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Politique Publié le lundi 18 janvier 2010 | Le Patriote

ADO : “L’incident de la CEI est clos”

Madame le Professeur Henriette DAGRI- DIABATE, Secrétaire Général du RDR,
Monsieur le Ministre Amadou Gon COULIBALY, Secrétaire Général délégué et Directeur National de Campagne,

Monsieur le Président du Conseil Politique, le Ministre Vincent LOHOUESS
Monsieur l’Inspecteur Général du Parti, le Ministre NGolo COULIBALY,
Monsieur le Grand Chancelier de l’Ordre républicain, le Président Zanga OUATTARA,
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux Adjoints,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les membres de la Direction du Parti,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau Politique,
Mesdames et Messieurs les Directeurs de campagne régionaux et leurs associés,
Mesdames et Messieurs les Directeurs de campagne départementaux,
Mesdames et Messieurs,

Chers frères et chères sœurs,

Nous voici, rassemblés au siège de notre Parti, à l’occasion de la cérémonie traditionnelle des vœux.

C’est un rituel. Mais, si vous êtes si nombreux ce matin, c’est parce que cette rencontre a un sens à vos yeux.

Pour ma part, j’y suis particulièrement attaché parce que c’est une belle occasion de nous retrouver en famille, pour échanger nos vœux et pour tracer des perspectives.

Ce sont des moments de cordialité et d’amitié qui comptent dans la vie d’une famille.

A chaque fois que nous nous retrouvons, je mesure la force des liens qui nous unissent.

Notre Secrétaire Générale, Madame le Professeur Henriette DAGRI- DIABATE vient d’exprimer, en des termes qui m’ont profondément touché, l’affection que vous me portez ainsi qu’à mon épouse et à toute ma famille.

A mon tour, je voudrais vous dire combien je vous suis reconnaissant pour votre engagement et pour le soutien que vous ne cessez de m’apporter.

Au nom de Dominique qui regrette de ne pas être avec nous ce matin et au nom des familles OUATTARA et CISSE, j’adresse, à chacune et à chacun de vous, mes vœux sincères de santé, de bonheur, de réussite pour vous-même et pour tous ceux qui vous sont chers.

Je suis heureux de partager ces moments avec vous et de parler de notre parti et de notre beau pays.

J’éprouve cependant un sentiment de tristesse de constater que des frères qui ont tant donné à notre Parti ne sont pas avec nous ce matin.

J’ai une pensée émue, plus particulièrement pour deux d’entre eux qui nous ont quittés, à un moment où nous engageons une bataille décisive non seulement pour notre parti, mais aussi pour l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Il s’agit du Professeur Frédéric GUEDE GUINA, Maire de Daloa et de GOUE François, Conseiller Economique et Social.

Ils nous manquent énormément.

A leurs épouses, Angèle et Juliette, à leurs enfants et à leurs familles, je tiens, en votre nom à tous, à les assurer de notre soutien et de notre solidarité.

Chers frères et chères sœurs,

Je sais que vous n’avez jamais douté de mon attachement au RDR, notre formation politique, que nous avons construite ensemble sans la douleur.

J’ai accepté la responsabilité d’être le Président de notre Parti et d’être votre candidat parce que vous êtes là.

Nous avons des raisons d’être fiers car, en l’espace de quelques années, à force de ténacité et de travail, nous avons réussi à forger, ensemble, une formation politique respectée et qui jouit d’une grande audience.

Nous avons connu des moments de joies, mais aussi de peines, des moments de désillusions, mais aussi d’espérance.

Mais, nous n’avons jamais renoncé. Le résultat est là.

Nous avons remporté de beaux combats qui nous honorent.

Au nombre de ces combats, figurent notamment la reconnaissance de l’éligibilité à l’élection présidentielle et la possibilité pour tous les Ivoiriens majeurs de se prononcer sur le choix des dirigeants.

C’est à vous tous, ainsi qu’à tous les Hommes et à toutes les Femmes épris de paix et de justice que je dois la réparation de l’injustice qui m’a été faite, avec la validation par le Conseil Constitutionnel de ma candidature à l’élection présidentielle.

Je voudrais ici vous exprimer ma profonde gratitude pour la lutte qui a été menée, pendant de nombreuses années, avec tant de détermination et de sacrifice.

Chers frères, chères sœurs,

Si nous sommes un grand parti politique, c’est parce que nous avons réussi à nous ouvrir et à réaliser quelque chose de magnifique.

