Dans la logique de la stratégie nationale de tout contrôler ou à défaut de tout bloquer, les responsables du Fpi dans le département de Duékoué ont organisé, il y a quelques jours, une opération de charme auprès de la Cei locale en vue de la radiation de plus de 2500 personnes comme étant des non-Ivoiriens. Mais curieusement, aucune pièce, aucune autre preuve n'a été donnée par les accusateurs qui sont au nombre de 5.
Le samedi 09 janvier dernier, le 1er adjoint au maire de la commune de Guiglo, Mondouho Paul, agissant sous le contrôle du maire Tihi Kpaho, a appelé le responsable départemental de la CEI, Glou Gilbert pour lui dire qu'il a des dossiers à lui remettre. Lesdits dossiers sont en fait des demandes de radiation de 2579 personnes (dont 2412 dans la commune de Duékoué, 131 dans la sous-préfecture centrale et 36 dans la sous-préfecture de Gbapleu). Les demandes de radiation sont signés de seulement 5 individus qui sont : Zaomon Ouomblé Pierre (chef du quartier Duékoué village), Zougohon Vléi Barthélemy (Chef du village de Pinhou), Nahi Doho André (chef de Blaon Bahé), Séa Djiké Etienne (chef du village de Dahoua) et Doh Denis (chef du quartier résidentiel I). La CEI reçoit donc ces demandes, juste à la fermeture du contentieux. Mais trois points intriguent tous les observateurs : Aucune preuve n'a été ajoutée au dossier pour attester de ce que les mis en cause ne sont pas Ivoiriens. Seuls leurs noms et les numéros de formulaires d'enrôlement sont montrés. - Comment seulement 5 individus, fussent-ils des chefs de villages peuvent lister plus de 2500 personnes dans des zones qui ne sont pas les leurs et situées souvent à 40 voire 50 kilomètres des leurs ? - Toutes les 2500 personnes accusées de ne pas être des Ivoiriens ont des noms à consonance nordiste. La Cei s'est retrouvée le lundi dernier pour réceptionner les dossiers. Ce mercredi, elle s'est à nouveau réunie pour donner son avis.
Les demandes ne sont pas fondées. Saisi de ce qui se passe, le Rhdp de Duékoué fait une sévère mise en garde contre les auteurs de ces demandes et prévient : "Nous n'allons pas laisser le Fpi voler la nationalité à des Ivoiriens régulièrement inscrits depuis 1995 et 2000. C'est inadmissible. Nous allons riposter à la dimension de l'acte de provocation, et c'est le maire Tihi Gbaho, vrai commanditaire de ces demandes qui assumera toutes les conséquences de ces actes inhumains". Les conséquences, en effet, risquent d'être graves. Parce que si 2500 personnes venaient à être exclure sans preuve, cela pourrait déboucher sur des affrontements. La communauté nationale et internationale est prise à témoin.
Eddy PEHE
Le samedi 09 janvier dernier, le 1er adjoint au maire de la commune de Guiglo, Mondouho Paul, agissant sous le contrôle du maire Tihi Kpaho, a appelé le responsable départemental de la CEI, Glou Gilbert pour lui dire qu'il a des dossiers à lui remettre. Lesdits dossiers sont en fait des demandes de radiation de 2579 personnes (dont 2412 dans la commune de Duékoué, 131 dans la sous-préfecture centrale et 36 dans la sous-préfecture de Gbapleu). Les demandes de radiation sont signés de seulement 5 individus qui sont : Zaomon Ouomblé Pierre (chef du quartier Duékoué village), Zougohon Vléi Barthélemy (Chef du village de Pinhou), Nahi Doho André (chef de Blaon Bahé), Séa Djiké Etienne (chef du village de Dahoua) et Doh Denis (chef du quartier résidentiel I). La CEI reçoit donc ces demandes, juste à la fermeture du contentieux. Mais trois points intriguent tous les observateurs : Aucune preuve n'a été ajoutée au dossier pour attester de ce que les mis en cause ne sont pas Ivoiriens. Seuls leurs noms et les numéros de formulaires d'enrôlement sont montrés. - Comment seulement 5 individus, fussent-ils des chefs de villages peuvent lister plus de 2500 personnes dans des zones qui ne sont pas les leurs et situées souvent à 40 voire 50 kilomètres des leurs ? - Toutes les 2500 personnes accusées de ne pas être des Ivoiriens ont des noms à consonance nordiste. La Cei s'est retrouvée le lundi dernier pour réceptionner les dossiers. Ce mercredi, elle s'est à nouveau réunie pour donner son avis.
Les demandes ne sont pas fondées. Saisi de ce qui se passe, le Rhdp de Duékoué fait une sévère mise en garde contre les auteurs de ces demandes et prévient : "Nous n'allons pas laisser le Fpi voler la nationalité à des Ivoiriens régulièrement inscrits depuis 1995 et 2000. C'est inadmissible. Nous allons riposter à la dimension de l'acte de provocation, et c'est le maire Tihi Gbaho, vrai commanditaire de ces demandes qui assumera toutes les conséquences de ces actes inhumains". Les conséquences, en effet, risquent d'être graves. Parce que si 2500 personnes venaient à être exclure sans preuve, cela pourrait déboucher sur des affrontements. La communauté nationale et internationale est prise à témoin.
Eddy PEHE