A l'instar du président de la Commission électorale indépendante (Cei), les responsables de la Sagem sécurité reprouvent dans la forme comme dans le fond la convocation qui leur a été servie par la seule volonté du ministre de l'Intérieur Désiré Tagro et qui les enjoignait de se présenter devant les autorités judiciaires ivoiriennes hier matin pour être entendus sur l'affaire des 429.000 personnes récupérées sur un CD après les croisements effectués par la Cei. Les patrons de Sagem ont adressé une note de protestation au Premier ministre Guillaume Soro qui l'aurait répercutée au chef de l'Etat, en repos prolongé à Yamoussoukro.
Au moment où le Premier ministre s'activait à recoller les morceaux en invitant les Ivoiriens au calme parce que des dispositions nouvelles avaient été arrêtées pour garantir la fiabilité du processus électoral en cours, son ministre de l'Intérieur Tagro Désiré, certainement activé par Gbagbo, allait ouvrir une autre brêche. En annonçant l'ouverture d'une information judiciaire pour voir et comprendre ce qui se serait passé à la Cei. Dans ce cadre, il saisit le procureur de la République. Vendredi dernier, l'on apprenait à Abidjan la convocation des responsables de l'Oni et de la Sagem pour hier matin à la police judiciaire. Pour le compte de l'opérateur technique français, c'est M. Sidi Kagnassi, son représentant légal à Abidjan, qui aurait reçu la convocation.
Celui-ci aurait immédiatement informé ses patrons à Paris de cette procédure.
Selon des sources introduites, les patrons de Sagem auraient piqué une vive colère. Et auraient tout de suite saisi le Premier ministre ivoirien. Pour lui signifier qu'ils n'ont rien à y voir et qu'ils ne voudraient être mêlés aux affaires ivoiro-ivoiriennes de cette façon.
Guillaume Soro leur aurait alors demandé de le saisir par écrit. Les patrons de la Sagem défèrent aussitôt à cette recommandation et traduisent par écrit leur protestation au chef du gouvernement.
Samedi, Soro transmet cette note à Gbagbo qui aurait déclaré qu'il était déjà informé de la situation avant de prier le Premier ministre de faire le nécessaire pour ne pas créer des ennuis à Sagem. De fait hier, personne n'a été entendu par la police judiciaire. Les responsables de la PJ auraient plutôt tenu une réunion technique à l'effet de définir le cadre dans lequel ils vont conduire cette instruction. Parallèlement à cela, la Commission centrale de la Cei s'est réunie hier pour la deuxième fois depuis l'éclatement de cette affaire. La réunion qui a duré plus de six (6) heures aurait eu pour but d'entendre des informaticiens de la Cei et un exposé du Secrétaire général de cette institution chargée des élections.
Akwaba Saint-Clair
Au moment où le Premier ministre s'activait à recoller les morceaux en invitant les Ivoiriens au calme parce que des dispositions nouvelles avaient été arrêtées pour garantir la fiabilité du processus électoral en cours, son ministre de l'Intérieur Tagro Désiré, certainement activé par Gbagbo, allait ouvrir une autre brêche. En annonçant l'ouverture d'une information judiciaire pour voir et comprendre ce qui se serait passé à la Cei. Dans ce cadre, il saisit le procureur de la République. Vendredi dernier, l'on apprenait à Abidjan la convocation des responsables de l'Oni et de la Sagem pour hier matin à la police judiciaire. Pour le compte de l'opérateur technique français, c'est M. Sidi Kagnassi, son représentant légal à Abidjan, qui aurait reçu la convocation.
Celui-ci aurait immédiatement informé ses patrons à Paris de cette procédure.
Selon des sources introduites, les patrons de Sagem auraient piqué une vive colère. Et auraient tout de suite saisi le Premier ministre ivoirien. Pour lui signifier qu'ils n'ont rien à y voir et qu'ils ne voudraient être mêlés aux affaires ivoiro-ivoiriennes de cette façon.
Guillaume Soro leur aurait alors demandé de le saisir par écrit. Les patrons de la Sagem défèrent aussitôt à cette recommandation et traduisent par écrit leur protestation au chef du gouvernement.
Samedi, Soro transmet cette note à Gbagbo qui aurait déclaré qu'il était déjà informé de la situation avant de prier le Premier ministre de faire le nécessaire pour ne pas créer des ennuis à Sagem. De fait hier, personne n'a été entendu par la police judiciaire. Les responsables de la PJ auraient plutôt tenu une réunion technique à l'effet de définir le cadre dans lequel ils vont conduire cette instruction. Parallèlement à cela, la Commission centrale de la Cei s'est réunie hier pour la deuxième fois depuis l'éclatement de cette affaire. La réunion qui a duré plus de six (6) heures aurait eu pour but d'entendre des informaticiens de la Cei et un exposé du Secrétaire général de cette institution chargée des élections.
Akwaba Saint-Clair