Nous, Femmes de la Société Civile proches du PDCI-RDA réunies au sein du "Réseau des Femmes Mobilisatrices", avons suivi avec étonnement et beaucoup d'amertume d'abord, le communiqué de la Présidence de la République lu le samedi 09 janvier 2010, à la télévision nationale par Monsieur Coulibaly Gervais, porte-parole du Candidat Laurent GBAGBO.
Ensuite, avec indignation et dégoût, avons entendu les propos mensongers de Blé Goudé, Président d'une certaine galaxie dite Patriotique.
Enfin la déclaration guerrière et très orientée du Ministre de l’Intérieur Désiré TAGRO, le 14 janvier 2010 au journal télévisé de 20 heures.
Les faits
Le communiqué de la Présidence accuse Monsieur Beugré MAMBE d'avoir, "de manière unilatérale et discrétionnaire, autorisé l'intégration de 429 000 personnes issues d'un croisement complémentaire" qu'il qualifie de " clandestin" ;
Ce communiqué accuse également Monsieur Beugré MAMBE d'avoir " refusé de recevoir et de viser des fiches de réclamations" ;
Enfin, il lui reproche d'avoir mis un terme au contentieux administratif le 09 janvier 2010.
II Analyse de la situation
Sur le plan de la forme, Monsieur Coulibaly Gervais n'est pas fondé à s'ingérer dans le fonctionnement d'une Institution de la République, telle que la CEI, en vertu du fonctionnement des Institutions et des principes de la séparation des pouvoirs.
Sur le fond, s'agissant de la prétendue intégration frauduleuse des 429 000 personnes, les Femmes de la société civile tiennent à faire observer qu'à leur connaissance, cette liste ne constitue qu'un document de travail interne à la CEI et qu'elle n'a pas été intégrée à liste électorale.
La CEI ne peut donc pas être accusée de fraude.
De ce point de vue donc, le communiqué de la Présidence de la République est un tissu de mensonges et d'accusations gratuites.
Concernant le prétendu refus de recevoir des fiches de réclamation, il est important de rappeler que la CEI a travaillé conformément à un mode opératoire consensuel faisant ainsi échec à" l'opération inondation " du FPI qui visait à introduire frauduleusement 3 000 000 de faux extraits d'actes de naissance parfois délivrés par des Sous-Préfectures fictives.
Enfin, au sujet de l'arrêt de la période du contentieux administratif de la liste électorale, il importe de préciser que c'est à la demande du candidat Laurent GBAGBO que la CEI a procédé à deux prolongations de la période de ce contentieux au-delà du délai légal d'arrêt initialement prévu pour le 26 décembre 2009.
S'agissant des propos de BLE Goudé, nous, de la Société Civile proche du PDCI-RDA, les trouvons irrévérencieux et irresponsables, empreints d'une violence inutile.
Il s'autorise à jeter le discrédit avec la complicité de la RTl sur une Institution indépendante.
Pire, il lance un appel à la violence à ses partisans à l'indifférence du Président dont il est le Directeur National Adjoint de campagne.
Quant à la montée au créneau, monsieur TAGRO Désiré, le cerveau de toutes les actions macabres du FPI, nous constatons que le scénario suit son schéma en vue de la récupération des élections à son compte en sa qualité de Ministre de l'Intérieur.
III - Le ras-le-bol
Des femmes
A l'instar de tous les Ivoiriens, nous, les femmes de la Société Civile Ivoirienne, sommes fatiguées du pouvoir oppressant de Laurent GBAGBO.
Nous sommes fatiguées des Coups d'Etat;
Fatiguées de la rébellion.
Fatiguées de la partition du pays en deux (2) ;
Fatiguées des charniers;
Des déchets toxiques, des viols et des vols dans la filière Café-Cacao;
Ulcérées par les gabegies dans l'administration;
Scandalisées par les actes pornographiques à la Présidence, symbole sacré de notre éthique; Avec le régime FPI de Laurent GBAGBO, c'est l'échec scolaire et le chômage de la jeunesse assurée.
