Le ministre Bohoun Bouabré était co-parrain de la cérémonie d’adhésion des planteurs de café et cacao de la région du Moyen-Comoé à la politique de Laurent Gbagbo. Lors du grand meeting qui a eu lieu, samedi dernier, à Abengourou, l’économiste a rappelé à l’ordre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Il les prend au mot devant leurs promesses faites aux Ivoiriens dans le cadre de la présidentielle. Saisissant l’occasion du meeting organisé à Abengourou par les producteurs de café-cacao de la région du Moyen-Comoé pour manifester leur soutien à Laurent Gbagbo qui, témoignent-ils, comble les paysans de bonheur, le ministre Bohoun Bouabré a confondu Alassane Ouattara et Konan Bédié. Faisant une lecture de leurs propos et appréciant les promesses d’argent d’Alassane Ouattara qui clame partout qu’il sait où trouver l’argent grâce aux partenaires internationaux et à ses bons samaritains, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances a rétorqué au candidat du RDR que la politique du président Gbagbo ne se fonde pas sur la main tendue vers l’extérieur. «Il ne s’agit pas pour Gbagbo de prendre l’argent de la Banque mondiale, l’argent du FMI, l’argent de je ne sais qui pour venir le distribuer. Celui qui vous promet qu’il va venir vous distribuer de l’argent, répondez-lui que vous n’en avez pas besoin», a recommandé l’actuel ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement.
Connaissant bien les fondements de la politique économique et la vision du président Gbagbo, le parrain a expliqué que les paysans ivoiriens ont déjà la richesse dans leurs mains et qu’ils n’ont pas besoin d’attendre de l’argent d’ailleurs qui viendra les enfoncer à la longue.
Répondant toujours au candidat Alassane Ouattara qui brandit partout son titre de banquier, Bohoun Bouabré a relevé ceci: «Quand un candidat parle, au lieu de dire ce qu’il veut faire, il dit qu’il est banquier. Mais l’Etat n’est pas la banque. Le banquier, il te prête de l’argent et tu rembourses avec des intérêts. Ce que nous disons, c’est que les paysans ont de l’argent, leur propre argent. On peut le gérer autrement pour améliorer leurs conditions. Ce sont deux choses différentes».
Pour le parrain de la cérémonie, c’est l’argent généré par les filières agricoles qui va soutenir les investissements pour un meilleur cadre de vie des paysans. Ayant ainsi présenté la philosophie de Ouattara et la vision du président Gbagbo, Bohoun Bouabré a dit que les paysans ont le choix.
Le choix entre celui qui veut utiliser leur propre argent pour améliorer leur conditions de vie et celui qui veut leur en prêter pour rembourser avec des intérêts. «Tu ne peux pas être pour le bien-être de quelqu’un en divisant son salaire par deux. Ce n’est pas possible», a relevé le concepteur du budget sécurisé qui faisait allusion au raccrochage des salaires des enseignants par l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
Aussi, a-t-il épinglé le PDCI qui a lancé, dans la course présidentielle, son président, Henri Konan Bédié. Le ministre d’Etat a rappelé les pires actes commis par Bédié et son parti quand ils étaient aux affaires. «Qui a brûlé la maison d’Amani N’Guessan ? Tu brûles la maison de quelqu’un et tu veux revenir au pouvoir. Mais, si tu reviens, ce sont des dizaines de maisons que tu vas brûler. Tu chicottes les leaders politiques dans les bureaux parce qu’un journal a écrit et tu parles de liberté. On est où là ?», s’est écrié, Bohoun Bouabré, tout indigné. En guise de conclusion, il a indiqué que les principaux adversaires de Laurent Gbagbo - ceux qui, selon lui, passent leur temps à faire rêver en promettant aux Ivoiriens un monde meilleur - ne sont pas de nouvelles personnes. «Quand nous disons bilan contre bilan, c’est aussi cela, parce que nous avons vu tout le monde. Il y en a qui sont disqualifiés pour parler de liberté, pour parler de démocratie, pour parler de prospérité, pour parler de générosité et pour parler du bien-être des Ivoiriens», a conclu Bohoun Bouabré. Qui a exposé les 4 objectifs de la réforme de la filière café-cacao. Aussi a-t-il essayé de décliner la politique de l’agriculture du candidat Laurent Gbagbo. Il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage aux producteurs agricoles de la région qui sont, selon son témoignage, de valeureux citoyens qui ont connu la prospérité à partir du travail de la terre.
