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Politique Publié le mercredi 20 janvier 2010 | Le Temps

Gbagbo, hier au palais : “Quand on aime son pays, on ne cautionne pas le vote des étrangers”

Le Président de la République, Sem Laurent Gbagbo, a échangé, hier, au palais de la présidence, avec la chefferie traditionnelle du canton d'Essouman dans la sous-préfecture d'Assini Mafia dans le département d'Adiaké. Au cours de cette rencontre qualifiée de fraternelle vu les relations très affectives qui lient ce peuple au chef de l'Etat, le Président Laurent Gbagbo a remarqué un fait qui caractérise, selon lui, les Ivoiriens quand ils sont en face d'une situation donnée. "Ici, en Côte d'Ivoire, on a l'habitude de crier tôt pour appeler les gens ", faisant allusion à certaines démarches du ministère de la culture à l'effet de classer ''Assouindé'' au rang du patrimoine mondial de l'Unesco. Le chef de l'Etat a invité ses hôtes et partant tout le peuple ivoirien à rester vigilants dans cette période de contentieux électoral. " Faites attention pour les élections qui viennent. Il faut que les listes soient propres. Les Ivoiriens doivent être sur la liste et ceux qui n'y ont pas droit, doivent être dénoncés. Les gens s'excitent pour rien. Si tu aimes ton pays, tu ne cautionnes pas que les étrangers soient sur la liste électorale". A fait remarquer le Président de la République. Avant l'intervention du chef de l'Etat, il est revenu à Bebou Gnezou, porte- parole du peuple Essouman d'Assini Mafia, de rendre hommage au Président Gbagbo pour toutes les actions qu'il a entreprises dans leur localité. Il n'a pas néanmoins manqué d'égrener quelques difficultés qui assaillent les populations de la sous-préfecture d'Assini. Problèmes qui ont trait à la tracée de la frontière, de route, à la construction d'un collège ; d'un hôpital urbain, l'électrification d'Assini France et l'épineuse équation de l'érosion des côtières lagunaires et marines. Le chef de l'Etat a, pour les questions d'école, d'électrification et du ressort territorial des villages du canton Essouman, donné rendez-vous aux cadres et à l'administration, le mardi 26 janvier, pour satisfaire avec précision à ces différentes doléances.

Zéré de Mahi
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