‘’L’enjeu des élections de sortie de crise pour la jeunesse ivoirienne’’. Tel était hier le thème de l’exposé de Charles Blé Goudé, directeur national de campagne adjoint de Laurent Gbagbo, chargé de la jeunesse. Invité de la coordination des communicateurs bénévoles pour la victoire de Laurent Gbagbo le jeudi 28 janvier 2010, le DNCA est revenu sur la position de La Majorité Présidentielle dans l’affaire des 429 000 personnes croisées par le président de la CEI, M. Beugré Mambé. Et s’est prononcé sur la marche organisée par le Rjdp le mardi 26 Janvier 2010.
‘’L’opposition ne veut pas qu’on la prenne au sérieux. Elle manque de stratégie et elle a atteint le seuil de son incapacité. Mais pourquoi on arrache à Mambé ses prérogatives ?’’, s’est interrogé Charles Blé Goudé. Pour lui, le fait que le Premier ministre Guillaume Soro ait mis en place ‘’un comité de suivi, prouve la rupture de la confiance’’. ‘’Si Beugré Mambé est vraiment un homme de Dieu et dès l’instant où les gens ont commencé à douter de lui et qu’il reconnaît que son service a dysfonctionné, au nom de sa personnalité et de sa dignité, il devait démissionner. C’est ce qu’on appelle la responsabilité administrative. Après la mort de Jean Hélène, le Directeur général de la police nationale, le général Adolphe Baby a été démis de ses fonctions. Ce n’est pas Adolphe Baby qui a tiré sur Jean Hélène. M. Daléba autrefois directeur de l’école nationale de police dont les éléments sont allés battre des étudiants, a été demis de ses fonctions. Il y a autant d’exemples qu’on peut citer, mais pourquoi M. Beugré Mambé ne peut pas démissionner ? Au-delà de nos partis politiques, il faut faire de la CEI une véritable structure indépendante’’, a expliqué le président du Cojep. A l’en croire, l’opposition cherche à brouiller les pistes en organisant des marches afin de détourner l’attention des Ivoiriens sur les problèmes réels de la Côte d’Ivoire.
Selon le DNCA du candidat Laurent Gbagbo, ‘’la marche de soutien à Beugré Mambé s’est transformée en une marche de libération de la RTI comme si la télé était emprisonnée’’. ‘’Nous avons organisé notre marche le 2 Octobre 2002 pour protéger les institutions de la République(…) Mais quand les jeunes du Rhdp organisent leur marche, ils m’invitent à venir marcher. Moi je ne réponds pas de KKB ou de Yayoro. On ne fait pas une marche avec 4000 personnes. 4000 personnes c’est au palais de la Culture. Le grand PDCI, le grand RDR, la grand UDPCI et le petit MFA, au total quatre partis politiques qui mobilisent seulement 4000 personnes. Je le dis, je demeure le maître de la rue. Dites-leur que la rue à un propriétaire. 4000 personnes, c’est un peu l’effectif du Cojep de San-Pedro ou celui de Yamoussoukro. Quand on déchire leur tricot, ils s’en plaignent. Mais nous, nous avons été enchaînés ici par le PDCI’’, s’est exclamé Charles Blé Goudé, minimisant les échauffourées qui ont récemment eu lieu entre les jeunes du Pdci et les forces de l’ordre au siège de leur parti. Tirant la leçon de cette marche, l’invité de la coordination a estimé que la jeunesse ivoirienne est attachée à M. Laurent Gbagbo et non à M. Ouattara et Bédié. ‘’ Il faut accepter que la marche a été un échec. Ils ont montré au monde entier que Laurent Gbagbo n’a pas d’opposition. La leçon que j’en tire, c’est que désormais, plus jamais personne ne peut nous effrayer avec une marche. Ils ont marché c’est fini. Le soleil s’est couché avant-hier (Ndlr : Mardi 26 Janvier 2010), le soleil s’est levé hier Ndlr : Mercredi 27 Janvier 2010).
Aujourd’hui, je m’apprête à envoyer des missions de paix à l’intérieur du pays et demander à mes amis de se concentrer sur la divulgation de la vision de notre candidat. C’est eux qui ont envie de montrer qu’ils peuvent mobiliser comme nous. Nous conservons nos forces. Nous menons et c’est eux qui ont besoin d’égaliser. Chers amis j’ai été mis à la page 12 d’Ivoir’Soir avec Soro et Pickass. Karamoko Yayoro le sait (...) J’ai fait ce que Charles De Gaulle a fait. Nous sommes deux Charles, à la différence que De Gaulle est allé en Angleterre pour lancer son mot d’ordre et que moi, j’ai quitté l’Angleterre pour lancer mon mot d’ordre à partir de mon pays. C’est une cause qui mobilise et ce n’est pas une colère qui mobilise’’, a-t-il précisé. Enfin, Charles Blé Goudé a appelé les Ivoiriens à la modération, la pondération et à la mesure. Parce que ‘’ je ne veux pas être en guerre avec les amis du Rhdp. Affrontons-nous dans des débats d’idées que de s’affronter dans la rue’’.