C'est également la paupérisation de la population ivoirienne avec une cherté ahurissante de la vie
Avec le régime FPI, c'est le mensonge et la violence érigés en méthode de gouvernement.
En somme, nous sommes fatiguées de ce pouvoir injuste et partial qui monopolise la radio et la télévision dans le seul but de tromper les ivoiriens. Seuls ont droit à la télévision les militants du FPI et leurs loubards (pagailleurs) appelés patriotes.
C'est pourquoi, le Président de la JPDCI KOUADIO Konan Bertin et son bureau, en route pour la RTl en vue de déposer une motion de protestation contre l'embrigadement de la RTl par Laurent GBAGBO, ont été sauvagement gazés et bastonnés par la police.
Pour mémoire, sachez que c'est le FPI et ses pagailleurs de patriotes qui ont troublé le bon fonctionnement du processus électoral en empêchant d'abord, les audiences foraines par des attaques physiques des pétitionnaires et ensuite par le vol des valises lors de l'enrôlement.
Laurent GBAGBO lui-même ne mettant pas en place les fonds nécessaires pour les salaires des travailleurs, a suscité une grève retardant de plusieurs semaines le traitement des données. Toute chose qui confirme que le FPI ne veut pas aller aux élections.
IV-LA Position des femmes
Nous, Femmes de la Société Civile proche du PDCI-RDA, mettons en garde le FPI, le Camp Présidentiel et leurs partisans contre toute tentative d'atteinte à l'intégrité physique de Monsieur MAMBE Robert, Président de la CEI ;
Nous nous élevons contre les barbaries du FPI faites dans le seul but de reporter les élections;
Exigeons l'application de la résolution 1880/2009 de l'ONU qui prévoit des sanctions contre tout auteur de blocage du processus électoral en Côte d'Ivoire ;
Soutenons le Président de la CEI pour sa rigueur au travail, et son impartialité, aux fins de nous mener rapidement à des élections justes et transparentes;
Félicitons le Président de la CEI Robert MAMBE pour l'excellent travail abattu et apportons notre soutien total à l'ensemble de l'institution qu'il dirige et qui est composée de tous les partis politiques y compris le FPI ;
Nous réaffirmons que nous tenons au respect scrupuleux du chronogramme électoral arrêté par le dernier CPC du 03 décembre 2009 à Ouagadougou et qui fixe le premier tour de l'élection présidentielle dans la période de la fin du mois de Février au début du mois de Mars 2010 " ;
Exigeons la publication de la liste électorale définitive dans les meilleurs délais;
Face aux manœuvres dilatoires du FPI pour éviter les élections, nous, Femmes de la Société civile proche du PDCI-RDA, exigeons, dès à présent, au Président MAMBE de fixer avec courage la date du premier tour de l'élection présidentielle, conformément à la procédure indiquée.
V-L'APPEL
Face au présent appel à la violence du FPI et du camp présidentiel, nous, Femmes de la Société Civile proche du PDCI-RDA, appelons les militantes et les militants du PDCI-RDA, la jeunesse et tous les Ivoiriens épris de paix et de liberté à se mobiliser sur toute l'étendue du territoire, pour porter la riposte afin de faire échec à la confiscation du pouvoir et à l'instauration d'un régime dictatorial.
Demandons à Monsieur le Premier ministre Soro Guillaume de gérer ce dossier avec discernement et sagesse.
Demandons au facilitateur, son Excellence le Président Blaise COMPAORE de s'impliquer d'avantage dans l'exécution de l'accord de Ouagadougou afin de respecter le chronogramme établi.
Demandons à la communauté Internationale de ne point rester muette face aux dérives du pouvoir.
La Côte d1voire, en particulier les femmes, a déjà trop souffert de cette crise qui perdure depuis maintenant dix (10) ans; elle veut en sortir définitivement par des élections libres, justes et transparentes, afin de retrouver le chemin de la Paix, du développement et de la prospérité.