Un vaste rassemblement d’hommes et de femmes, de toutes les régions, de toutes les ethnies, de toutes les religions, qui ont décidé de réfléchir ensemble, d’agir ensemble et de changer ensemble la Côte d’Ivoire.

Cette diversité est une chance que nous devons préserver. C’est notre force. Nous ne devons jamais perdre de vue que notre vocation c’est le Rassemblement de toutes celles et de tous ceux qui croient en la République, à une Côte d’Ivoire nouvelle.

En toutes choses, nous devons être exemplaires. Car, on ne peut pas prétendre gouverner la Côte d’Ivoire et avoir une vision étriquée de notre Nation et un comportement indigne.

Nous demeurons une force tant que nous serons respectueux de chacun et de nos différences.

C’est pourquoi, j’invite toutes celles et tous ceux qui partagent notre idéal de paix et de justice et qui croient aux valeurs que nous portons, de nous rejoindre. Leur place c’est ici. Nous les accueillerons les bras ouverts.

Si nous sommes un grand parti politique, c’est parce que nous sommes un exemple d’organisation.
Cette organisation qui est un atout essentiel se mesure par la maîtrise du processus électoral et la conduite de notre campagne sur le terrain.

Je puis l’affirmer. Le RDR est un parti qui fonctionne. Un parti qui est au travail.

A cet égard, je voudrais rendre hommage à notre Secrétaire Général, Madame le Professeur Henriette DAGRI- DIABATE, qui est le chef d’orchestre de cette belle organisation et à mon Directeur National de Campagne, le Ministre Amadou Gon COULIBALY, pour leur efficacité et pour le travail remarquable de toutes les équipes sur le terrain.

A cet hommage, j’associe tous les responsables du RDR, toutes les militantes et tous les militants, tous les Directeurs de campagne, ainsi que toutes celles et tous ceux qui nous apportent un concours précieux dans cette belle aventure que constitue une campagne électorale.

Si nous sommes une force politique, c’est aussi parce que nous sommes une force de proposition.

Nous tenons notre crédibilité du projet que nous portons ; un projet fidèle à nos valeurs, adapté aux réalités du moment, aux défis collectifs et aux attentes individuelles.

Un projet qui fédère parce qu’il prend en compte les préoccupations de nos compatriotes ; parce qu’il dessine la Côte d’Ivoire nouvelle à laquelle nous aspirons tous, c'est-à-dire une société fraternelle, solidaire, et prospère.

Ce projet que j’ai défendu en notre nom à tous, ces six derniers mois, pendant les visites que j’effectue à travers notre pays, n’a pas été écrit à huis clos.

Il a été nourri de vos réflexions. Nous l’avons enrichi, après le dialogue que j’ai noué avec nos concitoyens.

Si tant d’Ivoiriennes et d’Ivoiriens nous ont rejoints, c’est parce que nous nous sommes tournés vers tous nos compatriotes sans exception.

Nos compatriotes ont compris que nous avons des solutions et que le changement passe par nous.

Ils sont désabusés. Ils veulent une nouvelle donne.

Cette nouvelle donne, c’est nous qui l’incarnons.

J’ai mesuré, au cours des contacts avec nos concitoyens, à quel point ils nous font confiance pour améliorer leur quotidien, en apportant le changement à notre pays, pour fermer définitivement la triste parenthèse de la refondation.

Les Ivoiriens sont convaincus que c’est nous qui détenons les solutions aussi bien pour le présent que pour l’avenir.

Les Ivoiriens auront la possibilité de comparer et de faire la différence entre un projet cohérent, chiffré avec des engagements précis et un projet truffé de généralités, de contrevérités et de vagues promesses.

A la fin du mois de Janvier, l’intégralité de mon projet pour la Côte d’Ivoire sera disponible sur mon site de campagne : www.adosolutions.ci .

Mes chers frères, mes chères sœurs,

Avec une formation politique aussi dynamique, un projet aussi mobilisateur et l’adhésion de nos compatriotes, nous sommes en droit de penser que nous serons en responsabilité dans les prochains mois.

Les Ivoiriens choisiront le changement que nous leur proposons pour notre beau pays
Même si nos chances de remporter cette élection présidentielle sont considérables, aucune élection n’est jouée d’avance.

En 2010, un travail immense nous attend!

Pour rendre la victoire certaine, nous devons continuer d’être plus proches de nos compatriotes, d’être à leur écoute et de proposer des solutions concrètes devant améliorer les conditions de vie des Ivoiriens.