Notons que cette journée de célébration de la politique du président Gbagbo a réun, dan la ferveur, les exploitants agricoles de renom qui n’ont pas tenu compte de leur appartenance politique. Il y avait Sansan Kouao, Bléoué Aka, Adepra Augustin, militant du PDCI, grand planteur de Bettié, et Yao Fils Pascal. Réunis autour d’Ano Gilbert qui a en charge la réforme de la filière café-cacao, ils ont rassuré de leur soutien total au candidat Laurent Gbagbo à la prochaine présidentielle.
Pour le président du comité d’organisation, Bouaffo Kacoutié, le sens de ce soutien réside dans le fait que seul Gbagbo est le seul président à avoir réussi l’exploit de payer le kilogramme de cacao à plus de 1000FCFA. «En 1990, en 1993, le kilogramme de cacao était payé à 200F et on sait qui gérait le pays. Grâce à Gbagbo, avec 3 sacs de cacao de 256kg, je gagne actuellement 281.600FCFA. Or, en 1990 et 1991, avec 1000 kg de cacao, je gagnais à peine 200.000FCFA. Qui, en dehors de Gbagbo, a mieux fait ? Personne ! Et c’est là toute la différence. C’est pourquoi on n’a pas tort de célébrer Gbagbo», a souligné, Kacoutié.
Pour Sansan Kouao, le président Gbagbo fait office de laboratoire. Il a, par ailleurs, rappelé que l’actuel chef de l’Etat redonne vie à la ville de Yamoussoukro qui, selon lui, a été abandonnée par Bédié, l’héritier d’Houphouet. Successive-ment, les planteurs Morokro Barthélemy, nanan Adepra, Ano Gilbert et Bléoué Aka ont tous avancé que les paysans ont des acquis solides grâce à Gbagbo. Ces acquis, ont-ils dit, sont l’acquisition des machines pour l’entretien des pistes agricoles. Ce sont aussi les revenus améliorés des paysans, des cabosses améliorées. C’est, en outre, la distribution des produits phytosanitaires, des intrants et de millions de sacs. Pour finir, ils ont offert au chef de l’Etat une chaise royale et une médaille. Dons remis au ministre Bohoun Bouabré.
Dans leur initiative, les planteurs ont eu le soutien de Charles Blé Goudé, qui, dans la même veine, a dit les raisons qui doivent motiver un vote massif en faveur de Laurent Gbagbo. Ils ont été aussi soutenus par le ministre de la Défense, Amani N’Guessan, Désiré Porquet (DDC du candidat Laurent Gbagbo au Plateau) et par les anciens ministres Apia Kabran et Assoa Adou.
Benjamin
Koré envoyé spécial
Connaissant bien les fondements de la politique économique et la vision du président Gbagbo, le parrain a expliqué que les paysans ivoiriens ont déjà la richesse dans leurs mains et qu’ils n’ont pas besoin d’attendre de l’argent d’ailleurs qui viendra les enfoncer à la longue.
Répondant toujours au candidat Alassane Ouattara qui brandit partout son titre de banquier, Bohoun Bouabré a relevé ceci: «Quand un candidat parle, au lieu de dire ce qu’il veut faire, il dit qu’il est banquier. Mais l’Etat n’est pas la banque. Le banquier, il te prête de l’argent et tu rembourses avec des intérêts. Ce que nous disons, c’est que les paysans ont de l’argent, leur propre argent. On peut le gérer autrement pour améliorer leurs conditions. Ce sont deux choses différentes».
Pour le parrain de la cérémonie, c’est l’argent généré par les filières agricoles qui va soutenir les investissements pour un meilleur cadre de vie des paysans. Ayant ainsi présenté la philosophie de Ouattara et la vision du président Gbagbo, Bohoun Bouabré a dit que les paysans ont le choix.
Le choix entre celui qui veut utiliser leur propre argent pour améliorer leur conditions de vie et celui qui veut leur en prêter pour rembourser avec des intérêts. «Tu ne peux pas être pour le bien-être de quelqu’un en divisant son salaire par deux. Ce n’est pas possible», a relevé le concepteur du budget sécurisé qui faisait allusion au raccrochage des salaires des enseignants par l’ancien Premier ministre Alassane Ouattara.
