La Chronique du vendredi : Haïti Le destin et l’impuissance humaine

Haïti est physiquement très éloigné de notre pays, la Côte d'Ivoire, Mais ce qui s'y passe depuis maudite journée du 11 janvier 2010 nous revèle que nous somme si proche des Haïtiens. Des hommes, des femmes, des enfants qui ne demandaient qu'à vivre paisiblement malgré la misère, l'indifférence au sort des pauvres ainsi que les soubresauts politiques, se voient frappés par un séisme de magnitude 7 sur l'échelle de Richter. Pour les géologues et les sismologues c'est un tremblement de terre de grande envergure. Pour les observateurs et les témoins occulaires, c'est une catastrophe. Pour le peuple haïtien, c'est l'enfer, l'apocalypse : des familles décimées, séparées, affamées. Le sauve qui peut généralisé ou chacun cherche sa tête. Même l'Etat n'existe plus. Pas de police, pas de gendarmerie, pas d'hôpitaux, pas de médecins, pas de pompiers… même l'ONU, venue à la rescousse du peuple haïtien n'y peut rien. Car, elle-même décapitée avec la mort de ses principaux responsables sous les décombres du quartier général de la mission onusienne à Port-au-Prince. Beaucoup de spécialiste tentent d'expliquer et même justifier parfois. Pourquoi HAÏTI ?

Ces explications sont certainement utiles mais insuffisante pour soulager les haïtiens et les hommes, tous les hommes des catastrophes naturelles. Du Tsunami aux tempête et au tremblement de terres, même averti à temps, l'homme est et restera impuissant malgré tous nos progrès technologiques dont nous sommes si fiers. A chaque échelle de la société, sachons donc raison garder, pour comprendre que nous tous, nous ne sommes presque rien face à la nature qui se déchaîne. Car, elle ne fait aucune distinction entre nous. Donc avant la tempête soyons humbles, respectueux et compatissants vis-à-vis des uns et des autres, car notre sort, notre destin commun est dans la main, la seule main du Seigneur Tout Puissant. Prions pour nos frères et sœurs d'Haïti. Qu'il fasse descendre sa Miséricorde sur ce peuple martyr et tous ceux qui y ont manifesté leur solidarité.