Dosso Villard
‘’L’opposition ne veut pas qu’on la prenne au sérieux. Elle manque de stratégie et elle a atteint le seuil de son incapacité. Mais pourquoi on arrache à Mambé ses prérogatives ?’’, s’est interrogé Charles Blé Goudé. Pour lui, le fait que le Premier ministre Guillaume Soro ait mis en place ‘’un comité de suivi, prouve la rupture de la confiance’’. ‘’Si Beugré Mambé est vraiment un homme de Dieu et dès l’instant où les gens ont commencé à douter de lui et qu’il reconnaît que son service a dysfonctionné, au nom de sa personnalité et de sa dignité, il devait démissionner. C’est ce qu’on appelle la responsabilité administrative. Après la mort de Jean Hélène, le Directeur général de la police nationale, le général Adolphe Baby a été démis de ses fonctions. Ce n’est pas Adolphe Baby qui a tiré sur Jean Hélène. M. Daléba autrefois directeur de l’école nationale de police dont les éléments sont allés battre des étudiants, a été demis de ses fonctions. Il y a autant d’exemples qu’on peut citer, mais pourquoi M. Beugré Mambé ne peut pas démissionner ? Au-delà de nos partis politiques, il faut faire de la CEI une véritable structure indépendante’’, a expliqué le président du Cojep. A l’en croire, l’opposition cherche à brouiller les pistes en organisant des marches afin de détourner l’attention des Ivoiriens sur les problèmes réels de la Côte d’Ivoire.
Selon le DNCA du candidat Laurent Gbagbo, ‘’la marche de soutien à Beugré Mambé s’est transformée en une marche de libération de la RTI comme si la télé était emprisonnée’’. ‘’Nous avons organisé notre marche le 2 Octobre 2002 pour protéger les institutions de la République(…) Mais quand les jeunes du Rhdp organisent leur marche, ils m’invitent à venir marcher. Moi je ne réponds pas de KKB ou de Yayoro. On ne fait pas une marche avec 4000 personnes. 4000 personnes c’est au palais de la Culture. Le grand PDCI, le grand RDR, la grand UDPCI et le petit MFA, au total quatre partis politiques qui mobilisent seulement 4000 personnes. Je le dis, je demeure le maître de la rue. Dites-leur que la rue à un propriétaire. 4000 personnes, c’est un peu l’effectif du Cojep de San-Pedro ou celui de Yamoussoukro. Quand on déchire leur tricot, ils s’en plaignent. Mais nous, nous avons été enchaînés ici par le PDCI’’, s’est exclamé Charles Blé Goudé, minimisant les échauffourées qui ont récemment eu lieu entre les jeunes du Pdci et les forces de l’ordre au siège de leur parti. Tirant la leçon de cette marche, l’invité de la coordination a estimé que la jeunesse ivoirienne est attachée à M. Laurent Gbagbo et non à M. Ouattara et Bédié. ‘’ Il faut accepter que la marche a été un échec. Ils ont montré au monde entier que Laurent Gbagbo n’a pas d’opposition. La leçon que j’en tire, c’est que désormais, plus jamais personne ne peut nous effrayer avec une marche. Ils ont marché c’est fini. Le soleil s’est couché avant-hier (Ndlr : Mardi 26 Janvier 2010), le soleil s’est levé hier Ndlr : Mercredi 27 Janvier 2010).
Aujourd’hui, je m’apprête à envoyer des missions de paix à l’intérieur du pays et demander à mes amis de se concentrer sur la divulgation de la vision de notre candidat. C’est eux qui ont envie de montrer qu’ils peuvent mobiliser comme nous. Nous conservons nos forces. Nous menons et c’est eux qui ont besoin d’égaliser. Chers amis j’ai été mis à la page 12 d’Ivoir’Soir avec Soro et Pickass. Karamoko Yayoro le sait (...) J’ai fait ce que Charles De Gaulle a fait. Nous sommes deux Charles, à la différence que De Gaulle est allé en Angleterre pour lancer son mot d’ordre et que moi, j’ai quitté l’Angleterre pour lancer mon mot d’ordre à partir de mon pays. C’est une cause qui mobilise et ce n’est pas une colère qui mobilise’’, a-t-il précisé. Enfin, Charles Blé Goudé a appelé les Ivoiriens à la modération, la pondération et à la mesure. Parce que ‘’ je ne veux pas être en guerre avec les amis du Rhdp. Affrontons-nous dans des débats d’idées que de s’affronter dans la rue’’.
Dosso Villard