La crise que nous connaissons nous a permis de voir comment est la Côte d’Ivoire. De distinguer, les gens qui sont propres de ceux qui ne le sont pas. Ceux qui sont droits et ceux qui ne le sont pas.» Ces propos sont du Chef de l’Etat qui a, à l’occasion de cette cérémonie de lancement des travaux portant sur l’assainissement de la ville d’Abidjan, bien voulu faire un clin d’œil à l’actualité politique nationale. La guerre, poursuivra-t-il, «est toujours le temps des médiocres. Mais c’est à nous de surmonter la médiocrité et sortir de la crise.» La sortie de crise, révèle-t-il, est un combat acharné mené au quotidien contre la médiocrité.
Il note que la bonne gouvernance dont on parle ici sans cesse n’est autre chose que «la composition» du gouvernement. D’autant plus que celui-ci est constitué sur la base d’accords. On ne peut donc pas, ce faisant, opposer au Chef de l’Etat, la bonne gouvernance, indique Gbagbo. Il ajoute: «Quand tu formes ton gouvernement, celui qui n’est pas à la hauteur est évincé au profit d’un autre.
Mais, dans le cadre d’accords passés, dès que vous touchez à l’un, des voix s’élèvent pour l’interpréter autrement et faire même la grève. Il paraît qu’un groupe d’Ebrié se réunit pour avoir appris que Beugré Mambé a fraudé. Ils s’insurgent en déclarant qu’on ne pourra pas toucher à un Ebrié. L’a-t-on désigné à ce poste parce qu’il est Ebrié?», s’interroge Gbagbo. Il a dénoncé de telles prises de positions qui, affirme-t-il, «amènent les médiocres à prospérer. On n’a fait que parler de Beugré Mambé, sans l’accuser formellement.
Et sans attendre, certains se réunissent sur une base ethnique… Ils me retrouveront sur leur chemin. Car, je ne gouverne pas une République des ethnies, mais plutôt une nation. …Le temps de la guerre est vraiment celui des médiocres et il nous faut dépasser la médiocrité».
M. T
Il note que la bonne gouvernance dont on parle ici sans cesse n’est autre chose que «la composition» du gouvernement. D’autant plus que celui-ci est constitué sur la base d’accords. On ne peut donc pas, ce faisant, opposer au Chef de l’Etat, la bonne gouvernance, indique Gbagbo. Il ajoute: «Quand tu formes ton gouvernement, celui qui n’est pas à la hauteur est évincé au profit d’un autre.
Mais, dans le cadre d’accords passés, dès que vous touchez à l’un, des voix s’élèvent pour l’interpréter autrement et faire même la grève. Il paraît qu’un groupe d’Ebrié se réunit pour avoir appris que Beugré Mambé a fraudé. Ils s’insurgent en déclarant qu’on ne pourra pas toucher à un Ebrié. L’a-t-on désigné à ce poste parce qu’il est Ebrié?», s’interroge Gbagbo. Il a dénoncé de telles prises de positions qui, affirme-t-il, «amènent les médiocres à prospérer. On n’a fait que parler de Beugré Mambé, sans l’accuser formellement.
Et sans attendre, certains se réunissent sur une base ethnique… Ils me retrouveront sur leur chemin. Car, je ne gouverne pas une République des ethnies, mais plutôt une nation. …Le temps de la guerre est vraiment celui des médiocres et il nous faut dépasser la médiocrité».
M. T