Cette manifestation ne traduit pas l’expression d’un simple mouvement d’humeur à l’encontre de la candidate Jacqueline Oble. Il s’agit, en fait, de prétextes trouvés par les auteurs, et surtout par leurs commanditaires, pour rappeler à la face du monde que la Côte d’Ivoire n’est pas ce pays si moderne que l’on croit».
Ex-ministre de la Solidarité et de la Promotion de la femme, Mme Constance Yaï s’indigne contre ce réflexe primitif, mieux, contre ce qu’elle nomme l’idéologie tribaliste: Des chefs traditionnels, des cadres du Leboutou estiment que dans leur tradtion, une femme ne peut commander des hommes. Mme Oble est la première femme candidate à l’élection présidentielle.
«Quand celle-ci s’invite dans le débat politique, les effets ne peuvent qu’être explosifs…». Pour elle, «la Côte d’Ivoire est une et indivisible. Les citoyens ne sont ni la propriété d’un groupe ethnique, encore moins de chefs traditionnels dont l’expertise est toujours attendue pour sortir notre pays de la crise». La consultante internationale, spécialiste de la Parité des droits humains, s’indigne contre cette manière anachronique de voir, qui ne tient guère compte de l’évolution du monde et des mentalités. Aussi, dit-elle: «Dans l’imaginaire de certains de nos concitoyens, les droits civiles et politiques des femmes sont une vue de l’esprit. Ils viennent, par ces gesticulations d’une autre époque, donner raison à tous ces hommes et femmes qui s’engagent, ici, en Côte d’Ivoire, en Afrique et partout à travers le monde, pour que la reconnaissance des droits de la femme soit poursuivie». C’est pourquoi, elle appelle à la mobilisation et à la vigilance: «La lutte continue».
Michel Koffi
Ex-ministre de la Solidarité et de la Promotion de la femme, Mme Constance Yaï s’indigne contre ce réflexe primitif, mieux, contre ce qu’elle nomme l’idéologie tribaliste: Des chefs traditionnels, des cadres du Leboutou estiment que dans leur tradtion, une femme ne peut commander des hommes. Mme Oble est la première femme candidate à l’élection présidentielle.
«Quand celle-ci s’invite dans le débat politique, les effets ne peuvent qu’être explosifs…». Pour elle, «la Côte d’Ivoire est une et indivisible. Les citoyens ne sont ni la propriété d’un groupe ethnique, encore moins de chefs traditionnels dont l’expertise est toujours attendue pour sortir notre pays de la crise». La consultante internationale, spécialiste de la Parité des droits humains, s’indigne contre cette manière anachronique de voir, qui ne tient guère compte de l’évolution du monde et des mentalités. Aussi, dit-elle: «Dans l’imaginaire de certains de nos concitoyens, les droits civiles et politiques des femmes sont une vue de l’esprit. Ils viennent, par ces gesticulations d’une autre époque, donner raison à tous ces hommes et femmes qui s’engagent, ici, en Côte d’Ivoire, en Afrique et partout à travers le monde, pour que la reconnaissance des droits de la femme soit poursuivie». C’est pourquoi, elle appelle à la mobilisation et à la vigilance: «La lutte continue».
Michel Koffi