Finie la récréation. Le directoire du Rassemblement des jeunes pour la démocratie et la paix (RJDP) veut mettre fin aux agissements du camp présidentiel. Comme prévu par l’AG du vendredi dernier, les meetings éclatés ont eu lieu hier. A Port-Bouët, c’est Yao Kouadio Séraphin, président de la JUDPCI qui conduisait la délégation composée de Mlle Kady Traoré du RJR, Frédéric Houphouët de la JPDCI et Noufé Simplice du MFA. De la rencontre avec la jeunesse du RJDP de Port-Bouët, qui a eu pour cadre, le centre pilote de la commune, on peut retenir la détermination des jeunes à gagner la bataille du terrain. Pour le chef de la délégation : « le jour de notre jour est arrivé ». Aussi, a-t-il invité les jeunes présents à prendre leur responsabilité. « Depuis quelques jours, des gringalets piaillent et veulent troubler la quiétude du pays », a dénoncé Yao Séraphin. Il faut selon lui, leur barrer la route. « Nous devons prendre nos responsabilités pour que cela cesse », a-t-il indiqué. Cette prise de responsabilité part, selon lui par la libéralisation de la RTI. « Nous devons pouvoir libérer la RTI, et ce dès le 26 janvier par une marche gigantesque », a-il indiqué. Selon lui, en caporalisant la RTI, le FPI viole l’une des dispositions de l’APO, qui stipule que les temps d’antenne doivent être équilibrés avant et pendant la période électorale. Concernant ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire Mambé », le président de la JUDPCI a indiqué que le RHDP n’a pas besoin de tricher pour battre Gbagbo. Pour lui, c’est parce que le FPI ne veut pas aller aux élections qu’il veut trouver un prétexte pour s’en soustraire. « Cette fois-ci, cette manœuvre ne passera pas », a-t-il martelé. C’est pourquoi, en plus de la libéralisation de la RTI, la RJDP exige une date pour les élections. Avant, Frédéric Tuo, président du RJR et président local du directoire du RJDP, a pris l’engagement, au nom de ses camarades, de ne pas se dérober du combat. « Comme en 2006, lors des audiences foraines, nous allons barrer la route aux jeunes « patriotes », a-t-il indiqué. C’est le moment, selon lui, que chacun s’engage dans le combat pour libérer la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, les jeunes ont décidé : « d’arracher le pouvoir ». Des réunions sont prévues dans les jours à venir pour galvaniser la base.
Thiery Latt
Thiery Latt