Fait à Abidjan, le 15 janvier 2010
Pour les Femmes de la Société Civile proche du PDCI-RDA
Ensuite, avec indignation et dégoût, avons entendu les propos mensongers de Blé Goudé, Président d'une certaine galaxie dite Patriotique.
Enfin la déclaration guerrière et très orientée du Ministre de l’Intérieur Désiré TAGRO, le 14 janvier 2010 au journal télévisé de 20 heures.
Les faits
Le communiqué de la Présidence accuse Monsieur Beugré MAMBE d'avoir, "de manière unilatérale et discrétionnaire, autorisé l'intégration de 429 000 personnes issues d'un croisement complémentaire" qu'il qualifie de " clandestin" ;
Ce communiqué accuse également Monsieur Beugré MAMBE d'avoir " refusé de recevoir et de viser des fiches de réclamations" ;
Enfin, il lui reproche d'avoir mis un terme au contentieux administratif le 09 janvier 2010.
II Analyse de la situation
Sur le plan de la forme, Monsieur Coulibaly Gervais n'est pas fondé à s'ingérer dans le fonctionnement d'une Institution de la République, telle que la CEI, en vertu du fonctionnement des Institutions et des principes de la séparation des pouvoirs.
Sur le fond, s'agissant de la prétendue intégration frauduleuse des 429 000 personnes, les Femmes de la société civile tiennent à faire observer qu'à leur connaissance, cette liste ne constitue qu'un document de travail interne à la CEI et qu'elle n'a pas été intégrée à liste électorale.
La CEI ne peut donc pas être accusée de fraude.
De ce point de vue donc, le communiqué de la Présidence de la République est un tissu de mensonges et d'accusations gratuites.
Concernant le prétendu refus de recevoir des fiches de réclamation, il est important de rappeler que la CEI a travaillé conformément à un mode opératoire consensuel faisant ainsi échec à" l'opération inondation " du FPI qui visait à introduire frauduleusement 3 000 000 de faux extraits d'actes de naissance parfois délivrés par des Sous-Préfectures fictives.
Enfin, au sujet de l'arrêt de la période du contentieux administratif de la liste électorale, il importe de préciser que c'est à la demande du candidat Laurent GBAGBO que la CEI a procédé à deux prolongations de la période de ce contentieux au-delà du délai légal d'arrêt initialement prévu pour le 26 décembre 2009.
S'agissant des propos de BLE Goudé, nous, de la Société Civile proche du PDCI-RDA, les trouvons irrévérencieux et irresponsables, empreints d'une violence inutile.
Il s'autorise à jeter le discrédit avec la complicité de la RTl sur une Institution indépendante.
Pire, il lance un appel à la violence à ses partisans à l'indifférence du Président dont il est le Directeur National Adjoint de campagne.
Quant à la montée au créneau, monsieur TAGRO Désiré, le cerveau de toutes les actions macabres du FPI, nous constatons que le scénario suit son schéma en vue de la récupération des élections à son compte en sa qualité de Ministre de l'Intérieur.
III - Le ras-le-bol
Des femmes
A l'instar de tous les Ivoiriens, nous, les femmes de la Société Civile Ivoirienne, sommes fatiguées du pouvoir oppressant de Laurent GBAGBO.
Nous sommes fatiguées des Coups d'Etat;
Fatiguées de la rébellion.
Fatiguées de la partition du pays en deux (2) ;
Fatiguées des charniers;
Des déchets toxiques, des viols et des vols dans la filière Café-Cacao;
Ulcérées par les gabegies dans l'administration;
Scandalisées par les actes pornographiques à la Présidence, symbole sacré de notre éthique; Avec le régime FPI de Laurent GBAGBO, c'est l'échec scolaire et le chômage de la jeunesse assurée.
C'est également la paupérisation de la population ivoirienne avec une cherté ahurissante de la vie
Avec le régime FPI, c'est le mensonge et la violence érigés en méthode de gouvernement.
