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Politique Publié le mardi 26 janvier 2010 | Notre Heure

La société civile de Man au camp présidentiel : « Nous ne voulons pas d’un retour à la guerre »

Les organisations de la société civile de Man ont marché, hier, sur la capitale des montagnes pour dire non à un autre report de la présidentielle, qui selon elle, serait synonyme de prolongation des souffrances du peuple. Une motion a été lue et remis au Préfet, Michel Yao Amani. « (...) M. le Préfet nous comprenons mal l’intrusion calamiteuse du ministre de l’intérieur, Désiré Tagro, et du procureur de la République, Raymond Tchimou, dans le débat du contentieux électoral qui est du ressort de la CEI, une institution de l’Etat de Côte d’Ivoire. Malgré l’intervention du Premier ministre, chef du gouvernement dont Désiré Tagro est membre. Si ceux qui animent nos institutions n’ont aucun respect pour ces institutions et ne font pas leur, la devise de notre pays (Union Discipline Travail) où allons nous ? Si la justice doit être aux ordres comme par le passé et utilisée pour retarder le processus électoral et que les médias d’Etat, notamment la RTI deviennent des instruments de propagande à la solde d’un camp, diffusant à profusion des propos belliqueux, haineux, hideux parfois dangereux pour l’unité et la cohésion nationale. Quand les forces de défense et de sécurité s’inscrivent maladroitement dans le débat politique pour intimider, menacer, voire arrêter certains citoyens…

Nous marchons pour dire halte à l’arnaque judiciaire et aux manœuvres dilatoires. Car tous les problèmes peuvent trouver solution dans le dialogue constructif à l’africaine comme préconisé dans l’accord politique de ouagadougou. Nos populations ne veulent pas d’un retour à la guerre, parce qu’elles savent mieux que tous les ivoiriens, ses effets pour avoir épuisé toutes les souffrances. Elles sont en train de s’affranchir des chaînes politiques pour devenir des hommes et des femmes accomplis et engagés dans le combat de la vérité contre le mensonge, de l’amour contre la haine, de l’union contre l’exclusion, de la justice contre l’arbitraire, de la paix contre la guerre…

Nous réclamons nos cartes nationales d’identité, nos cartes d’électeur et des élections libres, justes, transparentes et apaisées pour une paix durable pour le bonheur des enfants de la patrie de la vraie fraternité… » Tel est l’essentiel de la motion lue en présence du préfet du département de Man qui avait à ses cotés les deux secrétaires généraux de préfecture, le premier adjoint au maire da la commune, le directeur de cabinet du com -zone 6, le chef du canton Soin, le délégué régional force nouvelle, le préfet de police et commandant de la brigade mixte. Apres avoir pris acte de la motion, le préfet Michel Yao Amani a dit qu’il retient comme message essentiel la volonté de voir la paix revenir dans notre pays à travers l’organisation de bonnes élections. « (…) » ne réveillons pas les tristes souvenirs quant on sait que Man a beaucoup souffert de cette crise. L’organisation des élections est la finalité de l’APO qui a permis le redéploiement de l’administration, l’organisation des audiences foraines, de l’identification, de la reconstitution des registres d’état civil…Tout le monde est fatigué et tout le monde veut aller aux élections.
Le retour de la paix permettra à la jeunesse d’avoir du travail. (…) Ayez des comportements responsables, soyez disciplinés et vous aurez une suite favorable » a dit en substance le préfet de Man avant de s’engager à faire remonter la motion au sommet.

Bamba Mamadou Souleymane.
(Région des Montagnes)
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