Or donc, c'est pour ça !? "Si je savais qu'il était si facile d'acheter les hommes, je n'aurais pas dépensé tous ces milliards à acheter des armes", a dit "l'héritier de Kragbé Gnangbé ", au détour d'une de ses frasques auxquelles les Ivoiriens, malgré eux, sont si fréquemment abonnés.
Nombreux sont ceux qui ont pensé à son binôme de l'Accord politique de Ouagadougou. Heureusement que le Général Guéi Robert, avant son assassinat, à la Corniche à Cocody, par les escadrons de la mort, le 19 septembre 2002, avait pris soin d'avertir les Ivoiriens, au cours d'une conférence de presse le 13 septembre de la même année, soit à 6 jours de sa mort brutale, que tout ce qui sortait de ce monsieur relevait du faux. Pour illustrer ses propos, le Général Guéi Robert a utilisé le terme de "boulanger". En d'autres termes, pour dire, comme à Kankankoura à Koumassi ou à Wassakara à Yopougon, que c'est un menteur. Mais, quand on voit autour de l'homme ceux qui criaient qu'il y a deux Laurent en Côte d'Ivoire, le bon du PDCI et le mécréant du FPI ; quand on voit autour de l'homme, ceux qui n'ont plus pris leurs cliques et leurs claques pour aller dans leurs plantations au village à Dimbokro, mais curieusement sont devenus des directeurs de cabinet et de campagne ; quand on voit ceux qui ont créé "Bédié pour tous, tous pour Bédié" ravaler leur vomissure, on s'est dit, mais enfin, il doit avoir raison l'héritier de Kragbé Gnangbé, le sécessionniste venu de Gagnoa ! Après les Accords de Linas Marcoussis, en France, en janvier 2003, et en vue des élections transparentes et démocratiques en Côte d'Ivoire, il est créé par décret une Commission électorale indépendante (CEI). Son président élu s'appelle Mambé Beugré Robert. La CEI commence son travail. Objectif : faire établir des cartes nationales d'identité et des cartes d'électeurs aux Ivoiriens. Les obstacles ne manquent pas par la faute du parti au pouvoir, le FPI qui s'oppose par exemple aux audiences foraines. Ensuite, c'est le mentor des refondateurs qui monte au créneau pour bloquer le travail de Mambé Beugré Robert. En 2005, 2006, 2007, 2008, 29 novembre 2009, l'héritier de Kragbé Gnangbé sort son épée : s'il n'y a pas d'élection, ça fait quoi? Il n'y a rien et il n'y aura rien ! Pendant que monsieur bombe la poitrine pour narguer les Ivoiriens et la communauté internationale, Mambé Beugré Robert et la CEI, sous l'œil vigilant du Premier ministre, fait son travail avec minutie et conscience. Et un beau matin, il met l'héritier de Kragbé Gnangbé devant la réalité du terrain. C'est alors que ce dernier, vu la fermeté du président de la CEI et pour éviter d'être forclos, se précipite pour déposer ses dossiers le 16 octobre 2009. Au dernier CPC, le 3 décembre 2009, l'héritier de Kragbé Gnangbé déclare : c'est la CEI qui fixe les dates ! Merci, monsieur ! Le message n'est pas tombé dans des oreilles de sourds. Mais l'héritier de Kragbé Gnangbé ne veut pas aller aux élections comme un mouton à l'abattoir et surtout il veut son cinquantenaire. Déjà, deux reports de la fin du contentieux. Le FPI veut que tous les enrôlés soient sur la liste définitive. Au cours des séances de travail, Mambé marque son indépendance. Dès lors, il devient dangereux. Il faut l'abattre. D'abord, la presse bleue. Les écrits glissent sur l'intégrité de l'homme. Ensuite, c'est les sms : Mambé a rencontré le chef, nuitamment, de 2 heures à 4 heures du matin, en tête-à-tête, dans un huis clos secret (sic). Objectif : chaque homme a son prix. Mais, Mambé Beugré Robert reste inflexible : le 9 janvier 2010, fin du contentieux. Comment, ce Mambé, il a osé refuser ?! Alors, l'héritier de Kragbé Gnangbé monte au créneau, accuse avant de rechercher les preuves par Tagro Désiré. Or donc, c'est pour ça ! Mambé Beugré Robert aurait accepté un autre report de la fin du contentieux, on lui aurait construit un château en un jour. Mais, Mambé ne mange pas de ce pain moisi de la corruption ! Pour ça, l'héritier de Kragbé Gnangbé veut le faire arrêter ? Ah non, pour une fois, il a joué bidé comme au ludo. Et puis, soit dit en passant, il est méchant ce monsieur : nous empêcher d'avoir nos papiers, surtout la carte nationale d'identité !
