Invités des rédactions de Fraternité Matin, Mabri Toikeusse persiste et signe : “Le général Guéi a été assassiné suite à la dénonciation calomnieuse d`Affi, de Lida et d’Alain Toussaint”

Le quotidien gouvernemental, Fraternité Matin, a reçu, hier, lundi 25 janvier 2010, Dr Albert Mabri Toikeusse, président de l'Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d'Ivoire (Udpci) dans le cadre de sa rubrique "l'invité des rédactions du Groupe Fraternité Matin". La rencontre qui a eu lieu à la salle de conférence Charles Diagne a été l'occasion pour Mabri Toikeusse, candidat de l'Udpci à la présidentielle prochaine de balayer d'une part le parcours très mouvementé de son parti et d'autre part de présenter le projet de société de son parti qui s'articule autour du thème "Bâtir la nation" thème dont s'inspire le programme de gouvernement de l'Udpci et qui vise à "rassembler pour bâtir une nation solidaire". C'est d'ailleurs par rapport à la cadence très mouvementée de son parti arc-en-ciel que le groupe Fraternité matin a choisi pour ce numéro de "l'Invité des rédactions" le thème "L'Udpci, des crises de croissance à la conquête du pouvoir d'Etat". L'invité du "grand oral" des leaders politiques de Fraternité Matin, après avoir fait la genèse de son parti, a, indexant certains hommes politiques proches sinon membres du Fpi, parti au pouvoir, dans l'assassinat du père fondateur et premier président de son parti , le Général Guéi Robert, déclaré ce qui suit. "Le 18 septembre 2002, le président Robert Guéi a présidé une réunion en vue de préparer l'assemblée générale élective de l'union des femmes de l'Udpci prévue pour le 21 septembre 2002 à Abidjan… Et c'est dans cette ambiance qu'il a été assassiné le 19 septembre 2002 suite à une dénonciation calomnieuse de messieurs Pascal Affi N'Guessan, Premier ministre, Lida Kouassi Moïse, ministre de la défense et Alain Toussaint, porte-parole du président de la République (Ndlr :il s'agit du président Laurent Gbagbo)." Le président de l'Udpci, par la suite, s'est soumis au feu roulant des questions des journalistes du groupe Fraternité Matin. Puis il a laissé ses traces dans le livre dans lequel il a signé son espoir pour une Côte d'Ivoire de paix, et réconciliée avec elle-même.

Liah Ignace
Source Sce Com.Udpci