Aussi, a-t-il épinglé le PDCI qui a lancé, dans la course présidentielle, son président, Henri Konan Bédié. Le ministre d’Etat a rappelé les pires actes commis par Bédié et son parti quand ils étaient aux affaires. «Qui a brûlé la maison d’Amani N’Guessan ? Tu brûles la maison de quelqu’un et tu veux revenir au pouvoir. Mais, si tu reviens, ce sont des dizaines de maisons que tu vas brûler. Tu chicottes les leaders politiques dans les bureaux parce qu’un journal a écrit et tu parles de liberté. On est où là ?», s’est écrié, Bohoun Bouabré, tout indigné. En guise de conclusion, il a indiqué que les principaux adversaires de Laurent Gbagbo - ceux qui, selon lui, passent leur temps à faire rêver en promettant aux Ivoiriens un monde meilleur - ne sont pas de nouvelles personnes. «Quand nous disons bilan contre bilan, c’est aussi cela, parce que nous avons vu tout le monde. Il y en a qui sont disqualifiés pour parler de liberté, pour parler de démocratie, pour parler de prospérité, pour parler de générosité et pour parler du bien-être des Ivoiriens», a conclu Bohoun Bouabré. Qui a exposé les 4 objectifs de la réforme de la filière café-cacao. Aussi a-t-il essayé de décliner la politique de l’agriculture du candidat Laurent Gbagbo. Il n’a pas manqué de rendre un vibrant hommage aux producteurs agricoles de la région qui sont, selon son témoignage, de valeureux citoyens qui ont connu la prospérité à partir du travail de la terre.
Notons que cette journée de célébration de la politique du président Gbagbo a réun, dan la ferveur, les exploitants agricoles de renom qui n’ont pas tenu compte de leur appartenance politique. Il y avait Sansan Kouao, Bléoué Aka, Adepra Augustin, militant du PDCI, grand planteur de Bettié, et Yao Fils Pascal. Réunis autour d’Ano Gilbert qui a en charge la réforme de la filière café-cacao, ils ont rassuré de leur soutien total au candidat Laurent Gbagbo à la prochaine présidentielle.
Pour le président du comité d’organisation, Bouaffo Kacoutié, le sens de ce soutien réside dans le fait que seul Gbagbo est le seul président à avoir réussi l’exploit de payer le kilogramme de cacao à plus de 1000FCFA. «En 1990, en 1993, le kilogramme de cacao était payé à 200F et on sait qui gérait le pays. Grâce à Gbagbo, avec 3 sacs de cacao de 256kg, je gagne actuellement 281.600FCFA. Or, en 1990 et 1991, avec 1000 kg de cacao, je gagnais à peine 200.000FCFA. Qui, en dehors de Gbagbo, a mieux fait ? Personne ! Et c’est là toute la différence. C’est pourquoi on n’a pas tort de célébrer Gbagbo», a souligné, Kacoutié.
Pour Sansan Kouao, le président Gbagbo fait office de laboratoire. Il a, par ailleurs, rappelé que l’actuel chef de l’Etat redonne vie à la ville de Yamoussoukro qui, selon lui, a été abandonnée par Bédié, l’héritier d’Houphouet. Successive-ment, les planteurs Morokro Barthélemy, nanan Adepra, Ano Gilbert et Bléoué Aka ont tous avancé que les paysans ont des acquis solides grâce à Gbagbo. Ces acquis, ont-ils dit, sont l’acquisition des machines pour l’entretien des pistes agricoles. Ce sont aussi les revenus améliorés des paysans, des cabosses améliorées. C’est, en outre, la distribution des produits phytosanitaires, des intrants et de millions de sacs. Pour finir, ils ont offert au chef de l’Etat une chaise royale et une médaille. Dons remis au ministre Bohoun Bouabré.
Dans leur initiative, les planteurs ont eu le soutien de Charles Blé Goudé, qui, dans la même veine, a dit les raisons qui doivent motiver un vote massif en faveur de Laurent Gbagbo. Ils ont été aussi soutenus par le ministre de la Défense, Amani N’Guessan, Désiré Porquet (DDC du candidat Laurent Gbagbo au Plateau) et par les anciens ministres Apia Kabran et Assoa Adou.
Benjamin
Koré envoyé spécial