bien voulez-vous être complices de la machination du camp présidentiel ? C'est ici l'avenir de nos enfants et de la Côte d'Ivoire, notre mère patrie, qui est en jeu. Il nous faut dire non ! Et mille fois non ! En témoigne notre mobilisation.
Nous devons défendre la paix, le bien le plus précieux que le président Houphouët Boigny nous a légué", a-t-il conclu.
Dieusmonde TADE
Dieusmonde@yahoo.fr
Pour l'ex-secrétaire général de l'UNESCI, cette stratégie vise à décapiter la CEI et prendre en main l'organisation des élections. Tout porte à croire que le Fpi ne veut pas aller aux élections parce qu'il sait qu'il va les perdre, d'où il faut tout remettre en cause et installer le ministre de l'Intérieur, Désiré Tagro, aux commandes du processus, a-t-il ajouté avant d'en appeler à la vigilance des uns et des autres. "Allons-nous rester silencieux devant les graves menaces que le Fpi fait planer sur le processus de paix, devant cette machination savamment orchestrée pour retarder le processus électoral ?" A cette interrogation, Djaha Jean a répondu lui-même en ces termes "Non ! Non ! Et non ! la Côte d'Ivoire nous regarde ; le monde entier nous regarde. Levons-nous et assumons notre responsabilité devant l'histoire. Ou bien voulez-vous être complices de la machination du camp présidentiel ? C'est ici l'avenir de nos enfants et de la Côte d'Ivoire, notre mère patrie, qui est en jeu. Il nous faut dire non ! Et mille fois non ! En témoigne notre mobilisation.
Nous devons défendre la paix, le bien le plus précieux que le président Houphouët Boigny nous a légué", a-t-il conclu.
Dieusmonde TADE
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