Nous devons refuser la division, la haine, les mensonges et les manipulations afin de rassembler les Ivoiriens et renforcer la cohésion nationale.

Pour cela, je compte sur votre mobilisation de tous les instants et votre vigilance.

Chers frères, chères sœurs,

J’aborde ces élections avec confiance parce que nous avons créé les conditions de notre victoire.

J’ai l’intime conviction que nous serons aux affaires dans deux mois.
C’est au Palais de la Présidence que je recevrai les vœux de la Nation, l’année prochaine !
Le camp présidentiel sait pertinemment qu’il ne peut pas gagner la prochaine élection présidentielle.

C’est la raison pour laquelle, il fait preuve de fébrilité et cherche par tous les moyens à retarder le processus électoral en recourant à des manœuvres dilatoires et en essayant de jeter le discrédit sur la Commission Electorale Indépendante. En réalité, le FPI et le camp présidentiel veulent toujours gagner du temps au détriment des intérêts de la majorité des Ivoiriens.
La fraude dont on accuse le Président de la CEI n’est pas avérée. C’est tout simplement un grossier montage !

Dès que cette fausse affaire a été mise sur la place publique, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, responsable de la coordination du processus électoral a tenu une réunion au cours de laquelle il a fait des propositions pertinentes de nature à nous permettre d’avoir un fichier propre.

Il a mis en place un comité de suivi comprenant toutes les structures intervenant dans le processus électoral pour la prise en compte des opérations du contentieux.

L’incident est clos et le processus électoral devrait se poursuivre normalement avec la liste provisoire qui compte déjà 5.384.000 électeurs ayant fait l’objet d’un consensus.

Cette liste a été jugée fiable et équitable par l’ONUCI et adoptée par le Cadre Permanent de Concertation de l’Accord Politique de Ouagadougou lors de sa dernière réunion.

Je tiens à dire ici solennellement que nous n’accepterons jamais une remise en cause du processus de paix dans notre pays, pas plus que nous accepterons la violation des différents Accords qui ont reçu l’aval des Ivoiriens et de la Communauté internationale.

Dans cette fausse affaire, nous nous en remettons aux propositions du Premier Ministre SORO Guillaume à qui nous tenons à rendre un hommage appuyé pour le travail accompli.

Les avancées qui ont été enregistrées, sous sa supervision, permettent la tenue des élections au plus tard au début du mois de Mars, conformément aux engagements pris par la Commission Electorale Indépendante.

Nous saluons l’action inlassable du Président Blaise COMPAORE, Facilitateur du dialogue inter-ivoirien, dont les efforts soutenus ont permis des progrès considérables dans le cadre du processus électoral.

Nous voulons également renouveler notre soutien au Président de la Commission Electorale Indépendante, Monsieur Robert Beugré MAMBE pour sa probité et son sens des responsabilités.
Nous lui demandons de continuer son travail dans la sérénité.

Nous réaffirmons notre attachement au dialogue pour préserver la paix. Certains ne semblent pas partager cette position. C’est pourquoi, nous en appelons à la vigilance et à la mobilisation de nos militants et sympathisants.

Chers frères, chères sœurs,

Convaincu qu’il perdra les élections, le FPI ne reculera devant rien pour entraver le processus électoral.

A cette fin, il utilisera toutes les méthodes pour tenter de confisquer le pouvoir en abusant des moyens de l’Etat.

Voyez comment, ils ont fait main basse sur la Télévision Nationale financée par la redevance que nous payons tous quel que soit notre bord politique.

On ne voit qu’eux. On n’entend qu’eux. Le pluralisme de l’information, fondement de toute démocratie, n’est pas respecté et les candidats à l’élection présidentielle ne sont pas traités à égalité.

Il faut mettre fin à cette partialité de la Télévision Nationale.

A cet égard, les Partis membres du RHDP, prendront des initiatives pour exiger que tous les candidats à l’élection présidentielle bénéficient du même traitement.

Chers frères, chères sœurs,

C’est en nous que nous trouverons l’énergie nécessaire pour résister et pour gagner les prochaines échéances électorales qui seront transparentes, démocratiques et apaisées.
Eprouvés par une crise aussi longue, j’ai l’intime conviction que nos compatriotes n’accepteront ni l’immobilisme ni un retour en arrière.

Encore une fois, je vous souhaite le meilleur pour vous-mêmes et pour vos familles respectives. Je prie pour une paix durable pour notre patrie.

Bonne et heureuse année 2010.
Je vous remercie.
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