En somme, nous sommes fatiguées de ce pouvoir injuste et partial qui monopolise la radio et la télévision dans le seul but de tromper les ivoiriens. Seuls ont droit à la télévision les militants du FPI et leurs loubards (pagailleurs) appelés patriotes.
C'est pourquoi, le Président de la JPDCI KOUADIO Konan Bertin et son bureau, en route pour la RTl en vue de déposer une motion de protestation contre l'embrigadement de la RTl par Laurent GBAGBO, ont été sauvagement gazés et bastonnés par la police.
Pour mémoire, sachez que c'est le FPI et ses pagailleurs de patriotes qui ont troublé le bon fonctionnement du processus électoral en empêchant d'abord, les audiences foraines par des attaques physiques des pétitionnaires et ensuite par le vol des valises lors de l'enrôlement.
Laurent GBAGBO lui-même ne mettant pas en place les fonds nécessaires pour les salaires des travailleurs, a suscité une grève retardant de plusieurs semaines le traitement des données. Toute chose qui confirme que le FPI ne veut pas aller aux élections.
IV-LA Position des femmes
Nous, Femmes de la Société Civile proche du PDCI-RDA, mettons en garde le FPI, le Camp Présidentiel et leurs partisans contre toute tentative d'atteinte à l'intégrité physique de Monsieur MAMBE Robert, Président de la CEI ;
Nous nous élevons contre les barbaries du FPI faites dans le seul but de reporter les élections;
Exigeons l'application de la résolution 1880/2009 de l'ONU qui prévoit des sanctions contre tout auteur de blocage du processus électoral en Côte d'Ivoire ;
Soutenons le Président de la CEI pour sa rigueur au travail, et son impartialité, aux fins de nous mener rapidement à des élections justes et transparentes;
Félicitons le Président de la CEI Robert MAMBE pour l'excellent travail abattu et apportons notre soutien total à l'ensemble de l'institution qu'il dirige et qui est composée de tous les partis politiques y compris le FPI ;
Nous réaffirmons que nous tenons au respect scrupuleux du chronogramme électoral arrêté par le dernier CPC du 03 décembre 2009 à Ouagadougou et qui fixe le premier tour de l'élection présidentielle dans la période de la fin du mois de Février au début du mois de Mars 2010 " ;
Exigeons la publication de la liste électorale définitive dans les meilleurs délais;
Face aux manœuvres dilatoires du FPI pour éviter les élections, nous, Femmes de la Société civile proche du PDCI-RDA, exigeons, dès à présent, au Président MAMBE de fixer avec courage la date du premier tour de l'élection présidentielle, conformément à la procédure indiquée.
V-L'APPEL
Face au présent appel à la violence du FPI et du camp présidentiel, nous, Femmes de la Société Civile proche du PDCI-RDA, appelons les militantes et les militants du PDCI-RDA, la jeunesse et tous les Ivoiriens épris de paix et de liberté à se mobiliser sur toute l'étendue du territoire, pour porter la riposte afin de faire échec à la confiscation du pouvoir et à l'instauration d'un régime dictatorial.
Demandons à Monsieur le Premier ministre Soro Guillaume de gérer ce dossier avec discernement et sagesse.
Demandons au facilitateur, son Excellence le Président Blaise COMPAORE de s'impliquer d'avantage dans l'exécution de l'accord de Ouagadougou afin de respecter le chronogramme établi.
Demandons à la communauté Internationale de ne point rester muette face aux dérives du pouvoir.
La Côte d1voire, en particulier les femmes, a déjà trop souffert de cette crise qui perdure depuis maintenant dix (10) ans; elle veut en sortir définitivement par des élections libres, justes et transparentes, afin de retrouver le chemin de la Paix, du développement et de la prospérité.
Fait à Abidjan, le 15 janvier 2010
Pour les Femmes de la Société Civile proche du PDCI-RDA