Ce qui est qualifié de feuilleton de la fraude sur la liste électorale par le président de la Commission Electorale Indépendante, Robert Beugré Mambé, commence à livrer ses secrets.
Selon des informations concordantes, cette cabale bien orchestrée par le parti au pouvoir, serait partie de la primature. En effet, si nous nous en tenons à ces informations, le maître d’œuvre serait un des proches collaborateurs du premier ministre Guillaume Soro bien introduit dans le milieu de la presse. Ce dernier aurait passé des coups de fil à certains confrères, leur faisant croire que Mambé a été pris la main dans le sac. C’est-à-dire, en flagrant délit de fraude. Aussitôt, cette information a été répercutée dans la presse. Il s’en est suivi une déclaration du chef de l’Etat, lue par son porte-parole, Coulibaly Gervais, pour appuyer les informations relatées dans la presse. Cette action, semble-t-il, visait à discréditer le patron de la Cei afin de le mettre à la touche au profit de la représentante des forces nouvelles, Salimata Traoré. Ce, pour faire l’affaire du camp présidentiel. Parce qu’entre temps, il est révélé un grand deal entre les forces nouvelles et le camp présidentiel. Selon des informations, les ex-rebelles auraient mordu à l’hameçon des refondateurs pour qui ils auraient décidé de jouer ensemble dans le cadre des élections à venir. Mambé étant donc un obstacle à ce projet cynique, il fallait dès lors, trouver une astuce pour l’écarter. D’où cette affaire des 429.000 personnes qu’on aurait ajoutées à la liste électorale qui, à vrai dire, n’est rien d’autre qu’une farce. Cela répond à un projet bien planifié par le camp présidentiel avec la complicité des forces nouvelles qui peaufinent des stratégies depuis la primature. Constatant donc l’échec de cette tentative de destitution de Mambé, le parti au pouvoir a décidé de saisir la justice pour essayer de parvenir à ses fins. Car, il faut le dire, le Fpi refuse d’aller aux élections avec Mambé à la tête de la Cei.
Lance Touré
Selon des informations concordantes, cette cabale bien orchestrée par le parti au pouvoir, serait partie de la primature. En effet, si nous nous en tenons à ces informations, le maître d’œuvre serait un des proches collaborateurs du premier ministre Guillaume Soro bien introduit dans le milieu de la presse. Ce dernier aurait passé des coups de fil à certains confrères, leur faisant croire que Mambé a été pris la main dans le sac. C’est-à-dire, en flagrant délit de fraude. Aussitôt, cette information a été répercutée dans la presse. Il s’en est suivi une déclaration du chef de l’Etat, lue par son porte-parole, Coulibaly Gervais, pour appuyer les informations relatées dans la presse. Cette action, semble-t-il, visait à discréditer le patron de la Cei afin de le mettre à la touche au profit de la représentante des forces nouvelles, Salimata Traoré. Ce, pour faire l’affaire du camp présidentiel. Parce qu’entre temps, il est révélé un grand deal entre les forces nouvelles et le camp présidentiel. Selon des informations, les ex-rebelles auraient mordu à l’hameçon des refondateurs pour qui ils auraient décidé de jouer ensemble dans le cadre des élections à venir. Mambé étant donc un obstacle à ce projet cynique, il fallait dès lors, trouver une astuce pour l’écarter. D’où cette affaire des 429.000 personnes qu’on aurait ajoutées à la liste électorale qui, à vrai dire, n’est rien d’autre qu’une farce. Cela répond à un projet bien planifié par le camp présidentiel avec la complicité des forces nouvelles qui peaufinent des stratégies depuis la primature. Constatant donc l’échec de cette tentative de destitution de Mambé, le parti au pouvoir a décidé de saisir la justice pour essayer de parvenir à ses fins. Car, il faut le dire, le Fpi refuse d’aller aux élections avec Mambé à la tête de la Cei.
Lance Touré