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Politique Publié le lundi 18 janvier 2010 | Le Nouveau Réveil

Toulépleu : Un technicien de la CEI jeté en prison pour 3 ans

Il s'appelle Essoh Badou. Démographe de formation, ce fonctionnaire qui travaille actuellement pour la Cei croupit depuis le 15 janvier, à la maison d'arrêt et de correction de Daloa pour trois ans. Selon le jugement du tribunal de première instance, de ladite ville. Comme chef d'inculpation, il est reproché à Essoh Badou " la fraude sur la liste électorale et trouble à l'ordre public. " Selon les informations en notre possession, tout a débuté le mercredi 05 janvier 2010, date à laquelle Essoh a été mis en mission par la hiérarchie(Cei) dans la sous préfecture de Bakoubly (département de Toulépleu) où il devait former les agents locaux de la Cei. C'est donc en pleine mission qu'il recevra une convocation de la brigade de gendarmerie de Toulepleu qui a été saisie par une plainte du fédéral Fpi dudit département. Ce fédéral a convaincu la brigade de Toulepleu de ce que Essoh Badou est venu sur instruction de ses supérieurs de la Cei pour organiser la fraude sur la liste électorale et qu'il serait même un agent parallèle. Malgré la manifestation de sa bonne foi, lors de son audition par la brigade, de Toulepleu, Essoh sera conduit devant le tribunal de première instance de Daloa. Là, encore les avocats de la Cei commis pour sa défense n'ont pu être suivis par le tribunal qui l'a condamné à trois ans (03) de prison ferme et qui a par contre relaxé pour délit non constitué son co-inculpé, l'agent Cei locale de Bacoubly. Pour ce coup-ci, les parents et amis de Essoh Badou représentés par N'Guessan Djédjémel n'entendent pas croiser les bras et laisser croupir leur frère en prison pour une faute qu'il n'a pas commise et qui en réalité " n'existe que dans la tête du fédéral Fpi de Toulepleu " nous ont-ils signifié hier à notre rédaction.

Le jeudi 17 janvier, le même fédéral FPI du département de Toulépleu, accompagné des éléments de la gendarmerie, est allé au siège local de la CEI. Il a dit être là pour fouiller et détecter les fraudes, parce qu'il aurait appris que Mambé aurait fait aussi inscrire frauduleusement 400 noms dans les fichiers du département. Et, sous le regard médusé du commissaire départemental, Ouattara et des autres membres de la structure, le fédéral FPI et les gendarmes ont tout fouillé. Ils n'ont rien trouvé. Mais peu de temps après, Ouattara est appelé à la brigade de gendarmerie. Là, il sera interrogé pendant un long moment. Il a été entendu sur PV et les gendarmes ont transmis ce PV. Puis le jour suivant, soit le jeudi, il a été convoqué au tribunal de Daloa.

Liah Ignace
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