La moisson a été plus qu’abondante pour la première rencontre de la candidate indépendante avec la diaspora ivoirienne, la plus importante de l’étranger où il y a eu un peu plus de 16 mille enrôlés. Emboîtant le pas au Fpi, au Pdci et au Rdr, les partis politiques les mieux implantés en France, Mme Oble est venue, elle aussi, arracher quelques voix de cet électorat symbolique. C’est dans une salle remplie aux deux tiers que celle qui se présente comme le 4e personnage moins encombrant, qui vient mettre fin «aux palabres interminables» entre les trois ténors de la scène politique ivoirienne, « responsables de la situation chaotique de la Côte d’Ivoire », propose «une alternative politique » au féminin.
Après avoir fustigé l’incapacité de ses adversaires hommes à sortir la Côte d’Ivoire de sa situation de crise chronique, elle a invité les Ivoiriens à élire une femme à la magistrature suprême. Elle cite comme exemple à suivre le cas de Mme Hélène Johnson Sirleaf, la première femme élue en Afrique et à la tête du Liberia, après que ce pays limitrophe a connu plus de 14 ans de guerre civile. « Voyez-vous, depuis qu’elle est à la tête du Liberia, le pays se porte nettement mieux », s’enorgueillit-elle.
Debout derrière la table de séance et micro à la main, le Professeur agrégée de droit a exposé pédagogiquement son programme de campagne intitulé « Mon espoir pour la Côte d’Ivoire » s’articulant autour de 13 points. La candidate solitaire affiche une volonté déterminée de consolider la paix, d’instaurer un Etat de droit, de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, d’approfondir la démocratie et la bonne gouvernance (…) L’ancienne ministre de la Justice du gouvernement Alassane Dramane Ouattara prévoit mettre également en place un programme de lutte contre l’impunité, la gabegie, le népotisme, la corruption, la médiocrité et à contrario instaurer une vraie culture du mérite.
La candidate compte faire du secteur privé, le maillon fort de son plan de relance économique et de création d’emplois. Pour ce faire, elle veut assainir l’environnement des affaires. La jeunesse occupe aussi un volet important dans son programme. C’est pour quoi, elle compte mettre un accent particulier sur la formation. « Regardez le Japon, c’est un pays qui ne dispose d’aucune matière première mais qui s’est développé grâce à la formation de sa population. Nous, nous avons non seulement les matières premières, mais aussi les matières grises. Pourquoi n’arrivons-nous pas à nous développer ? », s’interroge-t-elle, avant de préconiser tout simplement la bonne gouvernance pour sortir de l’ornière. Justifiant le choix de sa candidature sous la bannière indépendante, elle soutient vouloir jouir d’une autonomie et surtout sortir du carcan des vieilles pratiques des partis politiques. Pour étayer son propos, elle est revenue sur les circonstances de sa démission du Rdr en 1999. « Connaissez-vous en Afrique et même en Europe, une personne qui démissionne de son parti politique et qui rende son mandat parlementaire ?», interroge-t-elle l’assistance, avant de rappeler l’un des motifs clé de son divorce avec le Rdr de Alassane Dramane Ouattara.
La candidate indépendante a indiqué qu’en sa qualité de juriste rompue aux arcanes du droit, elle avait mis sur la table la question de la candidature problématique de son leader, qui, à cette époque, selon elle, ne remplissait pas toutes les conditions d’éligibilité requises. Incomprise, elle avait préféré démissionner. Depuis lors, elle milite dans la société civile au sein du Réseau des femmes parlementaires qu’elle préside.
Avant de clore la rencontre, Mme Oble a invité les Ivoiriens de France à la soutenir et à lui accorder massivement leurs voix à ce scrutin présidentiel. Elle a promis que si elle était élue, elle créerait les conditions idoines pour motiver ses concitoyens établis à l’étranger à venir investir dans leur pays d’origine. Par ailleurs, la sollicitation par la candidate indépendante du concours financier de son fan club, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. De bonnes volontés ont fait don de chèques et d’espèces sonnantes et trébuchantes pour soutenir sa candidature. Elle a promis de mener une campagne à la Obama en rendant publics tous les dons qu’elle recevrait, par souci de transparence.
