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Politique Publié le vendredi 22 janvier 2010 | Le Mandat

Clash au Fpi : Amani N’Guessan se désolidarise

La tenue de l’élection dans un délai raisonnable ne fait pas l’unanimité au sein du clan présidentielle. Les modérés du Fpi, qui ont encore en eux un sens de démocratie et les extrémistes qui récusent toutes les règles justice, se livrent une bataille interne sur l’attitude à tenir face au développement de l’actualité politique. Le ministre Amani N’Guessan Michel serait-il à ranger parmi les frontistes modérés ? Ses prises de positions géneraient très souvent le chef de file.

Le premier responsable de la défense serait en froid avec son compagnon de lutte. Plusieurs raisons justifieraient ce vent froid qui circulerait entre ces deux hommes forts, de la refondation.

Mais, une raison plus discrète, constituerait la pomme de discorde. En effet, des sources très introduites au cœur des frontistes, révèlent que ces derniers temps, Laurent Gbagbo n’aurait pas apprécié la position d’Amani N’Guessan sur la tenue des élections. Le descendant du peuple Gblo aurait suggéré à son employeur, d’autoriser la tenue de l’élection présidentielle, car selon Amani N’Guessan, le Fpi qui revendique le statut de parti socialiste, devrait accepter les vérités des urnes. Autrement dit, Gbagbo devrait accepter la victoire ou la défaite, pour éviter de se voir mettre communauté internationale sur le dos. Ces conseils du reste sages, d’Amani N’Guessan, n’auraient pas rencontré l’assentiment de Gbagbo, qui aurait reçu des préfets un compte rendu pas reluisant de la situation sur le terrain. Ce rapport signifierait qu’au terme de l’enrôlement et du constat dans les différentes régions du pays, le candidat président sortant, serait en mauvaise posture. C’est-à-dire qu’il pourrait essuyer une défaite cuisante si les élections se tenaient en cette période. Donc, l’intervention du ministre de la défense, est de facto considérée par l’occupant provisoire du palais présidentiel comme parole d’un traître. Et Gbagbo, qui n’entend pas accepter une quelconque défaite, a pris du recul vis-à-vis de l’ex-professeur d’histoire géographie. Des indiscrétions avancent qu’Amani participerait de moins en moins aux rencontres ou aux prises de décisions radicales.

JN
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