Le Forum des confessions religieuses de Côte d’Ivoire, hier, dans une adresse au peuple ivoirien, à la Cathédrale St Paul du Plateau, a particulièrement exhorté les leaders politiques à plus de persévérance dans la résolution de la crise ivoirienne : “Ne baissez pas les bras, nous sommes si près du but”, ont-ils déclaré.
En effet, leur appel découle d’une analyse selon laquelle les leaders politiques font de moins en moins preuve de tolérance et de compassion dans leurs prises de position : “Après plusieurs accords, nous en sommes aujourd’hui à l’accord politique de Ouagadougou qui, Dieu merci, nous a permis d’avancer sensiblement. Nous sommes aujourd’hui au stade de la préparation des élections. Celles-ci marqueront un tournant décisif dans le retour de notre pays à la paix véritable si elles sont tenues dans des conditions optimales. Malheureusement, des signes préoccupants nous interpellent : les partis politiques radicalisent leurs positions, personne ne veut faire de concession, la tension sociale monte et le verbe inamical de part et d’autre devient contagieux.
Le déficit de confiance réciproque détériore la qualité des rapports et les rend plus difficiles”, s’inquiètent-ils.
Conscients donc de toutes ces entraves, les religieux de Côte d’Ivoire ont demandé plus de modération de la part des acteurs de la vie politique ivoirienne et une confiance en Dieu pour le retour d’une paix juste. “Même en politique le spirituel a sa place.
Devant Dieu est face à votre conscience, chers politiciens, dans la foule des sentiments qui s’entrechoquent dans votre cœur, choisissez les sentiments les plus nobles tels que la tolérance, le pardon, la vérité, l’amour, la justice pour élever le débat et donner des chances à notre pays. C’est dans cette espérance que nous, vos responsables religieux, voudrions vous laisser conduire notre pays vers la paix véritable”, ont-ils supplié les dirigeants.
Bien avant leur déclaration, ces religieux ont fait l’historique de la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, de 1999 à ce jour.
Anne-Marie Eba (Stagiaire)
En effet, leur appel découle d’une analyse selon laquelle les leaders politiques font de moins en moins preuve de tolérance et de compassion dans leurs prises de position : “Après plusieurs accords, nous en sommes aujourd’hui à l’accord politique de Ouagadougou qui, Dieu merci, nous a permis d’avancer sensiblement. Nous sommes aujourd’hui au stade de la préparation des élections. Celles-ci marqueront un tournant décisif dans le retour de notre pays à la paix véritable si elles sont tenues dans des conditions optimales. Malheureusement, des signes préoccupants nous interpellent : les partis politiques radicalisent leurs positions, personne ne veut faire de concession, la tension sociale monte et le verbe inamical de part et d’autre devient contagieux.
Le déficit de confiance réciproque détériore la qualité des rapports et les rend plus difficiles”, s’inquiètent-ils.
Conscients donc de toutes ces entraves, les religieux de Côte d’Ivoire ont demandé plus de modération de la part des acteurs de la vie politique ivoirienne et une confiance en Dieu pour le retour d’une paix juste. “Même en politique le spirituel a sa place.
Devant Dieu est face à votre conscience, chers politiciens, dans la foule des sentiments qui s’entrechoquent dans votre cœur, choisissez les sentiments les plus nobles tels que la tolérance, le pardon, la vérité, l’amour, la justice pour élever le débat et donner des chances à notre pays. C’est dans cette espérance que nous, vos responsables religieux, voudrions vous laisser conduire notre pays vers la paix véritable”, ont-ils supplié les dirigeants.
Bien avant leur déclaration, ces religieux ont fait l’historique de la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire, de 1999 à ce jour.
Anne-Marie Eba (Stagiaire)