Clément Yao
Correspondant permanent en France
Après avoir fustigé l’incapacité de ses adversaires hommes à sortir la Côte d’Ivoire de sa situation de crise chronique, elle a invité les Ivoiriens à élire une femme à la magistrature suprême. Elle cite comme exemple à suivre le cas de Mme Hélène Johnson Sirleaf, la première femme élue en Afrique et à la tête du Liberia, après que ce pays limitrophe a connu plus de 14 ans de guerre civile. « Voyez-vous, depuis qu’elle est à la tête du Liberia, le pays se porte nettement mieux », s’enorgueillit-elle.
Debout derrière la table de séance et micro à la main, le Professeur agrégée de droit a exposé pédagogiquement son programme de campagne intitulé « Mon espoir pour la Côte d’Ivoire » s’articulant autour de 13 points. La candidate solitaire affiche une volonté déterminée de consolider la paix, d’instaurer un Etat de droit, de promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, d’approfondir la démocratie et la bonne gouvernance (…) L’ancienne ministre de la Justice du gouvernement Alassane Dramane Ouattara prévoit mettre également en place un programme de lutte contre l’impunité, la gabegie, le népotisme, la corruption, la médiocrité et à contrario instaurer une vraie culture du mérite.
La candidate compte faire du secteur privé, le maillon fort de son plan de relance économique et de création d’emplois. Pour ce faire, elle veut assainir l’environnement des affaires. La jeunesse occupe aussi un volet important dans son programme. C’est pour quoi, elle compte mettre un accent particulier sur la formation. « Regardez le Japon, c’est un pays qui ne dispose d’aucune matière première mais qui s’est développé grâce à la formation de sa population. Nous, nous avons non seulement les matières premières, mais aussi les matières grises. Pourquoi n’arrivons-nous pas à nous développer ? », s’interroge-t-elle, avant de préconiser tout simplement la bonne gouvernance pour sortir de l’ornière. Justifiant le choix de sa candidature sous la bannière indépendante, elle soutient vouloir jouir d’une autonomie et surtout sortir du carcan des vieilles pratiques des partis politiques. Pour étayer son propos, elle est revenue sur les circonstances de sa démission du Rdr en 1999. « Connaissez-vous en Afrique et même en Europe, une personne qui démissionne de son parti politique et qui rende son mandat parlementaire ?», interroge-t-elle l’assistance, avant de rappeler l’un des motifs clé de son divorce avec le Rdr de Alassane Dramane Ouattara.
La candidate indépendante a indiqué qu’en sa qualité de juriste rompue aux arcanes du droit, elle avait mis sur la table la question de la candidature problématique de son leader, qui, à cette époque, selon elle, ne remplissait pas toutes les conditions d’éligibilité requises. Incomprise, elle avait préféré démissionner. Depuis lors, elle milite dans la société civile au sein du Réseau des femmes parlementaires qu’elle préside.
Avant de clore la rencontre, Mme Oble a invité les Ivoiriens de France à la soutenir et à lui accorder massivement leurs voix à ce scrutin présidentiel. Elle a promis que si elle était élue, elle créerait les conditions idoines pour motiver ses concitoyens établis à l’étranger à venir investir dans leur pays d’origine. Par ailleurs, la sollicitation par la candidate indépendante du concours financier de son fan club, n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. De bonnes volontés ont fait don de chèques et d’espèces sonnantes et trébuchantes pour soutenir sa candidature. Elle a promis de mener une campagne à la Obama en rendant publics tous les dons qu’elle recevrait, par souci de transparence.
Clément Yao
Correspondant permanent en France
