Le directoire du Rjdp était composé des camarades KKB du Pdci, Yayoro du Rdr qui en est aussi le président en exercice, Séraphin de l’Udpci, et d’Arsène du Mfa. C’est le président des jeunes de l’Udpci qui a ouvert la série des allocutions. Il a remercié les militants pour leur mobilisation extraordinaire, et a souligné que le bien-fondé de cette rencontre était pour le Rjdp, de prendre ses responsabilités. Ensuite, le président KKB a pris la parole pour dire que le Rjdp vit bel et bien, et qu’aucun boulanger, quelle que soit son expertise ne peut le diviser. Il a martelé que « désormais le Rjdp va occuper la rue » Enfin, le président en exercice du Rjdp, Yayoro Karamoko est intervenu pour d’abord souligner la mission du Rjdp qui se résume à faire asseoir la démocratie, et à enclencher le développement du pays. Concernant la situation socio-politique, le premier responsable des jeunes du Rjdp a affirmé que, prenant prétexte que Mambé aurait manipulé la liste électorale, le Fpi a décidé de déstabiliser la Cie, et que la Rti a décidé d’accompagner le Fpi dans sa mission. Il indiquera que les camarades de la Jpdci, dans leur élan pédestre vers la Rti pour la libérer, ont été pris à partie, et que KKB a été violenté. Il a clairement laissé entendre que « l’action sera suivie » Par la voix de l’orateur, le directoire de la Rjdp a fait savoir aux militants qu’une marche sur la Rti était programmée le 26 Janvier 2010. « Nous interpellons les forces de l’ordre qui ne sont pas une milice, mais des forces républicaines qui sont payées avec l’argent du contribuable » a ajouté Yayoro Karamoko. La salle déjà surchauffée va l’acclamer encore pendant un moment, suite à cette allégation : « Mambé a dit qu’il ne démissionne pas, et qu’il n’est pas sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Nous demandons donc à la Cei de fixer la date des élections conformément au dernier Cpc. » En guise de conclusion, KKB est remonté au créneau pour dire : « Nous insistons sur la date du 26 Janvier 2010. Nous serons à la Rti pour la libérer. Il faut que la télévision soit une télévision nationale. L’heure est venue pour démontrer notre majorité. » C’est dans un tonnerre d’applaudissement que cette rencontre prit fin, aux environs de 12 h.
Dos
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