Par Gnamantêh
Nombreux sont ceux qui ont pensé à son binôme de l'Accord politique de Ouagadougou. Heureusement que le Général Guéi Robert, avant son assassinat, à la Corniche à Cocody, par les escadrons de la mort, le 19 septembre 2002, avait pris soin d'avertir les Ivoiriens, au cours d'une conférence de presse le 13 septembre de la même année, soit à 6 jours de sa mort brutale, que tout ce qui sortait de ce monsieur relevait du faux. Pour illustrer ses propos, le Général Guéi Robert a utilisé le terme de "boulanger". En d'autres termes, pour dire, comme à Kankankoura à Koumassi ou à Wassakara à Yopougon, que c'est un menteur. Mais, quand on voit autour de l'homme ceux qui criaient qu'il y a deux Laurent en Côte d'Ivoire, le bon du PDCI et le mécréant du FPI ; quand on voit autour de l'homme, ceux qui n'ont plus pris leurs cliques et leurs claques pour aller dans leurs plantations au village à Dimbokro, mais curieusement sont devenus des directeurs de cabinet et de campagne ; quand on voit ceux qui ont créé "Bédié pour tous, tous pour Bédié" ravaler leur vomissure, on s'est dit, mais enfin, il doit avoir raison l'héritier de Kragbé Gnangbé, le sécessionniste venu de Gagnoa ! Après les Accords de Linas Marcoussis, en France, en janvier 2003, et en vue des élections transparentes et démocratiques en Côte d'Ivoire, il est créé par décret une Commission électorale indépendante (CEI). Son président élu s'appelle Mambé Beugré Robert. La CEI commence son travail. Objectif : faire établir des cartes nationales d'identité et des cartes d'électeurs aux Ivoiriens. Les obstacles ne manquent pas par la faute du parti au pouvoir, le FPI qui s'oppose par exemple aux audiences foraines. Ensuite, c'est le mentor des refondateurs qui monte au créneau pour bloquer le travail de Mambé Beugré Robert. En 2005, 2006, 2007, 2008, 29 novembre 2009, l'héritier de Kragbé Gnangbé sort son épée : s'il n'y a pas d'élection, ça fait quoi? Il n'y a rien et il n'y aura rien ! Pendant que monsieur bombe la poitrine pour narguer les Ivoiriens et la communauté internationale, Mambé Beugré Robert et la CEI, sous l'œil vigilant du Premier ministre, fait son travail avec minutie et conscience. Et un beau matin, il met l'héritier de Kragbé Gnangbé devant la réalité du terrain. C'est alors que ce dernier, vu la fermeté du président de la CEI et pour éviter d'être forclos, se précipite pour déposer ses dossiers le 16 octobre 2009. Au dernier CPC, le 3 décembre 2009, l'héritier de Kragbé Gnangbé déclare : c'est la CEI qui fixe les dates ! Merci, monsieur ! Le message n'est pas tombé dans des oreilles de sourds. Mais l'héritier de Kragbé Gnangbé ne veut pas aller aux élections comme un mouton à l'abattoir et surtout il veut son cinquantenaire. Déjà, deux reports de la fin du contentieux. Le FPI veut que tous les enrôlés soient sur la liste définitive. Au cours des séances de travail, Mambé marque son indépendance. Dès lors, il devient dangereux. Il faut l'abattre. D'abord, la presse bleue. Les écrits glissent sur l'intégrité de l'homme. Ensuite, c'est les sms : Mambé a rencontré le chef, nuitamment, de 2 heures à 4 heures du matin, en tête-à-tête, dans un huis clos secret (sic). Objectif : chaque homme a son prix. Mais, Mambé Beugré Robert reste inflexible : le 9 janvier 2010, fin du contentieux. Comment, ce Mambé, il a osé refuser ?! Alors, l'héritier de Kragbé Gnangbé monte au créneau, accuse avant de rechercher les preuves par Tagro Désiré. Or donc, c'est pour ça ! Mambé Beugré Robert aurait accepté un autre report de la fin du contentieux, on lui aurait construit un château en un jour. Mais, Mambé ne mange pas de ce pain moisi de la corruption ! Pour ça, l'héritier de Kragbé Gnangbé veut le faire arrêter ? Ah non, pour une fois, il a joué bidé comme au ludo. Et puis, soit dit en passant, il est méchant ce monsieur : nous empêcher d'avoir nos papiers, surtout la carte nationale d'identité !
Par Gnamantêh